L'urbanisme durable : au service de la performance économique de Sophia-Antipolis

De Movilab
Aller à :navigation, rechercher

Présentation de notre problématique[modifier | modifier le wikicode]

La problématique que nous avons choisi de développer est la suivante :
L'urbanisme durable : au service de la performance économique de Sophia-Antipolis

Notre dossier de production[modifier | modifier le wikicode]

Dossier de Production

Notre reportage[modifier | modifier le wikicode]



Nous tenons à remercier chaleureusement la Communauté d’Agglomération de Sophia Antipolis, la fondation de Sophia Antipolis, Serge Bibet (directeur développement durable CASA), le Centre Scientifique et Technique du Bâtiment, Axun et WTC

Notre article journalistique sur la problématique[modifier | modifier le wikicode]

L'urbanisme durable : au service de la performance économique de Sophia-Antipolis

Texte alternatif
Le Groupe 74 devant l'entrée de la CASA - 13 Novembre 2013


Aujourd’hui, nous allons mettre en corrélation l’urbanisme durable à Sophia-Antipolis et la performance économique de la technopole, pionnière dans la protection de son environnement, véritable puits d’innovation. Quel est le vrai visage de Sophia-Antipolis ?

Dès les premières recherches, le constat a été sans appel : une architecture incorporée au paysage, des panneaux solaires à perte de vue, nous ne nous étions pas trompés sur la question. Notre première étape a été de rechercher Le Contact qui répondrait le mieux à nos attentes. Parmi nos interlocuteurs, nous pouvons citer La Fondation Sophia-Antipolis, qui nous a fourni de précieux documents concernant l’architecture sophia-antipolitaine, la Mairie de Valbonne, qui nous a gracieusement reconduits vers la CASA (Communauté d’Agglomération de Sophia Antipolis) et enfin, Mr Bibet, Directeur de l’Aménagement Environnement & Connaissance du territoire, véritable expert dans le domaine.

Par « urbanisme durable », nous entendions la diversité des bâtiments répondant aux normes environnementales ainsi que les modes de transport sur la technopole. Nous pensions que la performance économique consistait en la réduction de leurs factures énergétiques grâce à leurs infrastructures. Après recherches, nous avons constaté que cette performance économique n’était pas quantifiable, mais intimement liée à une dimension sociale, à savoir la performance des employés dans un cadre durable.

Serge Bibet a enrichi notre étude en mettant en avant l’aspect social de la technopole. En effet, selon lui, créer une zone d’échanges dynamique aux loisirs divers serait une des raisons pour laquelle la technopole bénéficie d’une attractivité au-delà des frontières. Le projet Côte 121, base fondatrice du projet Sophia 2030, met bien en relief la boucle de mobilité nécessaire à la vie de la technopole et de ses habitants. En 15 minutes, un citoyen de la technopole pourra se déplacer, se loger, se divertir et consommer.

Ce projet permet de ne plus cantonner Sophia-Antipolis dans un lieu de travail au milieu des pins. Depuis 1968, date de la Charte d’Aménagement de la technopole, une règle a toujours été en vigueur : celle du "2/3, 1/3". Un tiers est réservé au développement économique (constructions, locaux) et les deux autres sont alloués à la préservation de l’écosystème sophia-antipolitain. Cependant, nous avons constaté avec stupeur qu’en 45 ans d’urbanisation, la totalité du tiers n’a pas encore été utilisée.

Ainsi, Sophia-Antipolis attire encore, et non plus seulement des entreprises du secteur R&D et informatique. Elle peut se vanter aujourd’hui de diversifier sa « pépinière » d’entreprises tout en offrant un environnement toujours qualitatif. Récemment, des entreprises telles qu’Intel, Samsung et Cap Gemini, ont fait le choix de l’implantation à Sophia-Antipolis. Aujourd’hui, résider à Sophia-Antipolis, ce n’est plus faire le choix de la discrétion et de la tranquillité loin de la ville et cela, les entreprises l’ont bien compris.

En revanche, Sophia-Antipolis est victime de son manque d’accessibilité. Trafic, embouteillages, réseau de transports en commun sous-développé, tous ont un impact négatif sur sa performance économique et sa volonté de s’afficher comme une technopole durable. En effet, le contraste est saisissant : pots d’échappement/panneaux solaires. Les infrastructures restent insuffisantes sous prétexte de vouloir à tout prix conserver un décor agréable mais artificiel (rappelons que la forêt de pins a été bâtie de la main de l’Homme). Sophia-Antipolis est actuellement un lieu de passage, mais pas encore un lieu de vie.

La technopole, si elle veut rester performante, doit informer ses citoyens et se positionner différemment. En effet, lors de micro-trottoirs, les personnes sondées étaient plus à même de répondre sur le lieu agréable et ensoleillé. A l’avenir, Sophia-Antipolis devra rester cohérente avec son décor et tenter d’attirer non seulement des travailleurs, mais également une plus large palette de personnes.

