Quels sont les moyens utilisés par Ekyog pour convaincre et persuader ses clients d'acheter des vêtements écologiques ?

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Présentation de notre problématique[modifier | modifier le wikicode]

Face aux récents scandales sociaux et écologiques (utilisations de produits toxiques et polluants, travail des mineurs, non-respect de la DDHC et des règles de L’OIT…) nous avons décidé d’analyser les outils marketings, commerciaux et de communications mis en place par un spécialiste de prêt à porter BIO. Pour cela nous nous sommes intéressés au processus de production, aux techniques de commercialisations et aux motivations des clients pour le prêt-à-porter BIO. Notre choix s’est porté sur la marque Ekyog qui se distingue en étant l’une des premières à allier esthétisme et éco-responsabilité.

Notre dossier de production[modifier | modifier le wikicode]

Dossier Ekyog.png

Notre reportage[modifier | modifier le wikicode]

Notre article journalistique sur la problématique[modifier | modifier le wikicode]

Les textiles écologiques sont-t-ils à la mode ?

De nos jours l’industrie textile est de plus en plus controversée, avec l’utilisation de produits toxiques (notamment pour la teinture, des conditions de travail précaire, en particulier au Bangladesh où l’effondrement d’une usine a fait des milliers de morts et de blessés, l’utilisation d’enfants dans la fabrication des vêtements etc. C’est pourquoi nous avons décidé de nous intéresser à la marque de textile écologique, Ekyog. En effet celle-ci fait partie des rares entreprises dans l’industrie du textile à se développer sur le marché 100% écologique et responsable dans la commercialisation de ses produits.

Aujourd’hui, Ekyog démontre qu’il existe des alternatives aux processus de production des marques « classiques ». La marque joue la carte de la transparence avec ses clients et souhaite les rassurer sur le mode de production des vêtements qu’ils portent.

La chaîne de fabrication du vêtement va être repensée.

Ekyog se fournit en matières certifiées biologiques, depuis la semence des graines de coton biologique jusqu’à la mise en place des points de vente physiques Ekyog, le chemin du vêtement va être repensé. En effet, le coton est cultivé, filé et blanchi selon les préconisations du Global Organic Textile Standard, qui garantissent des semences sans OGM, un stockage sans produits chimiques, des teintures sans substances préoccupantes pour la santé, un conditionnement dans des sacs oxo-dégradables, un transport des produits par bateau, et des supports de communication éco-conçus. La marque fait fabriquer ses vêtements en Inde, à Madagascar et en Turquie dans le cadre de normes sociales strictes (travail des enfants interdit), elle achemine ses produits par bateau pour réduire son empreinte carbone.

Le coût de production des vêtements Ekyog étant entre 30 à 40% plus élevé que celui des autres marques de Mass Retailing, leur budget de communication se voit en conséquence proportionnellement diminué. Grâce notamment à leur site internet, le service marketing fait donc son maximum pour communiquer sur la marque, mais sans avoir recours à la publicité. Dans ces conditions, il est évident que le processus de commercialisation de la marque Ekyog est plus long que celui des marques classiques qui bénéficient d’une plus grande visibilité.

En boutique, les conseillères de vente utilisent un argumentaire riche et rodé, qui allie l’intérêt des démarches humanitaires, à la technique de fabrication responsable au style et à l’élégance des vêtements produits. Cependant les vendeuses et Ekyog en général se heurtent à un problème de taille car si les clients sont prêts à acheter écologique ils ne comptent pas le faire à n’importe quel prix, ce qui ne laisse qu’une petite marche de manoeuvre à la marque écologique.

Malgré un développement de la pensée écologique seulement 5% des clientes sont vraiment engagées dans l’écologie et choisissent spécifiquement cette enseigne.

Alors comment allier une marque de produits écologiques, avec une politique de prix accessible au plus grand nombre ? Comment développer la communication, sensibiliser, et pousser les clients à acheter un produit plus « propre », même si plus cher ? Ces questions forment le défi permanent auquel Ekyog fait face au quotidien.

Learning Log[modifier | modifier le wikicode]

Question 1 :

Contribution de Marie : grâce à ce cours, nous apprenons qu’il existe des possibilités financièrement viables de développer un commerce de manière plus étique et plus responsable. Tout est une question de volonté et d’adaptabilité.

Contribution de Mathilde : j’ai pu découvrir une nouvelle face du business, le développement durable. Aujourd’hui la plupart des secteurs essayent de faire attention. Je me suis rendu compte que management et développement durable pouvaient être liés.

