Impact du DD sur l'image de marque d'un club sportif

Présentation de notre problématique

La problématique que nous avons choisi de développer est la suivante :

Face à l'émergence de nombreuses enseignes sportives, chacune d'entre elles a besoin de se différencier pour faire face à la concurrence. Avec une clientèle de plus en plus encline aux pratiques écologiques et sensible à la nouvelle tendance d'"un esprit sain dans un corps sain", il peut être judicieux d'aborder l'aspect écologique dans une salle de sport : il s'agit de faire du développement durable un avantage concurrentiel.

Les clubs de gym ont-ils besoin de s'inscrire dans une démarche éco-responsable pour développer leur image de marque et ainsi créer un nouveau modèle économique, actuellement au ralenti dans ce secteur?

Notre reportage

Nous tenons à remercier chaleureusement Stéphanie de paw et le club de gym Fitness Parc de Lille pour son implication dans notre projet!

Notre article journalistique sur la problématique

Les clubs de gym ont-ils besoin de s'inscrire dans une démarche éco-responsable pour développer leur image de marque et ainsi créer un nouveau modèle économique, actuellement au ralenti dans ce secteur?

Avec le sport et la santé en tête des listes des bonnes résolutions chaque année, janvier voit les inscriptions en salle de sport monter en flèche. On se sent tous bien après une bonne séance de gym, pourquoi ne pas se sentir encore mieux en le faisant dans une salle de sport qui fait de son mieux pour protéger l’environnement?

Il est possible d’allier innovation, santé, rendement et protection de l’environnement. On ne mesurera bientôt plus les calories dépensées mais les watts créés et l’énergie alors récupérée !

• Pourquoi cette question est-elle importante ?

Le sport, la santé et l’environnement vont souvent ensemble. Tout nous incite aujourd’hui à prendre de plus en plus conscience de notre impact laissé sur l’environnement, de changer nos habitudes au profit d’une consommation plus éco responsable.

Ce raisonnement constitue la base de l’invention des green gym, qui utilise les vélos et tapis roulants pour produire de l’énergie. En effet, à l’origine, son inventeur, un Français nommé Lucien Gambarota inventa ce système afin de régler les problèmes de surconsommation des salles de sport de Hong-Kong, où il vit depuis 20 ans. Cette idée novatrice et originale devait selon lui « faire prendre conscience à ceux qui fréquentent ces salles du coût de l’électricité, de la difficulté physique à la produire » en les déculpabilisant, puisqu’ils auraient le sentiment de faire quelque chose pour améliorer la situation (30% de l’électricité de Hong-Kong par dans les climatiseurs).

S’inscrire dans une telle démarche est aujourd’hui un enjeu pour de nombreux chefs d’entreprise. Certaines salles de sport et leurs entrepreneurs réussissent à prouver que cette adéquation est possible avec l’éco-fitness. L’écologie peut être un nouveau mode de différenciation, une nouvelle façon de se créer une image et d’attirer davantage de consommateurs, même des « non sportif », qui trouverait alors une motivation nouvelle à faire du sport…

• Quels sont les éléments de réponses à notre problématique ?

Adam Boesel en est l’exemple parfait, il a réussi à transformer une salle de sport grande consommatrice d’eau, d’électricité et de produits d’entretien en une salle de sport totalement « Green ». Green Microgym récupère ainsi 36% de son électricité et d’autres précurseurs se sont à leurs tours lancés non seulement aux Etats-Unis mais aussi à Hong-Kong et en Nouvelle Zélande. À plein régime, les vélos elliptiques peuvent produire jusqu’à 2000 watts par heure, soit 40 heures d’ordinateur portable, 17 heures de télévision écran plat ou encore 6 heures de machine à laver.

Par ailleurs, la salle de sport d’Adam Boesel à Portland ne coûte pas forcément plus cher qu’une autre, soit 40$ par mois. Perdre du poids et protéger l’environnement ne coûte pas plus cher et le rendement en est d’autant plus important financièrement et environnementalement parlant. Les étudiants pourraient alors eux aussi se tourner vers ces nouvelles salles de sport.

