Utilisatrice:Maïlis Renaudin

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Indépendante engagée dans la transition environnementale, l'économie sociale et solidaire.

Après une carrière dans le salariat durant 10 ans dans l'écologie à l'international pour plusieurs organisations : Wetlands international, la Tour du Valat et la Convention Ramsar en Méditerranée, je participe à la création d'un tiers-lieu en centre ville d'Arles et je deviens la directrice de ce tiers lieu durant le temps de son lancement. Ensuite fière de mes valeurs entrepreneuriales, je me lance en indépendante dans des missions de facilitation, de coordination ou d'animation selon les projets.

Je suis facilitatrice du Groupe de Travail Animation du réseau Sud Tiers Lieux PACA, en charge notamment de la mise en place du budget contributif, de faciliter les tâches du groupe de travail, de l'organisation de rencontres dans la région...

Je suis également facilitatrice du collectif de lieux indépendants à Arles, on organise des rencontres mensuelles autour d'un café afin d'échanger sur les problématiques de tiers lieu, on organise des conférences pour sensibiliser à la dynamique des lieux et du collectif.

Je travaille également à l’animation de la documentation et des budgets contributifs entre réseaux régionaux de Tiers Lieux.

Mes valeurs: le collectif, le partage, l'animation, la nature, le développement de soi et le soin.

Mes sujets: l'animation, la communication, la documentation, la facilitation de collectif, la coordination de projets

Mes envies: accompagner des personnes et des structures engagées dans l'économie sociale et solidaire, l'écologie, notamment les tiers lieux à développer leurs idées, leurs projets, leurs lieux, à les mettre en lien, à animer des groupes, des ateliers...


Comment je suis arrivée à la documentation en Tiers-Lieux?

Dans une vie professionnelle précédente j’ai animé une communauté de 28 pays sur les questions d’écologie. J’y ai également documenté les leçons apprises et les projets qui fonctionnent. C’était un besoin à la fois pour laisser une trace, pouvoir partager les expériences à d’autres, permettre de répliquer les projets, et aussi de chercher des financeurs.

En automne dernier, bien ancrée dans l’écosystème des Tiers-Lieux en région PACA et dans le réseau régional des Tiers-Lieux (Sud Tiers-Lieux), je vois une annonce de la Compagnie des Tiers-Lieux : « on cherche des contributeur.ices ». En contactant la personne par mail, Benoît de Haas, celui-ci m’envoie tous les liens en me disant : « vas sur Movilab et lis ». C’est comme ça que j’atterris pour la première fois sur les pages Movilab et entre autres sur la notion de contributeu·ice et de budgets contributifs.

C’est un moment de croisement entre mes besoins et mes intérêts : le besoin de monter des budgets contributifs à Sud Tiers-Lieux, et ma recherche presque philosophique sur les manières de repenser le travail. Suite à mon burn-out dans des cadres de travail plus classiques, ma découverte des modes d’action et des manières de contribuer m’ouvrent un champ: on parle d’argent ouvertement, et on se met sur des sujets qui nous plaisent!

Ce qui m’a beaucoup plus en lisant Movilab, c’est le mélange de retours d’expériences et de données précises, ça va au-delà d’une simple présentation powerpoint! Grâce à la mise en récit assez “cash” des explorations menées, on peut vraiment comprendre comment des collectifs avancent sur de nouveaux sujets. Changer la société à petite échelle, partager ce qui marche, ce qui frotte, de manière précise et sensible, ça ouvre un champ pour trouver des modèles équilibrés pour demain!

Ensuite, quelques mois plus tard, j’ai pris la balle au bond avec Timothé J pour animer les « comme un lundi » (un temps mensuel sur la documentation des réseaux régionaux) ça se passe super bien en co-animation. Ayant préalablement identifié des sujets d’intérêts issus des remontées des membres de Sud Tiers-Lieux, ça me permet de proposer des sujets de réflexion, discussions, partage et remontées d’expériences des différents réseaux, et donc de recueillir des expériences croisées et de les documenter à nouveau sur Movilab. Ça fait gagner du temps aux réseaux, leur permet de se connaître, de partager leurs expériences, leurs ressources mais également de les faire monter en compétence. Ces temps sont précieux et je pense qu’ils peuvent bénéficier à tout le monde ! Par exemple, je viens d’animer un atelier sur le burn-out militant en Tiers-Lieu, et j’espère pouvoir faire remonter la richesse de ce travail dans le groupe soin en inter-réseau et pouvoir le documenter.

Finalement, au fil de mes expériences professionnelles j’ai construit une posture et une démarche de documentation que je précise actuellement dans un travail de réseau, d’animation (je me suis formée récemment à Animacoop), de partage de compétences et d’expériences (en me formant sur Movilab).

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