Sources:

CASA

Sophia-Antipolis: 40 ans d'architecture - Richard Scoffier

Comment réconcilier économie et environnement ? - Paul Hawken Amory & hunter Lovins

L'Express: Quel avenir pour Sophia-Antipolis ?


--Tancrède Bessis (discussion) 25 novembre 2013 à 13:08 (CET)

Learning log : quels sont nos apprentissages lors de ce cours ?[modifier | modifier le wikicode]

1) En quoi ce cours vous donne t-il une nouvelle compréhension du business en général ?

Johanna : La vision du business en général que j'ai pu déceler, c'est que les entreprises font tout aujourd'hui pour demeurer les meilleures dans le domaine du développement durable. Au niveau de la société, on a remarqué en interrogeant les gens qu'ils sont de plus en plus sensibles à cela.

Manon : J'ai appris a travers ce cours que le business est un univers qui offre un large panel de secteurs d'activité et de métiers. En cherchant notre problématique, nous avons pu remarquer que tout ces secteurs d’activité pouvaient avoir un lien avec le développement durable. Cela m'a démontré que la société a réellement la volonté de faire des efforts, même si la plupart des personnes n'ont pas encore pris conscience des importantes démarches à entreprendre.

Coline : Je n'ai pas l'impression d'en avoir appris davantage sur le business en général, sachant qu'il ne dépend pas seulement du développement durable, de même concernant la société. J'ai un certain avis sur le développement durable et ce cours ne pas pas permis de le remettre en question.

Arnaud : Concernant la compréhension du business, ce cours m’a permis de mieux comprendre l’importance du développement durable et tout ce qui ai mis en place au sein de l’entreprise. Avec les micro trottoirs, j’ai compris que les gens étaient relativement peu informés mais souvent intéressés par le développement durable.

Tancrède : Le fait que ce cours soit basé sur l’action est original. L’investigation et un apprentissage pratique (sur le terrain) révèlent beaucoup du business en général.

2) Qu'avez vous le plus appris dans le cadre de ce cours ? Pouvez-vous formuler les compétences acquises ?

Johanna : Ce que j'ai compris, c'est qu'il y a de nouveaux enjeux et beaucoup de choses qui se passent sans qu'on le sache autour de nous . En terme de compétence je dirais avoir acquis des compétences sur l'urbanisme et sur les normes en général du bâtiment et de l'aménagement .

Manon : A travers ce cours, j'ai pu approfondir mes compétences lors de l’écriture du synopsis qui ne fut pas évident de respecter a la lettre et en matière de montage vidéo. J'ai donc acquis les compétences suivantes : - Ecriture d'un synopsis - Réalisation d'une interview - Post-production

Coline : Je dois avouer que ce cours ne m'a pas beaucoup apporté, et ce du fait qu'il n'y ai pas vraiment eu de cours à proprement parlé. En revanche, il a permis de travailler en groupe, ce qui est relativement intéressant.

Arnaud : Ce cours m’a appris à mieux comprendre les enjeux du développement durable au sein de l’entreprise. Compétences acquises en matières d’urbanisme durable, des normes légales obligatoires en matières d’implantation à Sophia-Antipolis.

Tancrède : Ce que j’ai le plus appris concerne le travail d’équipe pour un résultat final particulier : une vidéo. J’ai beaucoup appris en montage vidéo, en rédaction journalistique et en organisation.

3) Comment avez-vous vécu cette nouvelle expérience d'apprentissage ? De qui avez vous le plus appris (de vos pairs ? de l'interviewé ? De vos profs ?) ?

Johanna : J'ai vécu cela un peu difficilement car trop de choses à ingérer d'un coup ( wiki, skem...) tout en essayant de faire notre réel travail à côté. Celui dont j'ai le plus appris est clairement Serge Bibet avec qui on a pu discuter longuement avant et après l'interview.

Manon : Concernant cet aspect, j'ai beaucoup appris grâce a notre interview qui nous a délivré un maximum d'information mais aussi grâce aux profs et la plateforme ou tout était bien expliqué.

Coline : J'ai apprécié devoir travailler avec mes camarades, et j'ai beaucoup appris d'eux. J'ai également bien entendu appris de Serge Bibet concernant le développement durable à Sophia-Antipolis.

Arnaud : J’ai été plutôt enthousiaste au début à l’idée de créer une vidéo mais très vite la somme de travail a été importante et mal répartie. J’ai de plus beaucoup appris de la personne interviewée qui a répondu parfaitement à notre problématique.

Tancrède : J’ai bien vécu cette nouvelle expérience d’apprentissage, et plus particulièrement la liberté et la confiance qui nous ont été offertes. J’ai également beaucoup appris de mes pairs (leurs personnalités, leurs compétences respectives…)

4) A quel pourcentage estimez vous avoir utilisé les ressources du wiki et les liens associés (inférieur à 25%, entre 25% et 50%, entre 50% et 75% ? Au delà de 75%)? Qu'est ce qui a été le plus utile pour vous ? Si faible utilisation, pourquoi ?

