Quels sont les moyens mis en place par Auto-bleue (entreprise d'auto-partage de la ville de Nice) pour assurer sa pérennité et sa viabilité dans le domaine toujours plus concurrentiel du management de la mobilité?

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Présentation de notre problématique[modifier | modifier le wikicode]

La problématique que nous avons choisi de développer est la suivante :
Quels sont les moyens mis en place par Auto-bleue (entreprise d'auto-partage de la ville de Nice) pour assurer sa pérennité et sa viabilité dans le domaine toujours plus concurrentiel du management de la mobilité?

Notre dossier de production[modifier | modifier le wikicode]


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Notre reportage[modifier | modifier le wikicode]

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Notre article journalistique sur la problématique[modifier | modifier le wikicode]

Quels sont les moyens mis en place par Auto-bleue pour assurer sa pérennité et sa viabilité dans le domaine toujours plus concurrentiel du management de la mobilité?


Nice Côte d’Azur a été la première collectivité de France à se lancer dans l’auto partage 100% électrique à grande échelle. En effet, on compte sur le territoire, 210 voitures réparties dans plus de 60 stations. La société Auto-bleue, appartenant à VENAP, est un vrai succès, en atteste le nombre croissant d’adhérents (plus de 2000 en février 2012). Ce projet n’aurait pas pu voir le jour sans la politique du maire de Nice, Christian Estrosi, qui a fait d’Auto bleue une priorité politique. La ville de Nice fait depuis figure de référence en matière de développement durable. Nous nous sommes alors demandés si Auto-bleue était en mesure d’être un projet viable pour pouvoir concurrencer les autres types de transports citadins.

Auto bleue incarne à elle seule une question de plus en plus préoccupante pour nos sociétés ; l’éco-mobilité. Pas une journée ne passe sans que nous n’ayons recours à un moyen de déplacement et sans que nous ne soyons confrontés aux problèmes environnementaux. On ne compte plus le nombre de projets éco-responsables qui rencontrent un franc succès. Mais le secteur de la mobilité se fait de plus en plus concurrentiel. Le consommateur responsable se voit offrir un choix de plus en plus large ; des voitures qui consomment peu de carburant à celles qui n’en utilisent pas. C’est notamment le cas du modèle Zoé de Renault. Dans ce contexte, le projet de la ville de Nice peut réellement être qualifié de challenge. C’est toute une population plus ou moins réceptive qu’il a fallu informer et dont une grande partie reste encore à convaincre et fidéliser. Mais le défi est au rendez-vous pour la société d’auto-partage ! D’autant plus que l’augmentation du nombre de parkings payants et la croissance démographique de la ville de Nice rendent l’accès au centre-ville quasi impossible pour les habitants. De ce point de vue, le projet Auto bleue est séduisant pour bon nombre de ces personnes. Les entreprises Niçoises représentent également un marché attractif que la société Auto-bleue « apprivoise » depuis six mois grâce aux tarifs préférentiels, d’après Mathieu Bernasconi.

La viabilité et la pérennité passe donc par une expansion du projet. En effet, la société d’exploitation VENAP a prévu d’ouvrir jusqu'à 70 stations d’ici à 2014. Le fort soutien politique du maire actuel permet donc de financer et de viabiliser le projet. Mais au delà d’un soutien financier public, l’engouement de la population niçoise reste le moteur principal du projet. De plus, les utilisateurs se rendent très vite compte des multiples avantages d’Auto Bleue. Ils bénéficient du stationnement gratuit sur toute la communauté d’agglomération lorsqu’ils utilisent les véhicules. D’un point de vue plus global, VENAP cherche à agrandir son offre en proposant des bornes de recharges pour les particuliers possédant une voiture électrique (sur les 5 places que comporte une station Auto Bleue, 2 sont réservées à la recharge de véhicules particuliers). La progressive mise en place d’un système permettant de rendre le véhicule à un endroit différent de celui de la prise en main augmentera le nombre d’utilisateurs dans les années à venir.