De plus, comme nous le prouve notre reportage, les salles de sport ont réellement conscience qu’une dimension « écologique », protectrice de l’environnement pourrait être un véritable atout et faire parti des éléments que les consommateurs prennent en considération pour choisir leur salle : à côté du prix, de l’amplitude horaire et de la qualité des machines à disposition. Cependant, le seul frein à ce projet semble les forts investissements et coûts des travaux, des nouvelles installations…

• Suite à ce reportage, de nouvelles questions peuvent se poser :

Ce nouveau genre de salle de sport ne pourrait à son tour être présent en France, créant ainsi un Nouveau Business Model pour les salles de sport ? Il serait aussi intéressant de se demander si cette démarche inciterait les étudiants à prendre davantage conscience de l’environnement et si cela les pousserait à s’inscrire dans un green center plutôt que dans une salle de sport lambda.

• Sources :

Vidéos : http://www.youtube.com/watch?v=NWV0fYZrV0s&feature=youtu.be
http://news.bbc.co.uk/2/hi/americas/7735256.stm
http://www.youtube.com/watch?v=GDU72PD3vIs#t=16

Articles : http://www.thegreenmicrogym.com/the-story-of-the-green-microgym/
http://edition.cnn.com/2010/HEALTH/04/22/green.gym.conservation/index.html
http://www.20minutes.fr/planete/660844-planete-les-salles-gym-recuperent-energie-sportifs-produire-electricite

Learning log : quels sont nos apprentissages lors de ce cours ?

Questions :

1) En quoi ce cours vous donne-t-il une nouvelle compréhension du business en général ? Et plus largement de la société ?

2) Qu'avez-vous le plus appris dans le cadre de ce cours ? Pouvez-vous formuler les compétences acquises ?

3) Comment avez-vous vécu cette nouvelle expérience d'apprentissage ? De qui avez-vous le plus appris (de vos pairs ? De l'interviewé ? De vos profs ....)

4) A quel pourcentage estimez-vous avoir utilisé les ressources du wiki et des liens associés (inférieur à 25% entre 25 et 50%, entre 50 et 75% ? Au-delà de 75%) ? Qu'est ce qui a été le plus utile pour vous ? Si faible utilisation, pourquoi ?

5) Ce cours a-t-il eu une influence sur vos pratiques collaboratives intra et inter groupes dans le cadre d'un projet comme celui ? Quel a été l'apport de la bourse de compétences ? Comment les compétences ont-elles circulé ?

Réponses :

      Samar :

1) J’ai pu réaliser grâce à ce cours à quel point le développement durable est devenu un outil important pour les entreprises. En effet, c’est devenu un moyen d’avoir un avantage compétitif, d’augmenter sa notoriété. La plupart des entreprises l’utilisent pour donner une meilleure image aux citoyens mais certaines le font par « obligation » et n’en sont pas forcément convaincues. La population a de plus en plus conscience de l’enjeu et de l’importance du développement durable au sein de notre société, mais du travail est encore à faire pour des entreprises qui utilisent le développement durable juste pour se donner bonne conscience.

2) J’ai surtout pu apprendre à travailler en équipe, à m’organiser, et à tourner des séquences vidéo. Nous avons également du aller à la rencontre de personnes pour nous aider (interview des passants dans la rue, une directrice de salle de sport). En regardant les vidéos des autres groupes, on en apprend de plus en plus sur le développement durable et on peut réaliser à quel point c’est devenu un outil fort et efficace pour les entreprises.

3) J’ai beaucoup aimé le côté pratique de ce cours : devoir écrire un scénario, tourner des séquences vidéos, faire des interviews… c’était une expérience vraiment enrichissante et agréable. J’ai beaucoup appris de la personne interviewée (la directrice de la salle de sport).

4) Pourcentage inférieur à 25%.

5) Dans le groupe, chacun avait ses propres compétences et ses qualités : il y en avait un doué pour les montages vidéo, un autre à l’aise devant la caméra, un autre qui savait bien rédiger des articles… Nous étions une bonne équipe et en mélangeant nos savoirs, il y a eu une réelle cohésion et une complémentarité des connaissances et compétences. Ce fut très instructif et enrichissant pour nous tous.

