Point d'étape Fabrique à communs des tiers-lieux 2023

De Movilab
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Des travailleurs et travailleuses des communs et des tiers-lieux ont essayé de soutenir le développement des ressources libres et ouvertes utiles aux tiers-lieux. En contribuant à quelques communs d'abord puis en cherchant à développer des outils qui soutiennent les communautés. Ce travail a essentiellement été portée par LA COMPAGNIE DES TIERS-LIEUX depuis 2019. En 2024 ce sera à un nouveau collectif national de poursuivre les efforts ! 🚀

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Nous cherchons à connaître un maximum de ressources libres et ouvertes utiles au faire tiers-lieux. Les défis, les envies et les problèmes que rencontrent les collectifs sont innombrables.

Le premier travail c'est l'enquête. Les travailleurs et travailleuses sont présents sur plusieurs espaces d'échanges, forums et lancent des appels lorsque les besoins se présentent.

ℹ Où déposer l'information ?

Lorsque l'on identifie une ressource intéressante il faut informer la communauté tiers-lieux. Nous utilisons l'espace de documentation Movilab ou le réseau Communecter pour pouvoir ensuite partager ses informations au moment opportun. Un travail mené de longue date par des commoners comme Sarazin Simon.

⛔ A quoi bon cartographier ?

On constate que ces informations sont peu accessibles pour la majorité des tiers-lieux. Ils ne savent pas qu'ils peuvent trouver l'information sur ces espaces et lorsqu'ils les cherchent ils ne trouvent pas forcément les ressources en question. De nombreuses sensibilisations aux pratiques de documentation et des formations ont donc été déployées par la Fabrique à Communs ou des réseaux comme RELIEF, les tiers-lieux en AuRA.

Malheureusement, même lorsqu'ils trouvent, les informations récoltées permettent rarement un passage à l'action.

✅ Comment récolter les bonnes informations ?

Les acteurs ont besoin de savoir comment se saisir de la ressource. Combien de temps cela prend, quel niveau de complexité, qui appeler pour être accompagné, combien ça coûte. Et les acteurs de la coopération ont envie de savoir quel est l'état de santé de la ressource et quelle est la dynamique actuelle pour savoir dans quelles mesures en faire la publicité. Plusieurs grilles de qualification ont ainsi été développées en fonction de la nature de la ressource (outil numérique, communauté d'entraide, etc.)

📯 Comment rendre ces informations plus accessibles ?

Ce sera l'objet du prochain épisode. 🤓

Cette étape menée par Louis Derrac, Poggioli Alice et Armonia Pierantozzi avec le soutien de Thomas KACZMAREK a permis de mesurer la difficulté de l'exercice et la grande richesse des communs. Au delà des informations ce sont les liens et les relations entre acteurs de l'écosytème qui sont à tisser et consolider dans la durée.

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Dans le premier épisode nous avons rencontré des difficultés à identifier et qualifier les communs, comment aider désormais les tiers-lieux à s'en saisir ?

📚 Des catalogues, encore des catalogues...

Le premier réflexe est de vouloir produire un catalogue. Il en existe de nombreux ; Framasoft, MOVILAB.org, etc. Nous identifions un manque ; le comment et surtout les personnes à appeler, le contact, la relation.

🧭 L'aiguillage et l'inventaire.

Le choix d'une catégorisation par actions (gérer, développer, travailler, animer, documenter) nous invite ensuite à ajouter des FAQ par domaines pour stimuler les réflexions sur les enjeux et usages avant de penser aux outils. Deux formats sont prototypés ; une gare d'aiguillage et un catalogue.

🔬 Dans les mains des tiers-lieux

Les premiers tests ne sont pas concluants. Plusieurs paramètres varient fortement en fonction des participants ; la sensibilité aux communs, le niveau de maturité du projet, les compétences métiers, etc. Les contenus ne sont pas vraiment adaptés aux porteurs de projets présents.

📜 Conclusion de cette première étape

L'équipe partage le constat que c'est la rencontre, l'échange puis l'aiguillage des personnes qui fonctionne. Ils font l'hypothèse qu'il vaut mieux disposer d'aiguilleurs qui connaissent les problématiques et l'écosystème plutôt que d'investir dans une plateforme et des contenus autonomes.

🔭 La suite

En 2024, nous souhaitons former et outiller une équipe d'aiguilleurs et d'aiguilleuses qui viendront soutenir les réseaux régionaux pour accompagner les tiers-lieux vers les ressources communes. Ces personnes devront connaître un maximum de communs et surtout être en lien avec les personnes capables d'aider les lieux dans l'accès à ces ressources.

Cette étape a été menée par Pierre Trendel, Rémi VANDEWEGHE 🌍 et Benoît DE HAAS avec le soutien de Perrine Thébault 🎶.

