Tiers-Lieux et transitions
La plupart des thématiques abordées par les tiers-lieux relèvent des transitions ; les portails sectoriels et thématiques.

S'acculturer[modifier | modifier le wikicode]
« Les tiers-lieux se positionnent comme des supports privilégiés pour accompagner, voire agir sur les transitions. Qu’en est-il dans les faits ? Quelles sont les externalités positives identifiables et quelles sont les limites des tiers lieux pour « faire transition» ? Les « lieux infinis » ouvrent-ils de nouvelles voies pour penser et agir sur les transitions ? » formule Raphaël Besson qui revient sur le balancier entre un impact limité des tiers-lieux dans la transition écologique et les signaux faibles d’un changement de paradigme où les tiers-lieux renforceraient leur impact sur les transitions (avec les questions que ce glissement lève en termes d’évaluation et d’évolution de nos modes d’évaluation). Il reste que, si certains tiers-lieux incarnent des propositions concrètes en direction de la transition écologique (réemploi, circuits courts, économie circulaire), nombre d’entre eux limitent leurs actions en faveur des transitions à la sensibilisation (de la table ronde au prototypage). [1]
« Si la mère de toutes les batailles est de changer de projet de société, tout le monde doit s’y mettre : l’approche descendante est inopérante, inefficace, à côté de la plaque, contre-productive.... Il faut donner aux citoyen·nes les moyens et le pouvoir de s’emparer de ces sujets, de débattre, de délibérer, d’expérimenter. Cette bascule radicale (sans recul démocratique majeur) vers une société juste et respectueuse des limites planétaires ne pourra se faire que si des lieux de délibération et d’expérimentation se développent massivement partout en France. » ( Catherine MECHKOUR- DI MARIA, Secrétaire Générale du Réseau National des Ressourceries et Recycleries et Administratrice de l’Association Nationale des Tiers-Lieux ).[1]
Proposition d'une définition d'un tiers-lieux transitionnel :[modifier | modifier le wikicode]
« Ces tiers-lieux ne cherchent pas seulement à s’adapter à un contexte transitionnel, en ajustant par exemple les lieux de travail aux exigences de la nouvelle économie (coworking spaces) ou en détournant dans une perspective marketing quelques éléments de langage mainstream autour des « communs », de « l’hybridation » ou de la « sobriété ». Ces tiers-lieux tentent de jouer un rôle proactif dans l’invention et l’expérimentation de solutions transitionnelles, avec une recherche effective d'impact. Ils se pensent comme des espaces transitionnels , en mesure de transformer les régimes dominants de production économique, énergétique, culturelle ou urbaine. Ils tentent d’agir de manière structurelle et systémique, en donnant à tout un chacun (individus et organisations), les capacités techniques et intellectuelles d’agir sur les transitions. » (Raphaël BESSON)[2].
Passer à l'action[modifier | modifier le wikicode]
- ↑ 1,0 et 1,1 La revue Tiers-lieux et transition écologique, 7 octobre 2024, Observatoire des Tiers-Lieux
- ↑ Raphaël BESSON, Pour une politique urbaine des espaces transitionnels. Le cas de la Cité des transitions de Marseille, in : Revue de l'Observatoire - Tiers-lieux et transition écologique, 2024.[1]