Comment les gérants des stades sportifs intègrent-ils le double enjeu économique et environnemental dans la gestion énergétique de leurs installations ?
Thème: la gestion du développement durable dans les stades sportifs.
Sujet : l’importance de la gestion de l’énergie pour les gérants des stades.
Professeurs référants :Laurence Berlie et Sophie Charles (performance-durable2013@skema.edu; laurence.berlie@skema.edu; sophie.charles@skema.edu)
Groupe 11[modifier | modifier le wikicode]
Le référant caméraman | ||
Le référant chargé de production | ||
Le référant journaliste | ||
Le référant post-production | ||
Le jardinier wiki | ||
Le banquier du groupe |
Présentation de notre problématique[modifier | modifier le wikicode]
D'après le constat du syndicat l'Union des Clubs Professionnels de Football, 53% des clubs français ont instauré un système de tri des déchets dans les stades, 62% permettent l'accessibilité pour les personnes en situation de handicap, et 76% ont réalisé des actions de lutte contre la violence. De plus, un club sur quatre aura réalisé un bilan carbone d'ici fin 2013 et un sur cinq utilise au moins une énergie renouvelable. La volonté des gérants des stades à donner de l’importance au développement durable est en effet de plus en plus forte, tant au niveau du respect de la planète, que du respect de l’environnement social dans une économie de profits. Le club du Havre produit plus d'énergie qu'il n'en consomme grâce aux panneaux solaires installés dans son nouveau stade Océane, l’Olympique de Marseille a généralisé le gobelet réutilisable afin de limiter le gaspillage lors des matchs, le Grand Stade Lille Métropole produit de l’énergie et tente de la conserver grâce à son toit ouvrant, dernièrement l’Alianz Riviera Nice a été nommé comme exemple de stade à énergie positive.
Ces différents travaux ont eu lieu suite à l'observation de tensions auprès du management des stades tant au niveau économique (ex:facture énergie élevée), que écologique (ex: beaucoup de pollutions de différents types comme sonore, déchets, visuelle,...) ou sociale (ex: comportement des spectateurs,...).
La gestion de l’énergie étant l’enjeu le plus courant, nous pouvons nous demander :
Comment les gérants des stades sportifs intègrent-ils le double enjeu économique et environnemental dans la gestion énergétique de leurs installations ?
Notre dossier de production[modifier | modifier le wikicode]
Notre reportage[modifier | modifier le wikicode]
Reportage sur la gestion énergétique des stades sportifs :
Pour visualiser la vidéo en Haute Définition, merci de cliquer sur le lien
Le groupe 11 tient à remercier chaleureusement :
Marina Kiefer, chargée de la communication du stade Allianz Riviera à Nice (Allianz),
Yannick Leborgne, gérant du stade Pierre Mauroy à Lille (Lille Métropole),
Sébastien Vercoutre, responsable exploitation du stade Pierre Mauroy (Lille Métropole),
ainsi que toutes les personnes qui ont bien voulu répondre à nos questions micro-trottoir
sans qui nous n'aurions pu mettre ce projet en place.
Pour information, les interviews concernant le stade Pierre Mauroy à Lille seront retransmises dans notre article journalistique.
Notre article journalistique sur la problématique[modifier | modifier le wikicode]
LA GESTION ÉNERGÉTIQUE DES INSTALLATIONS SPORTIVES, un double enjeu économique et environnemental
Nous pouvons observer que depuis quelques temps les projets de construction de stade se sont fortement multipliés en France. Si l’attribution de l’Euro 2016 à la France y est pour quelque chose, il faut également noter la volonté des gérants de stade de prendre en compte le développement durable dans leur stratégie. Des stades plus modernes mais aussi et surtout plus respectueux de l’environnement, voici un challenge qui a suscité notre intérêt. Ces différents travaux ont eu lieu suite à l'observation de tensions auprès du management des stades tant au niveau économique, que écologique ou social. La gestion de l’énergie étant l’enjeu le plus courant, nous pouvons nous demander :
Comment les gérants des stades sportifs intègrent-ils le double enjeu économique et environnemental dans la gestion énergétique de leurs installations ?
Longtemps et souvent critiqués pour la pollution qu’ils dégagent, il est vrai que les stades de football ont une réputation négative, de « mastodonte polluant et énergivore » comme le disait un de nos
interviewés à Nice. La liste des actes polluants causés par les stades de foot est en effet longue et se traduit par diverses manières.
Nous pouvons citer le grand nombre de voitures et de bus qui transportent les supporters, les journaux, les tracts des programmes tirés en millions d’exemplaires, les déchets,… mais aussi les
spots d’éclairage à ampoules, les enceintes sonores, l’entretien des pelouses…. Ou encore la structure même du bâtiment (perte de chaleur, structure en métal polluant,…).
