Réseau Tiers-Lieux Normands

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Démarche[modifier | modifier le wikicode]

Faut-il et comment formaliser un réseau des Tiers-Lieux Normands ? 
  • Première pierre, en 2015/2016 à l'initiative de la Région: AMI sur le prototypage des Tiers-lieux Normands.
  • Rencontres bilatérales entre plusieurs tiers-lieux avec la volonté réitérée de coopérer pour se renforcer mutuellement
  • Relance de la dynamique à l'initiative de quelques tiers-lieux, et élargie à tout porteur de projet en Normandie se reconnaissant dans cette terminologie ou souhaitant en savoir plus
  • 15 juin 2017 : journée d'échanges et de débats à la Cité de chantier sur ce qui nous rassemble, et sur la façon dont nous souhaitons avancer collectivement, avec comme objectif de réunir des tiers-lieux existants ou en projet, d'horizons et de fonctions très variés, pour montrer la diversité des projets, et mieux se connaître, pour dans un 2e temps, confirmer la volonté de faire réseau.
  • 21 septembre 2017: 2e journée à la Fabrique APEFIM, autour de témoignages pour mieux se connaître, et d'échanges sur les outils et ambitions commun(e)s à développer.

Cette page a pour objet de documenter le processus et les échanges permettant d'aboutir à un éventuel réseau des tiers-lieux normands. Nous en sommes au début...

Déroulé journée du 15 juin 2017[modifier | modifier le wikicode]

Picto-presse.png PDF : Feuille de route journée Tiers-Lieux Normands 15 juin 2017

Le déroulé a été proposé, avec possibilité de modifications par les participants avant la rencontre. La thématique d'un atelier a été changée (atelier 4) et remplacée par: comment construire le réseau des Tiers-Lieux Normands?

Nous présentons une synthèse des ateliers ci-dessous, qui peuvent être complétées par les participants s'ils le souhaitent. Pour 2 ateliers, nous n'avons pas pu mettre en ligne l'intégralité des échanges du fait d'un problème de prise de notes pendant les ateliers ou parce que c'était trop en redondance avec la synthèse. Vigilance pour la prochaine fois!


Les acteurs présents

  • Le Café des images (Hérouville Saint Clair), Yannick Reix
  • La Coop 5 pour cent (Caen), Romain Millot
  • CRANT La Prairie (Caen), Julien Pellerano
  • Le Dôme (Caen), Bruno Dosseur et Matthieu Debar
  • DATA (Rouen), Manuel Chesneau
  • La Fabrique Culturelle du Bessin, Samia Chehab, Lydie Le Monnier
  • La Fabrique APEFIM (Caen), Lydia Steciuk, Baptiste Vanweydeveldt
  • ARDES, Pascal Gourdeau
  • Tiers-Lieux Rive Droite (Caen), Anne Roué, Hélène Richard
  • CCI Portes de Normandie (Alençon), Nicolas Tessier
  • Coworking Coutances (nom temporaire), Fabien Gabriel
  • Station Mir /festival Interstice (Caen), Luc Brou
  • La Centrifugeuz (Caen), Christophe Amsili
  • Région Normandie, Grégory Lévêque
  • Les Murs d'Agon (Agon Coutainville), Marc Lebrun
  • Bande de Sauvages (Caen), Thomas Gréaume
  • Le Wip, tiers-lieu de la Cité de chantier et de La grande halle - Caen SMN (Colombelles), Pauline Cescau et Ophélie Deyrolle
  • Et Manon Letassey comme facilitatrice, et Elsa Rignault (L'AVEC), pour la préparation du déjeuner.

D'autres acteurs ont été informés de cette journée, et certains ont du se désister au dernier moment (Xavier de Mazenod, l'Ecloserie Numérique, Florian Guillotte, les 7 vents du Cotentin, Caroline Degrave, les Copeaux Numériques)

Restitution atelier 1[modifier | modifier le wikicode]

AbeillePollen32px.png Quels communs et objectifs culturels nous rassemblent et nous distinguent ?

Nos communs[modifier | modifier le wikicode]

  • La liberté pour les "usagers" du tiers-lieu (d'usage, d'action, de pratique, d'expression)
  • Un lieu (unique, multiple, immatériel)
  • Le principe de pluralité des activités hébergées
  • Le décloisonnement entre les pratiques, les thématiques, les publics
  • La rencontre et l'échange
  • La co-construction (le collaboratif, le participatif), appliqué notamment à l'organisation, le fonctionnement, la gouvernance du tiers-lieu
  • Le rôle politique du tiers-lieu: impact social, mixité et diversité des populations participant aux activités, expérimentation de changements sociétaux, donner du sens à la vie citoyenne

Nos différences[modifier | modifier le wikicode]

  • Les territoires d'implantation: pas les mêmes caractéristiques, différences dans les énergies, les identités
  • Les activités et thématiques (prioritaires, si l'une est plus importante qu'une autre)
  • Les approches économiques (business model)
  • La compréhension du rôle du numérique: outil? objectif en soi?
  • La gouvernance

Les enjeux/questionnements communs aux tiers-lieux mais dont les réponses apportées peuvent diverger[modifier | modifier le wikicode]

  • Quelle place pour l'expérimentation ?
  • Comment faciliter le décloisonnement ?
  • Quels financements ? Quelle gouvernance ?(modèles hybrides dans le temps)
  • Comment maintenir les contrastes et ne pas homogénéiser les Tiers-Lieux ?
  • Comment instaurer une relation durable avec la population qui gravite autour des Tiers-Lieux, les rendre acteurs, les faire revenir ?
  • Le numérique : une méthode? un outil? une base ou un thème essentiel ?
  • Comment maintenir une dynamique de renouvellement (éphémère, péremption des concepts...) ?
  • Comment éviter l'entre soi?

Restitution atelier 2[modifier | modifier le wikicode]

AbeillePollen32px.png Compétition et coopération entre les tiers-lieux

Une problématique qui a soulevé beaucoup d’autres questions, notamment sur le problème économique. Le côté compétition : amène à se questionner sur la répartition des richesses (même territoire géographique, donc on sollicite les mêmes subventions, comment on peut dépasser cela ensemble ?)

Choix pour cet atelier : répondre à la question « pourquoi coopérer ? »

Avec un problème mis en évidence : du fait de mal se connaître, on aurait du mal à se compléter et engendrer de la coopération, problème de visibilité entre les différents lieux si chacun est dans son coin.

Plusieurs niveaux de réponses[modifier | modifier le wikicode]

  • Créer de la valeur,
  • Se faire connaître,
  • Mutualiser les moyens.

Le premier moyen de la coopération : savoir ce que les autres font (si on se réunit régulièrement), connaître les réseaux, les services proposés par les autres tiers-lieux. Il y a des actions difficiles à mettre en place : se connaître, se rassembler permet de mettre en commun des éléments

A plusieurs on est plus fort : se mettre à plusieurs sur les subventions, créer des événements communs, échanger sur ce qu'on fait de bien ensemble, échanger des intervenants.