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Dans les précédents épisodes nous cherchions les communs et les meilleurs moyens d'aiguiller les tiers-lieux vers eux. Parlons aujourd'hui du soutien à l'émergence de communs et des approches pour financer les communautés.

🔐 Des communs en réponse aux défis des tiers-lieux

Cette année la fabrique a tenté d'impulser la mise en route de communautés autour de la facilitation en tiers-lieux avec Yann Le Beguec et Charlotte Fagot ou de la communication avec Estelle Schoen. Nous avons lancé des appels ou été interpellé. La fabrique a aussi travaillé avec des communautés sur les féminismes avec Mihaela Cretu, la documentation avec Marie DARUL, les modèles contributifs avec Maïlis Renaudin ou les outils de gestion avec Charles-Henri Decultot.

👯 Entreprendre collectivement...

Les personnes motrices sur les défis identifiés disposent d'un budget contributif d'amorçage d'environ 2000€. Elles rejoignent les espaces de coopérations en ligne et peuvent s'appuyer sur les membres de la fabrique pour trouver des contacts, pour se former, s'outiller et pour interpeller les tiers-lieux. Leur mission est d'organiser des temps de rencontre et de travail, d'identifier les priorités mais aussi d'aller chercher des premiers financements.

😰 ...c'est compliqué

Ces ingrédients n'ont pas encore permis d'enclencher une dynamique pérenne. Ces processus sont fragiles et prennent du temps pour tisser les liens et créer de la confiance entre les contributeurs. Les petits budgets d'amorçage n'ont pas permis aux personnes les plus motivées de s'engager pleinement et de se projeter.

💸 Financer les communs

En 2021 la fabrique à communs avait organisé une campagne de cofinancement pour faire de la sensibilisation et récolter des fonds pour rétribuer les contributeurs. 𝘼𝙙𝙤𝙥𝙩𝙚𝙪𝙣𝙘𝙤𝙢𝙢𝙪𝙣 avait été plutôt bien reçu sur le fond mais les tiers-lieux avaient peu financé les communs proposés.

L'ADEME a organisé deux sessions d'appel à communs et a financé MOVILAB.org.

Sarazin Simon travaille avec Communecter sur un outil et une méthodologie en partant des besoins jugés prioritaires par les tiers-lieux eux-mêmes. Lien vers discussion Forum

🔮 On va y arriver un jour ?

Il reste du chemin à parcourir pour qu'un écosystème soutienne de manière fluide les personnes qui entreprennent vers les communs.

Mais de plus en plus d'acteurs et d'institutions souhaitent modifier leurs approches et soutenir les communs et les coopérations plutôt que de mettre en concurrence les projets. En 2024 les ingrédients sont réunis pour que l'on réussisse à organiser un appel à communs des tiers-lieux 🤞 . On en parle le 5 décembre à Paris.

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Dans les précédents épisodes nous cherchions les communs et les meilleurs moyens d'aiguiller les tiers-lieux vers eux puis nous nous sommes penchés sur le soutien à l'émergence et le financement des communautés.

🛤 Et maintenant qu'est ce qu'on fait ?

LA COMPAGNIE DES TIERS-LIEUX invite les acteurs des tiers-lieux à se saisir des questions que nous avons explorées et à coporter le travail de soutien aux communs des tiers-lieux. La fabrique à communs organise ainsi avec l'Association Nationale des Tiers-Lieux et France Tiers-Lieux un séminaire de travail avec un maximum d'actrices et d'acteurs le 5 décembre à Césure dans l'optique d'élargir le cercle des travailleurs et des soutiens.

🕸 Continuer lentement partout ou concentrer les efforts ?

Nous nous poserons la question de l'adéquation entre tisser progressivement des liens de confiance via des petits projets dans de nombreux espaces de l'écosystème et réaliser des efforts importants sur quelques priorités collectivement identifiées.

🔗 Une communauté d'aiguilleuses et de compagnons.

Démultiplions les rencontres pour parler des communs et inciter les tiers-lieux et leurs acteurs à leur usage et aux contributions. Nous imaginons constituer progressivement une communauté d'intervenant·e·s pour animer ces temps, écouter les besoins et projets et orienter vers les personnes ressources et les communs. Comment outiller aux mieux ces ambassadrices ? Comment bâtir cela avec les réseaux régionaux et les acteurs de l'accompagnement dans l'ESS ?

Alors vous le sentez comment 2024 ? Plutôt 𝙘𝙤𝙢𝙢𝙪𝙣𝙨 𝙙𝙚𝙨 𝙩𝙞𝙚𝙧𝙨-𝙡𝙞𝙚𝙪𝙭 ou 𝘤𝘩𝘢𝘤𝘶𝘯 𝘱𝘰𝘶𝘳 𝘴𝘰𝘪 𝘥𝘦𝘴 𝘭𝘪𝘦𝘶𝘹 𝘤𝘰𝘮𝘮𝘦 𝘥'𝘩𝘢𝘣'?

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