« Il est clair que la prise en compte de l’environnement dans les stades est primordiale aujourd’hui » nous explique Yannick Leborgne, gérant du stade Pierre Mauroy à Lille. Cela est du, d’après lui, à deux
raisons : la conscience personnelle des gérants et exploitants, ainsi que l’image du stade pour le public, les collectivités et les investisseurs.
Ce problème de l’impact environnemental des stades est donc un challenge important à surmonter pour ses gérants.
De plus en plus de stades sont donc équipés d’installations étudiées pour consommer moins d’énergie, pour en produire, et par conséquent économiser de l’argent. Les solutions sont nombreuses. Par exemple : le
stade Pierre Mauroy à Lille dont l’ouverture a été le 17 août 2012. Ce stade a une grande particularité : son toit ouvrant qui n’est pas seulement un confort des joueurs mais aussi une meilleure gestion de
l’énergie. Sébastien Vercoutre, responsable exploitation du stade, nous explique qu’il y a plus de 160 m² de panneaux photovoltaïques (95 panneaux) et dont l'estimation de production est de 22 000 kWh / an. «
L’utilisation d'onduleurs dynamiques est une première pour un stade, ce qui permet de fonctionner sur le réseau EDF et non sur des groupes électrogènes pendant les manifestations », et cela représente une
économie de GES (gaz à effet de serre) de 200 T de CO2 / an.
S. Vercoutre ajoute que le stade possède aussi des récupérateurs d'énergie sur les fumées des chaudières, représentant un gain énergétique de 46 800 kWh/an. Le stade possède aussi « des pompes à chaleur
air/eau permettant d'assurer le traitement thermique des locaux du stade ». Enfin, la récupération des eaux pluviales a été prévue grâce aux 25 000 m² de surface de toiture et au stockage dans différentes
"cuves" pour plus de 4 000 m3 d’eau (entretien des sols, alimentation des sanitaires, arrosage de la pelouse…
Sébastien Vercoutre précise que le stade Pierre Mauroy utilise aussi d’autres installations comme l’utilisation d'écomatériaux (utilisation du bois dès que possible) respectant divers éco-labels (PEFC, FSC,
Synad Vegetal, Ecophon…) concernant plus de 420 000 m², des vitrages basse émissivité, l’éclairage de sécurité à LED, le suivi des consommations des fluides via Gestion Technique Centralisée sur ordinateur,…
Il ajoute aussi qu’il avait été envisagé l'installation de 2 éoliennes. Mais après avoir étudié la faisabilité technique et économique de l'opération, ceci a été abandonné. Enfin, le responsable nous informe
que ces évolutions techniques (abandon éoliennes, remplacement des panneaux solaires par des récupérateurs d'énergie…) sont le lot habituel de tous les projets, tenant compte des contraintes budgétaires et de
l'affinage progressif des données techniques.
C’est en intégrant toutes ces solutions dans la construction de leurs stades et en suivant les normes ISO 14001 (management environnemental) que les gérants et les promoteurs se voit alors attribuer le label HQE (Haute qualité environnementale).
Un label qui non seulement les aident à faire accepter leurs projets et recevoir des investissements, mais qui traduit surtout une volonté nouvelle d’intégrer le respect environnemental à la passion du sport.
Les enjeux économiques sont aussi de taille : « un lourd investissement de départ mais une rentabilité rapide » selon Yannick Leborgne.
Il serait intéressant d’effectuer le bilan carbone d’un nouveau stade comme l’Allianz Riviera de Nice. Cela comprendrait donc les facteurs des matériaux, des déplacements des supporters, des tracts, des tickets,… beaucoup de facteurs qui ne peuvent entrer en jeu que dans une étude approfondie d’un stade en particulier.
Learning log : quels sont nos apprentissages lors de ce cours ?[modifier | modifier le wikicode]
En quoi ce cours vous donne t il une compréhension du business en général ? Et plus largement de la société ?
Camille : ce cours m’a tout d’abord permis de me rendre compte que la performance durable n’agissait pas seulement au niveau de l’environnement, mais qu’elle touchait également l’économie et les personnes. Cela m’a donc permis d’élargir ma vision du développement durable et donc mon approche. Il ne s’agit pas uniquement de ce soucier de l’environnement mais aussi et surtout des personnes et de leur bien être.
Gautier : Cette expérience m'a fait comprendre qu'aujourd'hui la société a pris conscience de l'importance du développement durable, autant les gérants que les civils interrogés en micros-trottoirs.
Marion : Ce cours nous a permis de voir une autre dimension du business c’est à dire d’intégrer la notion de développement durable dans nos problématiques. J’ai pu aussi apprendre plus largement sur la notion de développement durable.