       Justine :

1) Ce cours nous a permis de comprendre les enjeux et difficultés qui résident dans l’application des démarches éco responsables dans les entreprises. Cette notion qui s’apparente à un nouveau business model avait déjà été introduite et expliquer dans mon Bachelor, j’avais donc déjà pris connaissance des points traités dans ce cours lors de mes précédentes études.

2) Ce que j’ai le plus appris a été en regardant les vidéos des autres étudiants, pouvant alors en apprendre davantage sur les spécificités de plusieurs entreprises et sur différents thèmes (immobilier, grande distribution, bien-être au travail, gâchis alimentaire etc.). Par ailleurs, j’ai pu à la fois découvrir et approfondir notre sujet : les salles de sport green qui m’étaient totalement inconnues. Les compétences développées restent celles relatives au travail en groupe, l’organisation ainsi que la cohésion.

3) J’ai appris énormément grâce à l’interview de la directrice de la salle de sport, elle a su nous donner son point de vu sur un projet assez complexe car il traitait d’une innovation pour le marché français. Afin de traiter au mieux notre sujet j’ai pu approfondir mes recherches en trouvant des articles et vidéos sur internet ; me permettant alors d’apprendre énormément sur ce sujet.

4) Inférieur à 25%. J’ai uniquement utilisé le wiki pour connaître les deadlines ou les consignes. Je pense que nous n’avons pas vraiment perçu la « réelle » utilité du Wiki ou encore de SkemBanque. Par ailleurs, n’étant pas habituée à utiliser ce typer de plateforme « communautaire », j’ai peut-être sous-estimée l’utilité de cette dernière.

5) Je pense que nous étions assez complémentaires dans notre groupe. Nous avons tous participé au projet et nous avons partagé nos connaissances sur le sujet et sur la façon de faire. Ce projet n’a pas eu d’influence sur mes pratiques collaboratives, la satisfaction était que tous les membres étaient investis, ce qui est beaucoup plus plaisant que d’avoir des « passager clandestins ». De plus, j’ai trouvé la façon d’aborder ce cours intéressante car différente des méthodes d’apprentissage des autres cours : vidéo, interview, etc.

      Aude :

1) Ce cours m’a permis de me rendre compte de la nécessité d’intégrer dan un business model les notions de développement durable, écologie qui sont des enjeux majeurs. Au niveau de la société, je pense que depuis quelques années, les citoyens ont compris que consommer différemment est devenu primordial.

2) Dans le cadre de ce cours, j’ai appris plusieurs choses. Tout d’abord, à effectuer la réalisation d’un véritable reportage, chose que je n’avais jamais effectué auparavant. Le travail en groupe, la patience, le sérieux ainsi que le professionnalisme tout au long de notre tournage (interviews…). De plus, il a fallut être très rigoureux en respectant scrupuleusement les étapes et les deadlines du projet.

3) La personne qui m’a appris le plus de chose dans ce projet est très certainement le responsable du club de gym que nous avons interviewé. En effet, nous lui avons présenté notre projet, et elle a su nous donner son avis vis-à-vis de son propre club et des attentes de ses clients. Aussi, nos recherches complémentaires sur d’autres club de gym (vidéo, articles…) m’ont également aidé à approfondir son interview.

4) Inférieur à 25%. Je n’ai presque pas utilisé le wiki, dans notre groupe, nous avion tous des postes bien différents et je trouve que la personne la plus à même d’utiliser les ressources du wiki était notre jardinier qui maîtrisait bien cette plateforme.

5) Dans ce projet, comme nous avons eu la possibilité de nous même créer notre groupe, le projet s’est très bien déroulé. Nous avons réalisé notre reportage dans la bonne humeur, chacun s’est investi et je pense qu’on le ressent en regardant notre vidéo. En effet, nous avons pris du plaisir à travailler ensemble sur ce sujet que nous avons tous choisi.