Johanna : Je dirais avoir utilisé le wiki entre 25% et 50% car je trouvais utiles les explications concernant le tournage ainsi que le point de vue des camarades. En revanche je n'ai pas prêté attention aux autres liens ne concernant pas la mise en place pure et simple de la vidéo.

Manon : Entre 25% et 50%, car habitant à la résidence du Skema de Sophia-Antipolis depuis la rentrée, je n'ai pas accès à Internet chez moi... J'ai donc du passer beaucoup de temps à l'école pour pouvoir accéder aux ressources mais cela a limité mon utilisation.

Coline : Entre 25% et 50%, le plus utile concernait les articles de précision sur chacune des étapes à franchir.

Arnaud : Ente 25 et 50%, le wiki est plutôt une bonne idée mais assez complexe à utiliser. Je trouve le système de skem compliqué et inutile pour ce projet.

Tancrède : En tant que jardinier wiki, j’ai utilisé entre 50% et 75% des ressources wiki. Les ressources les plus utiles concernaient pour ma part l’espace collaboratif des jardiniers wiki.

5) Ce cours a-t-il eu une influence sur vos pratiques collaboratives intra et inter groupes dans le cadre d'un projet comme celui ci ? Quel a été l'apport de la bourse de compétences ? Comment les compétences ont-elles circulé ?

Johanna : Au niveau du comportement intra groupe mon comportement n'a pas changé avec ce cours. J'avoue que la bourse de compétences ne m'a rien apporté et que peu de gens s'y rendaient et s'investissaient réellement dans l'échange de skems. Nous n'avons pas besoin d'utiliser une "monnaie" pour s'entraider.

Manon : Je fus responsable de la Banque et donc du transfert de compétences et j'ai trouvé cela inutile. En effet, ayant acheté une compétence juridique à un autre groupe, je n'ai jamais eu de retour de la part de ce groupe, même après avoir envoyé un e-mail. Cela m'a donc bloqué dans mes démarches. De plus, concernant le prêt de matériel je trouve cela un peu risqué, les caméras sont des objets onéreux, il est donc délicat de proposer cet objet en échange.

Coline : La communication au sein du groupe a été bonne et efficace, en revanche elle ne l'a pas été avec les autres groupes. Nous avons proposé certains services, mais personne ne s'est manifesté pour en bénéficier, et nous avons également essayé d'en acheter, mais nous n'avons jamais eu de retour. Je ne trouve pas que la bourse de compétences ait un intérêt particulier, d'autant plus que peu de groupes s'en sont servi sérieusement.

Arnaud : Non, la collaboration inter groupes a été presque inexistante, nous avons proposé des services sur la skem’banque sans aucune réponse… Ainsi la bourse de compétences n’a pas été d’une grande utilité car les groupes n’ont pas tous joué le jeu.

Tancrède : La communication intra a très bien fonctionné. Cependant, la communication inter était presque inexistante. En effet, nous avons tenté à plusieurs reprises d’échanger et de partager avec les autres groupes, sans grand succès.

6) Quelles sont vos critiques et suggestions d'amélioration pour ce cours ?

Johanna : Je trouve que ce cours est une bonne idée. l'idée de partage et de la vidéo nous pousse un peu dans nos retranchements et aller au contact des gens a été très agréable. En suggestion d'amélioration je penserais enlever le système des skems et trouver un autre moyen plus lucratif de s'aider entre nous.

Manon : Je trouve ce cours interactif intéressant dans son organisation et son e-encadrement mais il aurait été appréciable d'avoir un entretien individuel pour chaque groupe avec un professeur afin de définir la problématique.

Coline : Si le but du cours est d'apprendre aux élèves ce qu'est le développement durable et ce qu'il implique, il serait nécessaire de proposer des "cours" à proprement parler. Le principe de monter une vidéo n'est pas le plus intéressant, car nous perdons beaucoup de temps à la monter. De plus, cela nous permet seulement de nous pencher sur une seule problématique. Il serait peut-être plus pertinent de visionner des reportages en cours, qui traitent chacun une problématique différente, afin d'élargir nos connaissances et d'avoir une vision plus précise du développement durable et de tout ce que ce terme englobe.

Arnaud : Je trouve le système de notation sur la vidéo plutôt subjectif. Il faudrait répartir la note de manière plus équitable et sur des travaux plus divers (pas seulement la vidéo).

Tancrède : Le cours pourrait être plus égalitaire : en effet le type de matériel utilisé pourrait être mieux encadré comme la qualité de la caméra et du micro. Cependant, ce cours est très original et créatif.

Retour vers la page d'accueil du cours

Commentaire du professeur[modifier | modifier le wikicode]

Bon sujet, bien traité. Très bonne intro vidéo! Bonne investigation également!

Soutenir Movilab

Vous pensez que nous allons dans le bon sens ? Si vous en avez l'envie nous vous invitons à nous rejoindre ou à faire un don.