Max : Ce cours nous contraint d’aller directement au contact des entreprises et nous permet doc de se confronter aux enjeux économiques mais aussi environnementaux et sociaux de la société.
Oscar : Ce cours m'a permis de comprendre les dessous des entreprises, ce qui n'est que rarement révélé au public. Cela m'a permis d'apprendre sur le business en général et en l'espèce, sur la société, connaitre le point de vue des gens sur les stades éco conçus.
Victoria : Ce cours m'a permis de mieux comprendre ce qu'est le développement durable pour les entreprises notamment au niveau social qu'on a parfois tendance à oublier.
Qu’avez-vous le plus appris dans le cadre de ce cours ? Pouvez-vous formuler les compétences acquises ?
Camille : Ce que j’ai principalement appris durant ce cours c’est que le développement durable n’est pas une contrainte mais une responsabilité que chacun se doit d’avoir. De plus respecter l’environnement et les personnes à travers le DD peut se faire de manière amusante.
Gautier : J'ai appris à m'exprimer en public, face à une caméra, ce qui est au premier abord assez stressant.
Marion : J’ai appris surtout plus largement qu’est ce que voulait dire le développement durable. Il faut aussi penser au niveau social et pas seulement que le coté écologie.
Max : Dans le cadre de ce cours, j’ai appris à travailler en équipe, à être pluridisciplinaire. C’est le travail et les efforts de chacun qui permettent de faire avancer le projet. J’ai aussi développé mes compétences dans le développement durable et plus précisément dans la performance durable des stades sportifs quant à leur gestion de l’énergie. Enfin j’ai pu apprécier le fait d’avoir un projet structuré par étapes et dans le but de réaliser un réel montage vidéo.
Oscar : Ayant réalisé le montage de la vidéo, j'ai acquis beaucoup de compétences sur des logiciels spécifiques tels que iMovie ou Photoshop. Par ailleurs, je suis plus pointilleux sur le cadrage et m'intéresse aux différents types de plans sur les films ou les émissions télévisées que je regarde.
Victoria : Dans le cadre de ce cours, j'ai donc beaucoup appris sur l'engagement des stades de football au niveau du développement durable, toutes les nouvelles structures mises en place par ces derniers.
Comment avez-vous vécu cette nouvelle expérience d’apprentissage ? De qui avez-vous le plus appris (vos pairs, interviewé, profs,…) ?
Camille : j’ai beaucoup aimé la manière dont nous avons approché le développement durable. Je retiens de ce cours beaucoup de travail et d’engagement mais aussi beaucoup de plaisir. Les personnes que nous avons interviewé m’ont appris des connaissances en matière de développement durable tant sur le plan professionnel que personnel.
Gautier : C'était une expérience nouvelle pour moi, je n'avais jamais fait cela auparavant. J'ai beaucoup appris des personnes interviewés qui contrairement à ce que je pensais ont réellement un avis sur les questions de société.
Marion : Cette expérience a été pour moi très bénéfique, car j’ai pu me rendre compte de la difficulté à contacter les gens que nous souhaitions interviewer. De plus le travail de groupe a été très intéressant, chacun avait son rôle mais au final on s’est tous entraidés.
Max : J’ai très bien vécu cette expérience originale et qui est réellement actuelle dans le travail collaboratif à l’échelle du groupe, de la promo Skema et de la société.
Oscar : Cette nouvelle expérience d'apprentissage a été plutôt favorable, en effet, les détails précis sur les modalités de tournage m'ont beaucoup servis. J'ai donc beaucoup appris à travers le contenu pédagogique sur le Wiki mais aussi à travers l'interview de Marina Kieffer qui est rentrée dans les détails de conception de ce nouveau stade.
Victoria : J'ai beaucoup aimé l'animation de ce cours et j'ai surtout appris grâce aux interviews notamment celui de Marina Kiefer qui s'est exprimée clairement et qui a invoqué des notions essentielles.
A quel pourcentage estimez-vous avoir utilisé les ressources du wiki et les liens associés (inférieur à 25%, entre 25% et 50%, entre 50 et 75%, au-delà de 75%) ? Qu’est ce qui a été le plus utile pour vous ? Si faible utilisation, pourquoi ?
Camille : Entre 50 et 75%. Le plus utile a été les consignes mais surtout la réelle organisation mise en place avec des heures et des jours de manière à tenir un vrai emploi du temps pour la gestion de projet. J’ai aussi beaucoup apprécié le système des skems et le movilab qui permet de voir l’avancement et le travail des autres groupes.
Gautier : J'ai utilisé les ressources wiki à moins de 25%. Je trouve le site bizarrement conçu, les rubriques étant difficiles à retrouver, "cachées" en quelques sortes.