Contribution de Aurore : J’ai découvert le business sous un angle différent, et j’ai compris qu’il est possible d’allier le management durable à tout type de business. En nous intéressant à l’exemple d’Ekyog, nous avons étudié les enjeux du business éco-responsable pour l’entreprise elle-même ainsi que pour la société.

Contribution de Lydia : Grâce à ce cours j’ai pu affirmer que les enjeux environnementaux dans les entreprises prennent une part de plus en plus importante, avec des plans de communication axés sur de nouvelles chartes, des garanties écologiques, des actions sociales. Dans le cadre de notre devoir, nous avons réalisé des recherches sur les différents secteurs industriels qui relevaient des problèmes environnementaux. Nous avons choisi de présenter le modèle d’une industrie de textile écologique. Je suis naturellement intéressée et investie dans l’écologie, je me suis donc totalement investie dans ce segment qui relève de réelles catastrophes et dont l’impact est étouffé par une industrie du textile classique hyper-puissante et par les géants du mass-retail. J’ai pu analyser le marché, les dangers, et les conséquences humaines, sociales, et écologiques d’un secteur extrêmement concurrencé, dans lequel les enseignes demandent toujours plus de rentabilité de production aussi bien sur les textiles chimiques que sur les méthodes de production et le traitement des ouvriers. La société actuelle valorise des modes de consommation Biologiques, Ecologiques, le Développement Durable, le Recyclage … Pourtant cette même société ferme les yeux sur un marché qui touche tous les consommateurs prêts à acheter des vêtements à des prix toujours plus bas, dont la qualité et les méthodes de productions ne respectent ni l’environnement, ni les travailleurs.

Contribution de Maxime : Ce cours m’a permis de voir tous les intérêts économiques qui régissent la majorité des entreprises et de voir tous les "secrets " qui entourent les secrets de fabrications et les lieux d’approvisionnements. Il est intéressant aussi de voir que quelque part toutes les consciences ont un prix car si beaucoup sont prêts à faire un acte en faveur de l’écologie et prônent ces valeurs en accusant ceux qui ne les défendent pas, tous admettent qu’au final ils sont prêts à faire un effort mais jusqu’à un certains prix.

Contribution de Mehdi : Ce cours m’a donné une nouvelle compréhension du business en général dans la mesure où aujourd’hui il est essentiel de prendre en compte les enjeux du développement durable dans la vie d’une entreprise et cela dans tous les secteurs d’activités. J’ai notamment pris conscience que les relations étaient fortes entre le développement durable et le management mais aussi avec la société et le bien-être collectif.

Question 2 :

Contribution de Marie : montage sur Imovie, découverte d’Ekyog et de l’industrie du textile écologique, le rôle des labels et leur fiabilité.

Contribution de Mathilde : j’ai appris à me servir de wiki durant ce projet, à incorporer des photos et documents aux pages wiki. J’ai appris qu’une très organisation pour un projet comme celui-ci. J’ai également découvert un secteur : l’industrie du textile écologique.

Contribution de Aurore : En tant que caméraman, j’ai découvert et appris les techniques de cadrage. La compétence que je pense avoir développé au cours de ce projet est la capacité à travailler en groupe, à gérer les imprévus et les points de vue divergents, ce qui n’est pas évident au sein d‘un groupe de 6 personnes.

Contribution de Lydia : Grâce à mon rôle de journaliste, j’ai appris à mener une enquête auprès d’avis opposés sur un sujet choisi. J’ai su convaincre des inconnus professionnels ou simplement piétons de l’intérêt de notre travail. J’ai appris à organiser une interview, à poser des questions pertinentes et à rebondir sur les réponses données afin de développer au maximum les échanges. Je me sent désormais plus à l’aise face à une caméra et j’ai réussi à garder mener une interview professionnelle et dynamique.

Contribution de Maxime : Dans cette expérience j’ai plus appris des personnes de mon groupe qui m’ont fait découvrir un monde que je ne connaissais pas tellement et de manières approfondies car elles étaient complétement passionnées par ce milieu.