Concrètement[modifier | modifier le wikicode]

  • Il faut des espaces de dialogue : poser une problématique qu'on pourrait résoudre ensemble lors de réunions collectives, laisser le groupe y répondre, refaire des réunions régulièrement dans différents tiers-lieux et faire participer l’ensemble en intelligence collective
  • Nécessité de savoir qui fait quoi : il y a 1 cartographie qui existe, mais avec une lecture différente selon des services différents.
  • Déterminer sur quoi on coopère: avoir des projets en commun, pas nécessairement tous ensemble: le réseau se créerait spontanément par les actions communes, plutôt qu'en amont.
  • Notion d'auto-promotion collective : on peut le faire dès maintenant, si on arrive à auto-promouvoir le pourquoi de nos actions, d'autant plus de résonance. (Surtout quand on est fragile (les petits projets) : montrer qu'on appartient à un ensemble plus large)
  • Faire des événements, un événement commun à tous, avec un rayonnement normand. (Partir alors sur une proposition et un thème, chacun dans son espace et inviter les autres.)

Pour parcourir l'intégralité des échanges de l'atelier "Compétition et coopération", c'est ici.

Restitution atelier 3[modifier | modifier le wikicode]

AbeillePollen32px.png Comment construire les modèles hybrides (de gouvernance, de modèle économique, de public) ?

Comment on imbrique les multiples briques potentielles (en termes de modèle économique, juridique, de gouvernance) ? pas de modèle unique, pas de méthode... mais des retours d'expérience, pour construire le cadre qui va faciliter l'émergence des modèles hybrides:

  • Conviction du projet initial: être ferme sur le fond mais flexible sur la forme
  • Du temps pour tester, expérimenter, adapter: se donner le temps d'avancer assez loin dans une démarche, avant d'en changer, de la faire évoluer si nécessaire
  • Transparence
  • Gouvernance évolutive
  • Un rôle de "facilitateur" qui explique cette démarche agile, évolutive, pour éviter des frustrations, la démotivation, des incompréhensions, entre ce qui est annoncé à un instant T, les évolutions concrètes...

Comment on explique ces modèles à nos partenaires institutionnels et financiers ? Ils s'inscrivent dans des modèles de fonctionnement et de développement plus classiques, sans nécessairement voir l'utilité d'en changer: difficulté de compréhension du foisonnement du Tiers-Lieu qui ne rentre pas dans une case. Pour les Tiers-Lieux, il s'agit donc plutôt de rassurer, plutôt que d'essayer de convaincre (au moins dans un 1er temps), et pour cela, il faut:

  • Du temps (multiples réunions, délais entre les prises de décisions)
  • Le maintien de sa liberté d'action, construite sur la conviction dans le projet
  • Des références nationales à présenter (démontrer que cela fonctionne ailleurs)
  • Légitimité hors du territoire (valorisation)

Pour parcourir l'intégralité des échanges durant cet atelier "Comment construire les modèles hybrides", c'est ici.


Ressource : Comprendre l'économie contributive

Adaptation en 9 minutes à partir d'une série autour de l'économie collaborative réalisée par Simon Lincelles (http://vimeo.com/user11401896) pour Arts Industrialis.


Restitution atelier 4[modifier | modifier le wikicode]

AbeillePollen32px.png Faut-il créer et formaliser un réseau ou une plateforme d'échanges des Tiers-Lieux normands ?

Les raisons pour lesquelles ça peut ne pas fonctionner :[modifier | modifier le wikicode]

1. L’implication des membres

2. Un animateur /un leader ? Si l’animation ne fonctionne pas.

3. La structuration : est-ce qu’il y a des communs ? Si non, on n’y arrivera pas.

4. La notion des objectifs sur lesquels on souhaite aller tous ensemble.

5. La question de la géographie : la distance peut faire obstacle.

6. la question de la neutralité de l’animateur

7. Le bénévolat peut freiner : bonne volonté des personnes, peut être en décalage avec les besoins

8. Si le réseau est fermé sur lui-même, si ne fonctionne qu’en cercle fermé, cela peut dépérir.

9. La question de la cotisation (trop forte exclut, mais assez forte pour impliquer ?), des modalités d’inclusion

10. La question des finances

11. La question de la fréquence des réunions.

12. Ne pas se mettre dans l’idée que le réseau peut tout faire.


Comment ça pourrait fonctionner ?[modifier | modifier le wikicode]

Les besoins :

1. Acquérir de la légitimité/crédibilité : politique, presse, population, autre réseau. Et participe de la communication.

2. La connaissance des impacts des tiers-lieux : pour les nouveaux membres, comment on connaît les impacts et comment les partager, ce qui peut être commun à ce réseau (autre alternative)

3. Ressource d’information

4. Formation en interne ou externe

5. Mutualisation des dépenses et d’outils

6. Définitions des objectifs (court, moyen, long terme) : avoir des objectifs clairs, pour ne pas s’éparpiller.

7. Se rencontrer physiquement


> Tenter expérimentation du réseau avec un agenda et des objectifs

> Parler de la gouvernance dans ce réseau (participation et représentation).

Qui s’implique ?

Plan d'actions et prochaines étapes[modifier | modifier le wikicode]

  1. Faire la synthèse des travaux

Le Wip + Tiers-Lieu Rive droite + Manon Letassey, facilitatrice

Pour le 7 juillet 2017

2. Partager l’info pour organiser une prochaine réunion

Le WIP + Tiers-Lieu Rive droite

Créer une page dédiée : wiki sur movilab

3. Faire la cartographie des Tiers Lieux

Manon : reprendre les éléments déjà donnés lors de la première réunion

Le Dôme : voir avec la Région si on peut reprendre leur outil numérique et sinon proposer un autre outil, peut-être openstreetmaps

4. Chaque structure réfléchit aux productions et identifie ses besoins particuliers et ses compétences

+ Compléter la cartographie: Tout le monde

Les cartes d'identité des Tiers-Lieux ayant participé à cette journée, sont consultables (et modifiables) et à compléter ici cartes d'identité des tiers-lieux normands Elles pourront servir de base pour alimenter ensuite une cartographie interactive

5. Prochain RDV sur le site Jacquard en septembre La Fabrique APEFIM coordonne l'organisation du prochain RDV: proposition d'ordre du jour et accueil de la journée, en fixant la date suffisamment à l'avance pour diffuser l'info. On peut repartir des actions à court et moyen termes finalisées en fin de journée et reproduites ici:

Construction des prochains pas.jpg

(+ réunion sur les impacts en décembre, DATA)