    Othmane :

1) Ce cours nous a permis de comprendre les enjeux du développement durable non seulement dans la vie de tous les jours mais aussi appliqués à un projet précis. La compréhension du développement durable dans un business nous a donné une nouvelle vision sur les possibilités que peuvent nous donner un marché spécial, celui de l’écologie, et aussi sur l’intérêt que peut avoir les entreprises et les consommateurs pour ce concept. Les opportunités financières et sociales rendent ce marché très prometteur. J’ai pu réaliser grâce à ce cours à quel point le développement durable est devenu un outil important les entreprises.

2) A travers ce cours, j’ai pu acquérir des compétences précises de travail en groupe, de gestion d’un projet et formation d’une problématique qui ne touche pas seulement à l’intérêt de l’entreprise mais qui pense aussi à des valeurs comme le développement durable. D’un autre côté, j’ai acquis des compétences en montage de vidéo et d’écriture d’un scénario qui pourra toucher et expliquer le concept le plus clairement possible.

3) Cette nouvelle expérience est surtout le fruit d’un travail de groupe avec des personnes qu’on ne connait pas forcément, c’est un exercice d’adaptation a des conditions de travail, en majorité favorable. Aussi le côté pratique du projet m’a apporté beaucoup d’expérience en termes d’écriture de scénarios, de préparation d’une vidéo.

4) Entre 25 et 50%, en étant chargé du montage, je suis allé voir les tutoriels pour faire un bon montage vidéo.

5) Notre groupe était assez complémentaire dans la mesure où chacun avait des compétences précises dans un domaine précis tel que le montage vidéo, l’écriture d’un scénario ou la présentation devant la caméra. Cette complémentarité nous a permis de travailler dans une ambiance relativement sereine.

     Matthias :

1) Ce cours ne m’a pas réellement donné une nouvelle compréhension du business en général, et encore moins de la société. Je pense que nous sommes tours déjà sensibilisé aux pratiques de développement durable.

2) La chose que j’ai le plus appris durant ce cours a été le montage d’une vidéo, car n’ayant pas fait d’études de cinématographie je ne savais pas le faire.

3) J’ai peut-être appris le plus de mes camarades avec qui je travaillais pour la première fois sur un projet.

4) Entre 50 et 75% car j’étais le jardinier durant ce projet.

5) La bourse de compétence n’a pas été réellement utile car compliquée à utiliser puisque de nombreuses personnes souhaitaient utiliser nos compétences au même moment, ou inversement.

Feedback final du professeur

Bravo à votre journaliste : très pro, très convaincante, assertive. Votre générique d’accueil est dynamique et accroche le téléspectateur, c’est un super démarrage. Idem avec l’intro.
L’interview dans la salle de sport est difficile à suivre en raison d’un bruit très présent. L’interview est très prospective malheureusement et ne donne pas vraiment à voir une réalisation effective convaincante (cela pourrait, ce serait bien, je pense que …). Cela ne repose pas sur une expérience réelle mais sur un avis très subjectif sans du coup aucun retour d’expérience. Dommage, il aurait fallu choisir une salle qui est déjà très engagée pour voir le différentiel. La personne interrogée reconnait elle-même ne pas s’être intéressée à la question des machines p.ex. => erreur de casting. Par ailleurs, le centre de Fitness semble ici se positionner sur le prix bas (cfr panneau en arrière fond pendant l’ITW). Comment un tel positionnement peut coexister avec une performance environnementale accrue. Ce lien aurait été intéressant à explorer davantage. Par ailleurs, pendant le débat qui suit, vous allez trop loin dans ce qui a été dit.
Problème dans le montage vidéo – certaines questions posées sont coupées en court de route. Par ailleurs, pourquoi ne pas avoir intégré le micro-trottoir dans votre reportage.
Votre débat reste assez incantatoire et peu étayé, p.ex. sur le retour sur investissement d’une orientation
Votre article wiki aurait pu/dû renforcer cette analyse sans que ce soit réellement le cas. Dommage (+ pas mal de fautes d’orthographe). Par ailleurs, vous soulevez la question d’un nouveau business model : je ne vois pas en quoi cela relève d’un nouveau business model, sauf si le modèle de revenu est profondément modifié, ce qui ne semble pas être le cas. On semble plus être ici dans une logique d’eco-efficience et dans une moindre mesure d’économie circulaire sans impact profond sur le BM.

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