Contribution de Mehdi : Dans le cadre de ce cours, j’ai appris que l’avenir est nécessairement lié aux enjeux du développement durable et à la protection de l’environnement. Les entreprises doivent intégrer cette dimension dans leur gestion et stratégie future et ceci afin de ne pas corrompre la capacité des générations futures à répondre à leurs propres besoins. J’ai aussi appris que l’organisation et la ponctualité sont des éléments importants dans un travail de groupe. Compétences acquises : organisation/ méthodologie/Ponctualité/ Ecoute des autres et collaboration

Question 3 :

Contribution de Marie : profs, interviews, internet. L’organisation et la forme du cours m’ont semblé très intéressantes. Nous avons malheureusement manqués de suivi au niveau pédagogique et méthodologique.

Contribution de Mathilde : j’ai le plus appris avec internet, les professeurs. La forme du cours est très intéressante mais la charge de travail, pour un projet comme celui, est très lourde du fait également de notre manque de compétences. Le suivi pélagique n’a pas été très important.

Contribution de Aurore : J’ai le plus appris de la personne interviewée. Le micro trottoir a été moins intéressant.

Contribution de Lydia : J’ai beaucoup apprécié ce nouveau format d’exercice qui nous a permis d’aborder un thème très actuel et important de façon originale et en rupture avec nos modes de travails conventionnels. Ainsi nous avons eu beaucoup plus de choix et de liberté dans l’expression du message, cela nous a permis de développer notre créativité, et de créer une synergie afin de partager une vision commune sous un format très actuel et dynamique. J’ai beaucoup appris de l’ensemble du groupe par nos brainstormings très riches en idées techniques et pratiques. La responsable de la boutique Ekyog m’a également transmis beaucoup d’informations sur l’alerte à lancer au niveau des catastrophes éco-environnementales qui sont engendrées par l’industrie classique des textiles. Je suis maintenant totalement sensibilisée et consciente du problème, et je pense désormais consommer plus responsable dans mes achats textiles.

Contribution de Maxime : Les ressources du wiki ont étaient utilisées à moins de 25% parce que nous n’avons pas eu besoin en soi, si ce n’est pour savoir comment nous devions présenter notre projet et comment il fallait faire pour mettre notre dossier sur le site.

Contribution de Mehdi : J’ai vécu cette nouvelle expérience de manière neutre. J’étais moyennement emballé par le projet au départ car je pense que dans ce genre de projet, nous avons besoin d’être encadrer par nos professeurs à chaque étape de sa réalisation. Par contre j’ai beaucoup appris de l’expérience sur le terrain notamment de la part de la manager de la boutique Ekyog qui nous a fournis beaucoup d’informations intéressantes. Parler d’écologie et de développement durable de manière concrète est la chose qui m’a le plus interpellé.

Question 4 :

Contribution de Marie : entre 25 et 50%. Liens et info sur le wiki assez intéressantes mais parfois pas assez complètes

Contribution de Mathilde : j’ai utilisé les ressources du wiki à hauteur de 25% à 50%. Les explications pour utiliser le wiki ont été utiles.

Contribution de Aurore : Pour moi, en tant que caméraman, les informations et vidéos relatives au cadrage m’ont été très utile, car c’est la première fois que j’avais à filmer et je n’avais pas vraiment porté attention aux différents types de cadrage avant d’y être confrontée. Pour le montage, nous avons également cherché des informations sur les droits d’auteur pour la musique. Je pense que nous avons utilisé les ressources du wiki entre 50 et 75%.

Contribution de Lydia : Notre présence sur le wiki s’est faite essentiellement pour comprendre les consignes exactes demandées, suivre au plus près notre planning. Le Wiki s’est avéré être un outil très utile dans notre organisation commune pour définir des objectifs. J’estimerais donc notre utilisation des ressources du Wiki à 75%.

Contribution de Maxime : Nan, nous ne n’avons pas eu de pratiques collaboratives car c’était beaucoup plus simple, sur et rapide de demander de l’aide à un ami extérieur et aussi parce que nous n’avons pas tellement eu de besoins particuliers, si ce n’est pour une caméra que nous avons demandé sur la plateforme.

Contribution de Mehdi : J’estime avoir utilisé les ressources wiki et liens associés à hauteur de 25 à 50%. Toutes les informations contenues sur le wiki ne répondaient pas forcément aux questions que nous nous posions. Par contre comme j’étais le banquier j’utilisais souvent la Skem Bank pour voir les transactions que nous pouvions réaliser.