Déroulé journée du 21 septembre 2017[modifier | modifier le wikicode]

doc préparatoire de la journée du 21 septembre 2017

Les acteurs présents

  • Le Café des images (Hérouville Saint Clair), Brigitte Chemin
  • La Coop 5 pour cent (Caen), Romain Millot
  • CRANT La Prairie (Caen), Julien Pellerano
  • Le Dôme (Caen), Matthieu Debar
  • Be Coworking (Gisors), Hasni Khabeb
  • La Fabrique Culturelle du Bessin, Samia Chehab,
  • La Fabrique APEFIM (Caen), Lydia Steciuk, Baptiste Vanweydeveldt, Christophe Amsili, commandant Roswell
  • Le DOC - shaDOC Café (saint Germain d'Ectot), Emeline Droux
  • Tiers-Lieux Rive Droite (Caen), Anne Roué, Hélène Richard
  • CCI Portes de Normandie (Alençon), Nicolas Tessier
  • Le Scoire (Coutances), Fabien Gabriel
  • La Centrifugeuz (Caen), Simon Douchy
  • Région Normandie, Grégory Lévêque, Christophe Jourdain
  • Club de la presse et de la communication de Normandie, Hélène Leroy
  • Au Charbon (Courseulles sur mer), Séverine Benoist D'Haene
  • L'Aube (Caen), Anne Vilquin
  • L'écloserie numérique (Boitron), Xavier De Mazenod
  • Bande de Sauvages (Caen), Zorg Encoignard, Thimothée Fallet
  • Le Wip, tiers-lieu de la Cité de chantier et de La grande halle - Caen SMN (Colombelles), Ophélie Deyrolle

Et Pascal Bué, chercheur au GRIPIC-CELSA Paris Sorbonne, et Marylène Carre, journaliste; Ils auraient aimé mais n'ont pas pu: Data Rouen, les Copeaux Numériques, le Fort de Tourneville, et les Murs d'Agon.

Les facilitateurs: Christophe et Ophélie; les scribes: Lydia et Hélène

Témoignage: la Coop 5 pour Cent[modifier | modifier le wikicode]

AbeillePollen32px.png comment impliquer les habitants dans le développement du projet

Le témoignage détaillé de Romain Millot est lisible là: témoignage in extenso de la Coop 5%

en synthèse:

  • Importance de la transparence, y compris financières, vis-à-vis de toutes les parties prenantes
  • Enjeu autour de la relation salarié/bénévole: le 1er n'est pas un donneur d'ordre, mais un référent
  • Enjeu sur le parcours du bénévole: comment passe-t-on d'une contribution sur des actions pratiques (évènements, rangements...), à une contribution sur des aspects de gouvernance, de stratégie?
  • Comment faciliter la mixité réelle des populations: les plus fragilisés viennent souvent dans un 1er temps avec des structures relais, puis reviennent ensuite de façon autonome comme bénévole.

Témoignage: Be Coworking Gisors[modifier | modifier le wikicode]

AbeillePollen32px.png échecs et succès de l'ouverture d'un coworking

Le témoignage détaillé de Hasni Khabeb est lisible là: témoignage in extenso de Be Coworking Gisors

En synthèse:

  • Comment faire connaître quelque chose qui n'est pas recherché ou connu? nécessité d'animations, de temps, d'évènements
  • Discours à construire autour de l'emploi: développement de partenariats autres que l'hébergement d'entreprises: à destination des publics éloignés de l'emploi, rôle du digital dans la création d'emploi en zone rurale.


Témoignage: la ferme culturelle du Bessin[modifier | modifier le wikicode]

AbeillePollen32px.png comment ouvrir le projet associatif à de nouvelles propositions?

Le témoignage détaillé de Samia Chehab est lisible là: témoignage in extenso de la Ferme culturelle du Bessin

En synthèse:

  • la norme, la durabilité de toutes nos structures devient leur capacité à intégrer le changement, et à en faire une force. Mais comment créer les outils qui facilitent ces adaptations? à la fois très riche mais très chronophage.
  • cela pose la question du renouvellement des personnes, de l'implication des bénévoles, et du retour qui leur est fait du travail de co-création dans lequel on les implique. Nécessité de rassurer avec également de la continuité.
  • Nécessaire transparence et clarification sur le cadre: qu'est-ce qui est mutable, pas mutable, discutable, non discutable?

Next steps[modifier | modifier le wikicode]

Quelles conclusions de cette 1/2 journée[modifier | modifier le wikicode]

  • Importance d’un groupe de partage et d’échange régulier sur nos activités.
  • Besoin de réseau et de partage : permet de voir ce qui se passe sur le territoire, en ouvrant des perspectives et en fixant des limites (par rapport aux autres).
  • Nécessité de structurer et construire notre ambition commune: préparer l’avenir, le dialogue avec d’autres partenaires, notamment pour construire notre force de conviction, sensibiliser et informer sur la diversité des tiers-lieux.
  • Nécessité de nourrir la réflexion via des témoignages et des approfondissements sur des questions précises.

Construire les prochaines rencontres autour de 4 temps[modifier | modifier le wikicode]

  • Témoignages et présentation de Tiers-lieux, autour d’une question spécifique
  • Réseautage et interconnaissance : possibilité de faire du 1to1 : j’ai une question précise, quelqu’un a un retour d’expérience qui peut m’être utile.
  • Intervention d’experts sur questions précises (par exemple : CUI/CAE, mutualisation de postes etc.)
  • Construire la structuration du groupe, notre ambition commune.

Les outils communs[modifier | modifier le wikicode]

En parallèle, plusieurs outils peuvent être développés, qui servent les différents temps et objectifs ci-dessus :

  • Cartographie des Tiers-Lieux à partir d’Open street map, avec quelques infos nom / adresse / à quels publics s'adresse la structure/ quels sont les services proposés etc. : http://umap.openstreetmap.fr/fr/map/carte-des-tiers-lieux_170902#9/49.2356/-0.2543
  • Information partagée des services que peuvent proposer les Tiers-Lieux : notamment dans un objectif de boîte à outils permettant de mutualiser les compétences et de se définir par rapport aux activités des autres lieux : est-ce possible sur la même carto que celle référençant les TL ?
  • Un document / manifeste commun
  • Cette page wiki pour les informations in-extenso
  • Un groupe FB fermé pour faciliter les échanges, permettre une plus grande ouverture aux tiers-lieux normands, partager des infos, des idées...: FB des Tiers-lieux normands
  • Des rencontres, tous les 2 mois, dans des lieux différents qui permettent de bouger dans toutes la Normandie.

=> on teste les outils pendant quelques temps et on voit s’il est nécessaire de les changer, adapter…

Plan d’actions[modifier | modifier le wikicode]

  • Fabien fait des tests sur open street map : qui pour l’accompagner ?
  • Samia réfléchit aux outils pour penser la mutualisation et la coopération : qui pour l’accompagner ?
  • Matthieu et Hasni préparent l’organisation de la prochaine réunion
  • 2 dates possibles : 27 novembre ou 4 décembre. Proposer à Data et aux copeaux numériques de l’organiser à Rouen?

Déroulé journée du 27 novembre 2017[modifier | modifier le wikicode]

Elle s'est tenue au Kaléidoscope à Petit Quevilly

Ordre du jour

  • Rappel sur le fonctionnement du réseau
  • La structuration en SCIC : atouts et inconvénients pour porter un Tiers-Lieu ?
  • La cartographie du réseau : comment l'enrichir et en faire un outil de communication ?
  • Coworking, Fablab, Tiers-lieux : Quels rapprochements, quel portage, qui y participe ?