A plus long terme, la véritable question est de savoir si une telle opportunité diminuera visiblement le nombre de véhicules particuliers au cœur de la cité niçoise. Par ailleurs, si le pouvoir politique change de est-ce que Auto Bleue restera au cœur des préoccupations de la municipalité ?

Nous avons pu constater qu’Auto-bleue est à la fois un enjeu économique, écologique mais surtout… politique! En effet, le directeur de la société d’exploitation, Mathieu Bernasconi, n’a pas souhaité répondre à certaines car jugées trop sensibles en période de campagne politique. Les réponses à certaines de nos questions auraient pu être utilisées par les adversaires politiques de l’actuel maire. Il nous a aussi demandé de ne pas rendre publique la vidéo de notre reportage sur Youtube et la rendre inaccessible via la barre de recherche du site. Ceci ne fait qu’affirmer le fait que ce projet est un enjeu politique conséquent pour le maire. Les Niçois sauront ils faire de ce mode de transport écologique un réflexe du quotidien ?



Learning Log[modifier | modifier le wikicode]

1- En quoi ce cours vous donne-t-il une nouvelle compréhension du business en général ? et plus largement de la société ? Je pense que le concept est intéressant mais malheureusement, il est encore beaucoup trop éloigné des véritables préoccupations des entreprises. En effet, n’étant pas encore totalement sorti de la crise économique, je pense que les entreprises ont des préoccupations bien différentes comme la préservation de l’emploi ou de leur parts dans marchés dans la concurrence toujours plus importante avec les pays émergents qui eux ne cherchent pas à se pencher sur ces problématiques

2- Qu’avez-vous le plus appris dans le cadre de ce cours ? Pouvez-vous formuler les compétences acquises ?

Ce cours s’apparentait à de la gestion de projet. J’ai donc personnellement renforcé les compétences requise pour ce type de travaux (respect des deadlines, organisation de meeting, prise de décision collégiales…). D’un point de vue plus général je pense que ce cours nous a véritablement appris la « débrouille ». Réaliser un reportage vidéo sans connaissance en vidéo-montage et sans matériel adéquat n’a pas été une mince affaire… Il ne faut pas oublier que tout le monde n’est pas familiarisé avec les outils de montage informatique !! Ce module m’a également permis de me familiariser avec des logiciels de montage basiques.

3- Comment avez-vous vécu cette nouvelle expérience d’apprentissage ? De qui avez-vous le plus appris (pairs, interviewé, profs,…) ?

J’avoue m’être senti complètement perdu après les premiers amphis de présentation. Malheureusement, ceux qui ont suivi ne m’ont pas sorti du brouillard dans lequel je me trouvais. Beaucoup de mes paires se sont retrouvé dans la même situation. Je peux bien évidemment comprendre les difficultés auxquelles les professeurs ont dû faire face en raison de la nouveauté et de la création de ce cours. J’ai beaucoup appris de mes camarades. Le concept était original et nous a forcé à nous investir car le résultat est vraiment celui qui était voulu par l ‘équipe. Les recherches personnelles pour le reportage ont été celles qui m’ont le plus appris

4- A quel pourcentage estimez-vous avoir utilisé les ressources du wiki et les liens associés (<25%, 25-50, 50-75, >75%) ? Qu’est ce qui a été le plus utile pour vous ? Si faible utilisation pourquoi ?

Tout d’abord, le wiki est assez mal organisé, il n’est pas assez intuitif, il faut passer beaucoup de temps avant de trouver la page adéquate. Nous avons commencé par regarder les informations présentes sur le wiki mais nous avons très vite laissé tomber car à part les types de plans nous n’avons rien utilisé d’autre. Je dirais qu’on s’est servi à moins de 25%.