Question 5 :

Contribution de Marie : échange de compétence : échec on a jamais eu de retour on a du tout gérer seuls. le travail à fournir était colossale, difficile de tout gérer … certains ne se sont pas assez investis… peut être que 6 personnes c’est un peu trop car planning difficile à gérer etc

Contribution de Mathilde : Concernant le projet de la skem blanque n’a pas fonctionné donc je pense que c’est un échec. L’échange entre les groupes ne faisait naturellement sans la skem banque. Le travail était très important pour notre groupe, chacun donné de son temps pour aider les autres même en ayant un poste définis.

Contribution de Aurore : Nous avons à plusieurs reprises consulté l’avis ou demandé l’aide d’autres groupes, plus grâce à nos relations personnelles. Au final, la bourse de compétence nous a peu servi, car nous n’avons pas eu de réponse à nos demandes de location de matériel.

Contribution de Lydia : Pour ce cours, nous avons chacun accepté un poste, puis réalisé des binômes de travail pour certaines tâches de production. Malgré tout l’investissement de chacun n’a pas été proportionnel, cela est dû à certains rôles définis comme celui du Banquier qui demande moins de responsabilités et d’implication dans la réalisation de la vidéo qui est finalement le but principal de ce devoir. Néanmoins nous avons eu beaucoup de mal à échanger des compétences sur la SkemBank, et ce malgré plusieurs demandes.

Contribution de Maxime : La seule suggestion est de revoir les échanges collaboratifs car pas tellement pratique

Contribution de Mehdi : Ce cours a eu une influence sur mes pratiques collaboratives intra et inter groupes dans la mesure où nous devons collaborer ensemble à la réalisation d’un tel projet. Il faut donc s’écouter les uns, les autres et se mettre d’accord sur un certain nombre de points, ce qui n’est pas toujours facile. Par contre je pense que l’apport de la bourse de compétence n’a pas été très important car il était difficile de trouver un autre groupe capable de répondre à nos besoins. Dans notre groupe, nous avons posté un certain nombre de demandes dans la Skem Bank qui n’ont pas eu de réponses mais en général je pense qu’il y a eu beaucoup de compétences publiées par les groupes. Nos compétences n’ont donc pas bien circulées.


Question 6 :

Contribution de Marie : plus de suivi, tuteur plus présent et plus aidant afin de nous soutenir semaine après semaine.

Contribution de Mathilde : je pense qu’il faudrait un suivi plus approfondis, d’aider sur les compétences techniques.

Contribution de Aurore : Je trouve très intéressante l’idée d’un cours participatif comme celui-ci. Je recommanderai pour une prochaine fois, de faire des groupes moins conséquent, par exemple 4 personnes, pour faciliter la prise de décision et l’organisation du projet. Par conséquent, il faudrait aussi attribuer plus de temps pour la partie « réalisation de la vidéo », car même à 6 personnes nous avons manqué de temps. Le tournage du reportage prend beaucoup de temps, sur le terrain comme en amont pour obtenir des rendez-vous, et il ne faut pas oublier qu’à côté de ce projet nous avions également d’autres devoirs à rendre. Il serait également une bonne idée de prévoir un suivi plus proche de la part de nos tuteurs, notamment pour la détermination d’une problématique.

Contribution de Lydia : Je pense que certains rôles sont trop impliqués dans la production par rapport à d’autres. Même si naturellement notre expérience et notre maturité induisent un intérêt, des recherches et une implication importante de façon naturelle. Malheureusement dans la pratique ce n’est pas du tout la même réalité pour tous.

Contribution de Maxime : Bien, mais trop de rôles, certains ont beaucoup plus de responsabilités que d’autres et font que tout le monde ne s’investit pas de la même manière, cela créant des tensions au sein du groupe.

Contribution de Mehdi : Je pense que dans le cadre de ce cours, nous ne sommes pas assez encadrés par les professeurs dans la réalisation de ce projet qui représente un travail très conséquent. En ce qui concerne le montage vidéo je pense qu’il faudrait qu’il y ait une séance de formation car nous ne sommes pas habitués à en faire. Je pense que le concept du cours est bon mais je proposerais des TD pour tenter de trouver des solutions pour les groupes qui sont en difficultés. Pour finir, personnellement je préférais des cours classiques car cela permet d’avoir une vision plus globale du développement durable et de ses enjeux.



Votre feedback - Groupe 117[modifier | modifier le wikicode]

L’enquête est bien menée et complète. La qualité de la vidéo est moyenne. La vidéo apprend du nouveau sur le sujet. L’analyse marketing qui en ressort est intéressante et on comprend bien le besoin d’un circuit de distribution spécifique, tant que le marché reste étroit. L’article est bien écrit et la conclusion est pertinente.




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