Les acteurs présents

  • Les copeaux numériques (Petit Quevilly), Caroline et François
  • Le Wip (Colombelles), Ophélie et Marion
  • Le Club de la presse et de la communication de Normandie (Rouen), Aurélie
  • Tiers Lieux Rive Droite/accorderie (Caen), Hélène et Anne
  • Le Dôme (Caen), Matthieu
  • La maison Bleue (Rouen), Franck
  • L'usine café et coworking (Rouen), Morad
  • DATA (Rouen), Manuel
  • La Filature (Louviers), Rodolphe
  • BeCoworking (Gisors), Hasni
  • L'écloserie Numérique (Boitron), Xavier
  • Work&Co Rouen, Audrey
  • Le Scoire (Coutances), Fabien
  • le DOC (Saint Germain d'Ectot), Emeline
  • Tiers-Lieu professions bien-être (Rouen), Thomas
  • La Cantine numérique (Rouen), Doralie
  • Galanga (Rouen), Marika

Les scribes: Hélène et Doralie Les facilitateurs: ça serait bien d'en avoir un dédié à la facilitation, pour les prochaines réunions.

Rappel sur le fonctionnement du réseau[modifier | modifier le wikicode]

le but initial : partager nos façons de faire, retour d’expériences, constituer une force collective Le Réseau est co-construit et collaboratif : les décisions sont prises de manière collective et la participation est nécessaire au bon fonctionnement du réseau. Le fonctionnement est transparent : les membres présents acceptent que leurs propos soient retransmis sur le wiki, qui est en accès libre ; les comptes-rendus sont disponibles à tous, les groupes de travail ouverts à tous. Le Wiki est la source de référence : il est l’historique des échanges et de ce qui a été acté lors des dernières rencontres. La structuration est pour l'instant informelle, elle avance chemin faisant, et nécessite de bien se connaître avant de faire des choix trop figés.

La structuration en SCIC : atouts et inconvénients pour porter un Tiers-Lieu ?[modifier | modifier le wikicode]

animé par Ophélie Deyrolle, Le Wip

Le témoignage détaillé de Ophélie Deyrolle est lisible là:témoignage SCIC le Wip

Echanges sur la faisabilité :

  • la forme SCIC semble peu pertinente pour de toutes petites structures.
  • la problématique de faire entrer des usagers ou des salariés au sein de la gouvernance : un tiers-lieu peut aussi être considéré comme une entreprise de l’économie capitaliste classique, même si inscrite dans l’ESS, avec des objectifs de rentabilité, d’où questionnement sur la difficulté à faire entrer des usagers dans la gouvernance (temps nécessaire, animation de la gouvernance et de la décision partagée par rapport au temps déjà nécessaire pour gérer la structure). Pour les Copeaux Numériques (en SCOP), il a fallu 3 ans pour construire le projet.
  • la question de la formation : y a-t-il suffisamment d’accompagnement pour mettre en place ce type de structure ? Qui peut conseiller ?

Echanges sur les valeurs :

  • La notion de risque financier est revenue fortement : c’est le porteur de projet, le chef d’entreprise qui s’engage dans son entreprise et prend tous les risques. Ce qui questionne là aussi la pertinence d’une gouvernance partagée. Et dépend également de l’activité (si on s’adresse à une clientèle, les orientations ne sont pas les mêmes que pour des bénéficiaires et usagers).
  • Si le collaboratif est partagé en substance, l’inscription au sein et pour un territoire n’est pas un commun pour tous. Cela dépend de l’esprit de la structure et des ses objectifs.
  • Le choix du portage dit quelque chose de l’intention collective du projet : sans y attribuer de valeur morale, le choix juridique signe une intention culturelle et politique au sens premier du terme. Ce n’est pas tant la nécessité de rentabilité financière qui prédomine au choix (la SCIC répond également à des objectifs de rentabilité), mais l’intention de s’inscrire soit dans une démarche économique classique, soit dans une démarche relevant d’un champ différent de transformations des pratiques économiques et sociales.

Deux suggestions concernant le rôle du Réseau : 1. faire un travail pédagogique auprès des acteurs du territoire sur cette forme juridique, un travail de communication, s’appuyer et mettre en valeur des exemples de structures qui fonctionnent (SCOP ou SCIC). 2. Cibler quelques conseillers (juridiques, conseil, etc.) spécialisés sur la question auxquels les membres du Réseau pourraient s’adresser, et discuter avec eux des conditions d’un portage d’affaires.

La cartographie du réseau : comment l'enrichir et en faire un outil de communication ?[modifier | modifier le wikicode]

animé par Fabien, Le Scoire

Exposé des besoins pour créer un réseau :

  • une cartographie
  • une description des structures
  • un ou des fils de discussion : aujourd’hui, c’est Facebook qui avait été acté.
  • une communication vis-à-vis des pouvoirs publics
  • des évènements à mettre en place
  • une structure

Fonctionnement actuel de la carte[modifier | modifier le wikicode]

Aujourd’hui, c’est une carte avec accès libre, chacun se renseigne sur la carte, en faisant sa propre description. La démarche est engagée depuis 2 mois, et des échanges complémentaires sont nécessaires pour voir comment on veut/peut la faire évoluer.

Avantages :

  • Elle a le mérite d’exister, et de pouvoir se représenter, pour se connaître et s’identifier.
  • C’est facilement manipulable : chacun renseigne ses infos.
  • C’est un outil qui permet de recenser tout ce qui existe sur le territoire, permet aux structures plus éloignées de se rendre visibles.
  • Elle permet de renseigner les Tiers-Lieux au sens large, qu’ils soient axés coworking, territoire, culturel, alimentation, etc.
  • Donne une existence matérielle au Réseau.

Inconvénients :

  • Comme l’accès est libre, on peut, si on est malveillant, modifier les informations des autres.
  • On ne peut pas y faire de recherche de lieux (pour cela, il faudra y adjoindre un annuaire sur un site).
  • C’est un lien long, qui n’est pas facilement communicable, et peu présentable en l’état. Si on veut en faire un outil plus puissant, il faudrait idéalement l’associer à un site web de présentation du réseau.
  • Aujourd’hui, c’est un outil un peu mince pour être rendu public, mais c’est une étape indispensable pour se répertorier, se connaître

Les pistes d'amélioration proposées[modifier | modifier le wikicode]

  • structurer le format de description: renvoie à la question de la typologie des lieux et de qui peut s'y répertorier (existant, en création, en projet? uniquement les "adhérents" au réseau Tiers-Lieux Normands?)
  • un site avec hébergement gratuit, ou hébergement payant, à hauteur de 30 euros par an, ce qui permet de professionnaliser l’adresse.
  • structurer la gestion de la carte: quel portage (par une personne, une structure? pour quel coût? selon quel mode de décision?)