5- Ce cours a-t-il eu une influence sur vos pratiques collaboratives intra et inter groupes dans le cadre d’un projet comme celui-ci ? Quel a été l’apport de la bourse de compétences ? Comment les compétences ont-elles circulé ? Bien évidemment, ce cours à favorisé les échanges entre membre du groupe et entre les différents groupes. En ce qui concerne la SkemBank et l’échange de compétence, je peux affirmer en tant que banquier du groupe que ce système a été une vaste fumisterie. Il faut être clair, dans la vie réelle, quand on veut une compétence, on s’adresse directement à la personne concernée et on ne passe pas par une plateforme dématérialisée. De plus, après avoir échangé avec mes homologues banquiers, je peux affirmer que la quasi-totalité des transactions ont été « fakes ». L’unique objectif était d’avoir beaucoup de mouvements pour ne pas être pénalisé par la suite (il avait été sous-entendu en amphi que les groupes n’échangeant pas sur cette plateforme n’allaient pas être favorisés).

6- Quelles sont vos critiques et suggestions d’amélioration pour ce cours ? Je pense que le concept est original mais surement trop compliqué à gérer par les professeurs et le suivi s’en ressent. Avoir un retour de 2 lignes via Facebook sur une problématique est je pense bien trop léger et nous plonge dans une sorte de brouillard. On ne sait pas où aller. Je suis déçu par ce cours. Certes j’ai beaucoup aimé la convivialité de la vidéo, le montage et les recherches que nous avons menées avec mon groupe. Cependant nous ne sommes pas dans une école de cinéma. Il n’est pas nécessaire de mon point de vue de noter des étudiants sur un montage vidéo (même si ce n’est qu’une partie de la note). Présenter une vidéo de qualité a été lors des premiers amphithéâtres de présentation, une, voire la principale source de notation. On avait plus l’impression d’être au cours Florent. Au regard des vidéos que nous avons visionné lors de notre dernier amphithéâtre, (la troisième vidéo tournée par une équipe de Lille) on ne retrouve pas du tout cette idée de « vidéo de qualité ». Et la justification de coup de cœur est un peu légère. De plus, les compétences requises sont bien trop importantes pour des étudiants d’école de commerce, nous ne sommes pas en école de cinéma. Imaginez-vous qu’avec nos petits moyens nous avons passés plus de 12-13 H sur le montage. Le cours commence bien trop tard dans le semestre et certains professionnels n’ont ni l’envie ni le temps pour nous accorder du temps. De plus, concernant notre groupe nous avons été soumis à des pressions de la part d’un intervenant qui nous a obligés à lui montrer le rendu final avant la publication sur Youtube. Il nous a aussi obligé à laisser la vidéo en mode « non référencée » pour éviter les pressions politiques ! Comment exprimer tout ce que l’on veut si on est bloqué. Il ne faut donc pas oublier cette dimension… Expliquer clairement ce qu’on peut faire et ne pas faire au début du cours. Au début du premier amphithéâtre, on nous explique que l’utilisation de musiques « connues » était pénalisables du fait des droits sur ces musiques. Nous avons remarqué, et pas seulement notre groupe, que les vidéos qui ont « gagné » n’avaient que des musiques comportant ce type de droit et surtout utilise la présentation de New Line cinéma, une des plus importantes sociétés de production Américaine. Je doute que cette société est donnée son aval pour un reportage de développement durable Skema… Même si l’idée de faire une vidéo est vraiment novatrice, il faudrait pour l’année prochaine que les professeurs suivent les consignes qui nous ont été transmises lors du premier amphithéâtre.


Votre feedback - Groupe 100[modifier | modifier le wikicode]

La problématique est très intéressante et le reportage bien mené. La complémentarité de l’article par rapport à la vidéo est bonne. Le learning log est mal utilisé dans la mesure où il a été demandé un retour nominatif des membres du groupe, ce qui n’est pas le cas. La consigne n’a donc pas été respectée. Vous n’êtes pas objectif sur ce que ce cours vous a appris en matière de DD. Rien n’est mentionné alors que le reportage révèle ce que vous avez appris. Vous semblez ne pas en être conscient.

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