Marion : 70% pour les consignes et les aides.
Max : Je pense malheureusement n’avoir utilisé le wiki qu’à 25% de son contenu. Je trouve que les professeurs devraient au moins nous présenter le sommaire des cours présents pour nous inciter à aller en savoir plus.
Oscar : Je pense avoir utilisé les ressources du Wiki entre 50 et 75% même si les liens sont difficiles à trouver. Mais les contenus sont très intéressants.
Victoria : Ayant le rôle de banquière j'ai surtout utilisé "stems bank", concernant le wiki j'estime avoir utilisé ses ressources entre 25 et 50%. Je pense que le site est parfois compliqué à manier.
Ca cours a t-il eu une influence sur vos pratiques collaboratives intra et inter groupes dans le cadre d’un projet comme celui-ci ? Quel a été l’apport de la bourse des compétences ? Comment les compétences ont-elles circulé ?
Camille : L’avantage du système de skems nous a permis de mettre en place une collaboration au sein de skema. Il ne s’agissait pas seulement de prêter ou de rendre des services mais aussi d’en recevoir. Nous n’avons pas vraiment eu de soucis au niveau de ces échanges et nous avons essayé d’autant donner que recevoir.
Gautier : Ce cours nous a incités à communiquer et partager avec les autres. L'espace collaboratif étant très bien conçu, nous avons pu faire de nombreux échanges.
Marion : Je n’ai pas été convaincu par les pratiques collaboratives, même si cela nous a été utile à certains moments.
Max : Oui ce cours a permis de faire de nouvelles connaissances au sein de Skema notamment grâce à la bourse de compétences. Celle-ci a permis le rapprochement des groupes.
Oscar : Ce cours a peu influencé sur les pratiques collaboratives, en effet un groupe composé de 6 personnes est trop important. Il était difficile de se retrouver tous les 6 pour les tournages, ce qui se faisait souvent à deux. Quant à la bourse de compétences, elle a été utile afin de trouver des compétences de personnes extérieures pour nous aider dans notre travail.
Victoria : Ce cours permet de travailler en groupe, former une équipe soudée pour ce projet. De plus, la skems bank est une très bonne idée, cela nous permet d'échanger avec les autres étudiants c'est assez amusant et en même temps je trouve que ça a un côté très professionnel.
Quelles sont vos critiques et suggestions d’amélioration pour ce cours ?
Camille : Dans l’ensemble, ma satisfaction quant à ce cours est très élevée. Ce cours fut dynamique et très enrichissant. Cela a demandé beaucoup de travail mais a permis d’apprendre beaucoup de choses et surtout d’établir un vrai projet de groupe pour lequel nous avons chacun pu apporter nos compétences à travers les rôles. Mon seul point négatif serait le manque de consignes parfaitement établies dès le départ. Je pense donc qu’il faut continuer ce cours pour les années suivantes, qui prendront autant de plaisir que nous l’avons fait pour réaliser ce beau projet !
Gautier : Si j'avais une suggestion à faire, ce serait peut être au niveau du site même, un peu brouillon à mon humble avis.
Marion : Nous n’avons pas été assez sensibilisés par les règles à respecter. Mais je suis vraiment satisfaite de ce cours, ça change des autres cours que nous avons et j’ai vraiment l’impression d’avoir appris quelque chose. Je suis donc totalement positive pour que ce cours soit renouvelé l’année prochaine, c’est un projet très intéressant.
Max : Il devrait y avoir plus d’explications quant aux instructions et ce qui est attendu au final. Cette nouvelle méthode d’enseignement est à garder et à développer. Il faudrait plus encourager les étudiants à utiliser les ressources du Wiki, par exemple en présentant au moins un sommaire détaillé qui donne envie d’aller en savoir plus.
Oscar : Mes critiques se tournent plutôt sur le manque de respect des consignes flagrant des autres groupes et qui on été sélectionné par les professeurs lors de l'amphi de clôture: pas de micro-trottoir, temps dépassant largement les sept minutes imposées, ... Je ne comprends donc pas cette sélection. Par ailleurs, comme dit précédemment le groupe composé de six personnes est trop important pour faire un travail efficace.
Victoria : Pour ma part, il faudrait simplifier le wiki pour qu'on puisse trouver les informations plus facilement.
Bonne description du stade Allianz Riviera et de son utilisation des ressources. Mais vous restez trop descriptifs. Il n'y a pas d'approche critique ou de remise en question des données fournies par le stade. Une bonne remise en contexte aurait été la bienvenue. L'article apporte un peu plus d'informations, tout en restant dans le descriptif.[modifier | modifier le wikicode]