Coworking, Fablab, Tiers-lieux : Quels rapprochements, quel portage, qui y participe ?[modifier | modifier le wikicode]

animé par Caroline, les Copeaux numériques, et Matthieu, Le Dôme

Cette session a été l’occasion de formuler les attentes des uns et des autres et leur vision du Réseau des Tiers-Lieux Normands.

Besoins exprimés des espaces de coworking[modifier | modifier le wikicode]

Besoin d'avoir un réseau très rapidement opérationnel pour répondre à des besoins urgents. Par exemple:

  • Améliorer le confort des usagers
  • la création d’un pass coworking pour permettre à chaque coworker d’aller d’un espace à l’autre, en discutant des conditions du pass, etc.)
  • Se positionner par rapport aux initiatives qui émergent des collectivités
  • Partage d’expériences sur la gestion au quotidien
  • Etablir des règles du jeu entre structures subventionnées et non subventionnées
  • Monter des événements ou des formations communes

A ce titre, le réseau est plutôt perçu comme devant répondre à des besoins concrets pour le bon fonctionnement des lieux ouverts en activité. Cela entraîne une forme d'urgence à déterminer la gouvernance, qui fait quoi et qui peut entrer dans le réseau. Les coworkings, plus particulièrement du territoire rouennais, s'interrogent sur le fait de pouvoir être intégrés au Réseau des Tiers-Lieux normands.

> Rappel des origines du Réseau : celui-ci s’est constitué de manière informelle, collective et volontairement ouverte, pour que tous ceux qui se reconnaissent dans les valeurs des Tiers-Lieux (et telles qu’elles ont été définies lors de la première rencontre, disponible sur le wiki) puissent l’intégrer. A partir du moment où un acteur du territoire, en projet ou en acte, se reconnaît dans celles-ci, il peut le rejoindre. Il n’a pour l’instant pas été défini de « procédure » d’admission ou de cooptation.

Besoins exprimés d'acculturation et d'objectifs long terme[modifier | modifier le wikicode]

Une partie des acteurs présents ont exprimé la nécessité de prendre le temps de l'acculturation, pour permettre de se connaître, de travailler sur un socle commun, de dégager une intention politique et à terme déployer les objectifs opérationnels du réseau, en se dotant des moyens nécessaires pour les mener (par exemple, un salarié en charge de la coordination), pour être représentatif au niveau régional, et fort auprès des élus et des acteurs du territoire. Cet objectif s’inscrit sur 2 à 3 ans. Le réseau devrait alors viser grand, collectif, dans une perspective de renouvellement du lien social, en servant un projet culturel et politique. Le temps permettra d’atteindre un effet de seuil, de déterminer les acteurs les plus leaders au sein du Réseau, et voir comment celui-ci se structure. De ce point de vue, l'urgence et les objectifs opérationnels à court terme ne doivent pas être premiers dans les orientations données au réseau.


> Les deux approches (économique et culturelle) n’ont pas lieu d’être opposées, et ont toutes les deux lieu d’être, car in fine elle concerne tous les acteurs du réseau (la nécessité économique les concerne tous, les valeurs de partage et de collectif sont communes à tous également).

Qui peut participer au réseau?[modifier | modifier le wikicode]

pas de consensus sur cette question. Toutes les structures en fonctionnement ne partagent pas le même point de vue, et les porteurs de projet, qui par ailleurs participent depuis le début aux Rencontres, ont exprimé leur souhait de rester intégrer au réseau, ne se sentant pas en concurrence avec les structures existantes et pouvant également être porteurs de propositions et de solutions. La proposition de consacrer des temps spécifiques « d’essaimage » des projets existants vis-à-vis des porteurs de projets, à l'exclusion des temps de rencontres n’est pas satisfaisante pour les porteurs. Cela pose aussi la question des critères permettant de définir qui est porteur de projet: avoir une structure juridique? un lieu? être entrain de monter le projet depuis plus de XX mois? Dans un 1er temps, il faut peut-être aborder la question par la construction de règles de fonctionnement, la 1ère étant la nécessaire contribution de tous à l'organisation des rencontres, à l'alimentation des échanges et des outils d'information et de communication internes. Ne pas avoir une posture de "consommateur" mais aussi d'acteur et de contributeur au réseau.

Décisions communes[modifier | modifier le wikicode]

  • Il serait dommage de multiplier les réseaux, et il faut assumer notre casquette de réseau hybride. On peut organiser un collège coworking, un collège fablab, un collège tiers-lieux, mais cela ne doit pas éviter de s’interroger sur la question des communs
  • Matthieu Debar (le Dôme) propose au Réseau des Fablab de rejoindre le Réseau des Tiers-Lieux normands pour fusionner.
  • pour déterminer la typologie, s’appuyer sur le fonctionnement du Réseau des Fablabs, issu du MIT : des critères sont élaborés collectivement, et les structures sont notées. Toutes peuvent ainsi figurer, mais un message clair est donné par rapport à des critères plus ou moins inclusifs. On peut ainsi avoir des bonnes et mauvaise notes et faire partie du Réseau
  • Rencontrer et s’informer auprès des autres Réseaux de Tiers-Lieux (Ile de France, Aquitaine) pour apprendre de leur expérience.
  • la nécessité d'organiser des groupes de travail sur des sujets précis qui avancent sur des propositions concrètes à proposer avant les prochaines rencontres.
  • format pour les prochaines rencontres Tiers-Lieux :

- Un temps d’échange sur un sujet transversal, qui porte sur du moyen ou du long terme, sur la dimension « politique » du réseau. - des tables rondes/ateliers sur des sujets très précis, qui répondent aux préoccupations actuelles des acteurs du réseau. Les sujets sont proposés par les membres, et discutés avant la proposition finale d'organisation des rencontres définie collectivement.

  • une réunion tous les 2 mois, alternant entre les différents territoires normands.
  • Il faudrait avancer lors de la prochaine réunion sur la question du portage : créer ou non une association, avec une adhésion payante significative pour impliquer les acteurs (mais à tarifs différents suivant le statut).
  • Par rapport à nos objectifs de représentation et de communication, un outil commun est indispensable: lancer le chantier d’une charte?

Plan d'actions[modifier | modifier le wikicode]

Mise en place de groupes de travail:

  • élaboration des critères permettant de "qualifier" les membres du réseau, en s’appuyant sur les communs qui avaient été actés lors de la première rencontre du Réseau (voir réunion #1). avec Matthieu (Le Dôme)
  • Cartographie, son administration et sa sécurité. avec Franck (Maison Bleue)
  • les règles de fonctionnement du réseau. Avec Caroline (Les Copeaux Numériques)
  • organisation des rencontres. Avec Ophélie (Le Wip)

Fonctionnement des groupes de travail: Les groupes de travail sont menés par les volontaires, ouverts à tous et contributifs Chaque groupe choisit son format de travail : wiki, google drive, framapad… Les propositions qui émergent des groupes de travail doivent être soumises à tous, pour être discutées, amendées, modifiées, etc. avant la prochaine réunion. Il en va de la responsabilité de chacun de participer aux groupes de travail, au wiki, aux rencontres, en proposant, discutant, amendant et revenir aux fondamentaux du réseau : une construction commune.


Déroulé journée du 23 Janvier 2018[modifier | modifier le wikicode]

Elle s'est tenue Chez Galanga Coworking, à Rouen.

Ordre du jour

  • présentation du dispositif Tiers-Lieux Normandie par la Direction de l'Aménagement Numérique
  • Groupes de travail sur la cartographie et l'analyse multifactorielle des tiers-lieux
  • Synthèse

Les acteurs présents

  • Le Wip (Colombelles), Ophélie
  • Ting Coworking (Merville-Franceville), Amélie
  • Tiers Lieux Rive Droite/accorderie (Caen), Hélène
  • Le Dôme (Caen), Matthieu
  • La maison Bleue (Rouen), Stéphanie
  • La Filature (Louviers), Rodolphe
  • BeCoworking (Gisors), Hasni
  • Mongo Rouen, Nicolas
  • Work&Co Rouen, Audrey
  • Le Scoire (Coutances), Fabien
  • le café des images (Hérouville Saint-Clair), Elise et Brigitte
  • Woping Asso (Rouen), Thomas
  • Au Charbon (Courseulles), Séverine
  • Galanga (Rouen), Marika
  • CCI Caen Normandie, Yoann
  • ARACT, Assia
  • Région Normandie, Grégory et Christophe


Les scribes: Ophélie et Elise

Présentation du dispositif Tiers-lieux Normandie[modifier | modifier le wikicode]

les infos détaillées sont ici, sur les aides Tiers-lieux normandie La direction de l’aménagement numérique est en charge d’appliquer la politique numérique, visant, entre autres à rendre attractif le territoire normand grâce au déploiement des facilités numériques. Un des axes est donc de favoriser le déploiement de lieux permettant d’accueillir des travailleurs (indépendants, télétravailleurs), qui utilisent au quotidien les outils numériques, tout en facilitant la création de communautés. Pour se faire, la région propose un Label Tiers-Lieux Normandie, avec un objectif de labelliser une 30aine de Tiers-lieux d’ici fin 2018, 100 d’ici 2019/2020. Pour obtenir le label : répondre à un questionnaire, visite, rapport, approbation.

Pour être labellisé, le Tiers-Lieu doit proposer 2 services minimum :

  • Accueil de Télétravailleurs, donc nécessite espaces privés, Indépendants, qui veulent bosser hors de chez eux
  • Service de coworking : espaces partagés pour mener des projets ensemble.

Il doit par ailleurs proposer :

  • dans les 3 ans, une activité complémentaire : fablab, culture…
  • au moins du haut débit (dimensionnement de l’offre de services en fonction de qui va venir)
  • services de visio-conférence
  • des plages d’accueil suffisamment ouvertes

et être pro-actif dans un réseau de tiers-lieux :

  • Participer à une animation régionale : mise en réseau de compétences , valoriser la diversité des lieux
  • Etre tous dans le même système de valeurs

La Région est accompagnée dans sa démarche par l’ARACT : association régionale pour l’amélioration des conditions du travail. Ses missions générales sont :

  • Accompagner les entreprises du territoire et innovation sociale sur les nouvelles formes d’organisation du travail (depuis 2014 : projet Télétravail et tiers-lieux)
  • Appui à la région sur qualité de vie au travail et conditions de travail : co-conception avec les utilisateurs futurs du lieu (agencement, offre de services…) : évaluation embarquée sur le moyen terme, pour que le lieu facilite coopération et échange
  • Exemples concrets : arbitrage entre espaces fermés/ouverts, organisation et ergonomie pour faciliter l’échange, le dialogue

Pour le label, l’ARACT propose un questionnaire permettant au tiers-lieu de se positionner et une visite. Il ne s’agit pas d’accompagnement sur le terrain ; mise en lien avec les consultants (banque de consultants).

En intégrant le label, on intègre un réseau, que la Région va animer, et qui peut permettre d’organiser des plans de formation, faciliter la montée en compétences, la mise en relation avec d’autres acteurs. Ce réseau doit être co-animé avec les Tiers-lieux eux-mêmes.

2 Aides : 1/ Aide à l’émergence : pour 2 cas :

  • je ne suis pas encore Tiers-lieu, je voudrais le devenir, je voudrais être labellisé, mais j’ai besoin d’une aide juridique, marketing… Faire appel à un consultant. La Région intervient à hauteur de 25% (dans les agglos de Rouen, Caen, Le Havre), à 50% sur le reste de la région, du coût du consultant, avec une hauteur max de 10 000 euros.
  • j’ai un tiers-lieu et j’aimerais le réorienter : aide à l’émergence d’un nouveau projet (Fablab, learningLab…). Mêmes conditions que ci-dessous. Maxi 10000 euros valables 3 ans

2/ Aide au développement de services numériques (que si on est labellisé ou en cours de labellisation) : Besoin de changer mes switches, mon cablage, de nouveaux logiciels, postes numériques, je monte un projet pour développer un nouveau service numérique : j’ai besoin de quelqu’un qui fait le commercial, qui se forme… on peut financer ce temps de chef de projet, de la machine…. 25 à 50% en dessous de 20 000 euros (sinon, porté avec autres fonds notamment européens, ADN…)

Débats : Sur les aides :

  • Les taux sont bas, donc c’est une fausse bonne idée : risque d’inciter à faire des dépenses… alors que relativement peu couvertes (à 25 ou 50%) sur des montants où on obtient pas grand-chose.
  • Importance de pouvoir considérer les Tiers-lieux du territoire comme des consultants potentiels, pour éviter de faire appel à des consultants hors-territoire, qui vont déjà facturer tout le temps passé à l’acculturation du site.
  • Il existe déjà des dispositifs très similaires : via l’ADN (impulsion conseil), et les autre directions de la Région : redondance ?
  • Une possibilité à creuser avec l’ARACT : Fonds pour l’amélioration des conditions de travail : niveau national pour la prise en charge de jour/consultants, projets thématiques… permettant de financer en totalité une thématique nécessaire à plusieurs tiers-lieux sur la dimension conception/conditions de travail, pouvaient être financés en totalité : se regrouper avec 8 Tiers-lieux et un tiers-lieu qui chapeaute…

Sur le réseau :

  • Réseau des tiers-lieux normands en cours de montage à l’initiative des tiers-lieux… confusion ? superposition ? Faut-il changer de nom ? 2 réseaux en train de se constituer avec la même sémantique. Mais certains du réseau des tiers-lieux existants ne peuvent demander la labellisation… à l’inverse des lieux subventionnés par les collectivités, avec des tarifs très bas pourront être labellisés (type EPN, pépinières…)
  • Basé sur deux services spécifiques : alors que dans les faits, c’est la même chose dans les contrats. Mais les tiers-lieux renvoient à des valeurs, collectives, collaboratives, qui ne sont pas nécessairement liés à ces services.
  • Certains sont intéressés par le label, l’animation, les réseaux, mais pas par les fonds (soit parce que n’entrent pas dans les critères, soit parce que pas besoin, soit parce que trop complexe pour petite somme).
  • A l’inverse d’autres peuvent être intéressés par des fonds, et vont rentrer dans une démarche de labellisation juste pour avoir les fonds… et orienter leurs projets par opportunité plus que par conviction.

Proposition :

  • Peut-on dissocier l’affectation de l’argent (pour coworking, télétravail…) du label qui restera plus large ? L’affectation des fonds on les attribue à tel ou tel critère, service, mais on n’exclue pas ceux qui n’apportent pas ces services (par exemple le Dôme).
  • Le réseau des tiers-lieux existants a pris le parti de n’exclure personne, projets ou lieux existants à partir du moment où ce sont des projets qui pensent l’hybridation, font société, ont une approche multi-sectorielle. Cela permet au travers de notre diversité (coworkings, fabriques culturelles, lieux hybrides…), d’enrichir nos démarches particulière tout en consolidant un réseau de coopération entre nous. Peut-on définir un éventuel réseau commun avec la Région, dont le minimum de service garanti est la possibilité d’accueil de travailleurs nomades (parce qu’un café, canapé avec wi-fi, une salle de réunion, spectacle, utilisable sur une journée…) ? Vous avez les capacités d’organiser les nouvelles formes du travail, vous pouvez rentrer dans le réseau. Le soutien de la Région se ferait sur l’aide à l’animation du réseau.

PROCHAINE ETAPE : réflexion avec la région sur l'organisation du réseau + créer une grille multifactorielle des tiers-lieux

Atelier Cartographie[modifier | modifier le wikicode]

Rappel des étapes précédentes :

  • Au départ, open street map
  • Reprise par Franck
  • 18 sites ont rempli le questionnaire ; mais difficulté de créer avec l’adresse postale.

Préconisation : passer sur google map (avec les données déjà récoltées, fiche descriptive de chaque lieu, épingle…) : avec des mots-clés (se mettre d’accord sur les catégories sur google :Fablab, tiers-lieux et coworking) ; Garder site ouvert/site en création. L’option google est court-terme. Objectif d’être sur des dispositifs libres à moyen-terme.

A coupler avec un site internet :

  • Créer une carte seule est faible en termes de visibilité ; à coupler avec un wordpress
  • Penser au référencement du site
  • Permet d’avoir des catégories plus précises et complémentaire que sur la carte
  • Doit permettre 2 types de recherches : grand public et inter-réseau
  • Est-ce que la Région est moteur, et a un droit de regard, ou c’est le réseau qui crée, anime et gère le réseau

Proposition : Construction d’une première offre de carto et site web, et demande collective avec devis auprès de la Région. Franck reste sur l’outil carto, Fabien lance une première trame de wordpress, Ophélie et séverine préparent une trame de fiche (les services, les espaces, les compétences) par lieu en couplant avec les réflexions de l’autre groupe (infrastructures, valeurs, services)

Atelier définition multifactorielle des tiers-lieux normands[modifier | modifier le wikicode]

Contexte et grille de travail Matthieu D. introduit le travail en cours de définition des tiers-lieux mené par le réseau normand en commençant par faire référence aux travaux menés par le MIT qui ont permis de développer un FabLab Conformity Rating, qui offre une meilleure définition de ce que sont les FabLabs, dont la dimension de réseau est constitutive. La liste des critères établis permet une autoévaluation des FabLabs qui les identifient par une notation A/B/C sur différents critères de base. Si elle a une dimension d’évaluation, cette notation n’est pas excluante.

La même démarche a été retenue par le groupe de travail autour de 4 notions : - celle d’une démarche collective - celle d’un espace tiers pluriel - celle d’un travail partagé, pour lequel la notion de confiance est fondamentale - et celle d’une démarche citoyenne.


L'évaluation en questions Le groupe réagit en questionnant le principe de la notation, qui pourrait aussi s’apparenter à une hiérarchie ? Selon que l’on soit plus ou moins bien noté ? >> Idée retenue : il serait plus intéressant de travailler plutôt sur un diagramme en radar, qui permette de situer chaque tiers-lieu, en respectant la diversité des approches, sans pour autant le noter. Et d’avoir des symboles, des couleurs, qui permettent de les différencier.

Plusieurs discussions s’engagent ensuite dans le groupe sur : - le besoin de lister les services à destination des travailleurs nomades, - la question du critère de la gouvernance.

Finalement, on revient sur le but de la grille travaillée en commun S’agit-il de qualifier le tiers-lieu idéal ? ou de montrer la diversité des lieux ? >> Idée retenue : au stade actuel du réseau, il est plus intéressant de qualifier plutôt que de noter ou de juger.

Note il est demandé de veiller à entamer un travail de simplification des termes de la grille pour rester ouvert à tou.te.s.

La place des services Alors qu’une colonne sur les services (HautDébit etc…) a été ajoutée à la grille d’évaluation, une discussion s’engage - sur leur place dans cette grille qui s’attachait jusque-là bien plus aux valeurs - mais en même temps sur l’importance fondamentale de l’Internet, des fluides et des éléments de réseau dans la définition même des tiers-lieux.

>> Idées retenues : D’une part, il est décidé d’engager un travail de classification autour de 3 radars / 3 grilles 1. Les valeurs 2. Les infrastructures 3. Les services

D’autre part, il est décidé de retenir le terme de connectivité qui est bien plus large que la simple question de l’Internet, et devrait aussi inclure les questions de types d’espaces, d’accessibilité en général (transport, mobilité, personnes handicapées etc....)


Date et lieu de la prochaine Rencontre : Mardi 20 mars Café des images, Hérouville Saint Clair


Déroulé journée du 20 mars 2018[modifier | modifier le wikicode]

Elle s'est tenue au café des images, à Hérouville Saint Clair.


Les acteurs présents

  • Le Wip (Colombelles), Ophélie
  • Tiers Lieux Rive Droite/accorderie (Caen), Hélène
  • Le Dôme (Caen), Matthieu
  • Luc Brou (Interstice, le Dôme, le Wip)
  • Work&Co Rouen, Audrey
  • Le Scoire (Coutances), Fabien
  • le café des images (Hérouville Saint-Clair), Elise et Brigitte
  • Woping Asso (Rouen), Thomas
  • Au Charbon (Courseulles), Séverine
  • ARACT, Eric
  • CRESS, Héloïse
  • Région Normandie, Grégory et au début, et le Directeur de la culture

Le scribe: Thomas

objectif de la réunion comment se structurer pour porter des actions collectives, et pouvoir formaliser des partenariats avec des institutions et des autres réseaux (La Région, comme d'autres partenaires possibles)

  • 1er constat: les valeurs et les motivations qui ont généré ce collectif de Tiers-Lieux n'ont jamais été revues, ni ne sont passées par une approbation formelle
  • il est nécessaire donc de les questionner pour s'assurer qu'elles sont partagées, et de les faire valider par consentement aux présents. Les absents pourront ensuite y adhérer, proposer des modifications, mais soumises à des propositions argumentées.

Objectifs du réseau des Tiers-Lieux normands[modifier | modifier le wikicode]

Les objectifs sont de:

  • Mener des actions collectives
  • Informer, acculturer
  • Essaimer
  • Mutualiser
  • Former
  • Promouvoir
  • Représenter
  • Coopérer
  • Conseiller

Auprès de 3 types de publics:

  • Inter Tiers-Lieux, en projet ou existants, adhérents du réseau
  • Les utilisateurs (existants ou potentiels) des Tiers-Lieux, le grande public
  • Les partenaires, notamment institutionnels

Dans le respect de la charte de fonctionnement décrite ci-dessous

Charte de fonctionnement (ou manifeste?)[modifier | modifier le wikicode]

Les adhérents au réseau s'engagent à:

  • Contribuer à la vie du réseau, en alimentant les productions/actions/manifestations pour produire du commun partageable à tous
  • Rechercher la coopération entre les Tiers-Lieux et avoir une approche "réseau"
  • Accueillir la diversité des approches des Tiers-Lieux
  • Avoir une posture d'ouverture et de bienveillance pour favoriser l'accès au réseau et l'interconnaissance
  • Participer régulièrement aux actions et projets du réseau
  • Faciliter l'organisation des actions du réseau
  • Appliquer les décisions actées, même en son absence, sauf à formuler une contre-proposition

la question de la limite entre confidentialité et transparence sur le partage de connaissance n'a pas été traitée. La question de la structure juridique et du modèle économique du réseau n'a pas été abordée non plus.

qui peut adhérer? Ceux qui s'engagent à respecter la charte de fonctionnement et se reconnaissent dans la terminologie (plurielle) de Tiers-Lieu

Suite cartographie[modifier | modifier le wikicode]

Intégration de la contribution du réseau dans le cahier des charges de la cartographie de la région référençant les tiers lieux labellisés. Les tiers-lieux non labellisés pourront-ils bien se référencer? Il semblerait que oui, mais un revirement reste possible. Deadline de la mise en œuvre de la plateforme : septembre.

proposition d'accompagnement FACT[modifier | modifier le wikicode]

FACT = Fond pour l’Amélioration des Conditions de Travail Géré par l’ANACT Il fonctionne par appel à projets (2 par an) et sur demande (pour un tiers des financements).

Il finance des projets:

  • Expérimentation : expérimenter des actions menant à la Qualité de vie au travail
  • Projets innovants = questionnements/actions de la qualité de vie au travail dans les tiers lieux
  • Promotion de démarches participatives = avec plusieurs parties prenantes dans le projet (exemple : salariés)

FACT finance de la prestation de conseil, de l’animation et de la conduite de projet (= pour le prestataire et/ou pour le porteur de projet)

  • 1000€/j par structure (8j max) avec des prestataires consultants
  • +6j de coordination/capitalisation/évaluation/valorisation du travail du porteur

Questions :

  • Financement par rapport aux salaires de référence ou salaires réels ?
  • 1000€/j est un maximum réduit à la réelle prestation si elle est inférieure. 8j/structure est également un maximum
  • Capitalisation = formaliser le travail réalisé (physique ou fictif)

Le projet FACT TL :

  • Accompagnement de 8 tiers-Lieux (porteurs et tiers lieux existants)
  • Pour tous les utilisateurs, gérants + personnel et clients
  • Pour différentes applications dans l’aménagement du lieu (bruit, lumière, téléphone, utilisation de matériaux, etc.)
  • Conception des espaces
  • Fonctionnement et Organisation

prochaine action: Projection de mise en place d’un cahier des charges avec différents axes pour différents intéressés Il faut un porteur de la démarche administrative et financière Initier un listing exhaustif pour chaque tiers lieu des besoins en accompagnement qui rentre en compte dans le dispositif FACT TL. 2 regards : amélioration de l’existant et accompagnement sur la création Demande du réseau d’avoir l’apport documentaire sur l’existant (=base de données)

prochaines étapes[modifier | modifier le wikicode]

  • Approbation par les Tiers-Lieux ayant participé aux différentes réunions de la charte de fonctionnement et des objectifs du réseau
  • Possibilité d'organiser des groupes de travail pour formaliser les objectifs et la charte de fonctionnement: sur volontariat
  • Fixer une prochaine date de réunion
  • Engager la démarche FACT

Projet FACT[modifier | modifier le wikicode]

8 tiers-lieux normands se sont regroupés pour engager une démarche collective auprès du Fonds d'Amélioration des Conditions de travail, et bénificier ainsi de journées de conseil "individualisées" et collectives pour améliorer leurs pratiques professionnelles au service de leurs équipes et des utilisateurs de leurs tiers-lieux. il s'agit de : Work et Co et Wooping à Rouen, le café des images à Hérouville Saint Clair, Tiers-Lieux Rive Droite et le Dôme à Caen, CBI à Yvetot, La ferme culturelle du Bessin à Varembert, et Le Wip (la Grande Halle) à Colombelles. Suite à un appel d'offre (cahier des charges) les agences Indivisible et Etrange Ordinaire ont été sélectionnées pour assurer l'accompagnement.

L'ensemble des livrables est accessible ici: livrables finaux FACT

mise en place d'une démarche de co-développement[modifier | modifier le wikicode]

Certains tiers-lieux souhaitent poursuivre la démarche du réseau des Tiers-Lieux normands via une structuration informelle, nécessitant peu d'animation et de coordination en amont des rencontres. La possibilité de continuer la démarche via des sessions de co-développement a été proposée lors de la réunion FACT du 19 octobre 2018.

Méthodologie proposée[modifier | modifier le wikicode]

  • proposition d'une problématique, d'un projet par un des tiers-lieux: 1 min
  • questions des autres tiers-lieux pour mieux comprendre la problématique: 5 min
  • reformulation de la problématique et contrat d'engagement passé avec le tiers-lieu bénéficiaire: 5 min
  • le tiers-lieu bénéficiaire se tait, les autres échangent pour arriver à des solutions: 10 min
  • Formulation des solutions et retour du bénéficiaire: 5 min
  • le tiers-lieu bénéficiaire s'engage à synthétiser la session pour la partager sur le Wiki et à faire un retour à la prochaine session de co-dev.

exemples de co-developpement[modifier | modifier le wikicode]

session du 19 octobre 2018

demande du Wip: comment remobiliser dans le projet collectif des résidents de la cité de chantier présents depuis 2 ans?

participants: Café des images, CBI, le Dôme, Ferme culturelle du Bessin

propositions:

  • demander aux résidents la façon dont ils souhaitent être impliqués plutôt que les contraindre à certains formats
  • augmenter les charges si volonté de faire appel à des prestataires externes pour le ménage
  • valoriser ce qui est fait plutôt que rappeler ce qui n'est pas fait
  • mettre en place un système de parrainage entre ancien et nouveau venus
  • faire évoluer les possibilités de mobilisation selon l'ancienneté

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