Quels sont les moyens d'actions et processus mis en place par une ONG pour dénoncer les techniques de greenwashing d'une multinationale ?

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Présentation de notre problématique[modifier | modifier le wikicode]

La problématique que nous avons choisi de développer est la suivante :
Quels sont les moyens d'action mis en place par une ONG pour dénoncer les techniques de Greenwashing d'une multinationale?

Notre dossier de production[modifier | modifier le wikicode]

Notre reportage[modifier | modifier le wikicode]

Nous tenons à remercier chaleureusement Victoire Guillonneau, chargée de campagne à l'association BLOOM ainsi qu'à tous les interviewés qui ont répondu à nos questions.

Notre article journalistique sur la problématique[modifier | modifier le wikicode]

Quels sont les moyens d’action et les processus mis en place par une ONG pour dénoncer les techniques de Greenwashing des entreprises?

La question environnementale est de plus en plus présente dans les débats actuels. De plus en plus de personnes se sentent concernées par le respect de l’environnement. Les entreprises jouent sur cela pour vendre, car il est important d’attirer l’attention du public sur ces phénomènes. Les ONG sont la pour éviter que ce cela s’amplifie. En réalisant cette enquête nous avons voulu comprendre comment une ONG, telle que l’association Bloom, a pu dénoncer les techniques de Greenwashing des enseignes de grande distribution, comme Intermarché. Nous voulions savoir quelles étapes, quel processus était utilisé pour parvenir à ce résultat.

Le sujet choisi est pile dans l’actualité. En effet, une pétition lancée par l’association est actuellement en ligne sur le web. Cette pétition vise à interdire la pêche en eaux profondes par neuf chalutiers français, dont six appartiennent au groupe Intermarché. Ainsi, cette technique de pêche a été évaluée comme la plus dévastatrice de tous les temps et, pour se faire un ordre d’idées, 1,5 jours de cette pêche par ces neuf chalutiers, détruit l’équivalent de la ville de Paris. D’ici deux semaines, la Commission Européenne statuera sur l’interdiction ou non de pêcher par ces neuf chalutiers.

Avec ce reportage, notamment grâce au micro-trottoir, on réalise que la population, de manière générale, est tout de même sensibilisée aux problématiques environnementales et n’est pas partisane de l’épuisement des ressources naturelles. Cependant, ces derniers n’ont pas toujours conscience du fait que les entreprises font croire qu’elles agissent en faveur de l’environnement, alors que, d’un autre côté, elles pillent les ressources sans se préoccuper des dégâts que cela pourrait causer. Cette vidéo vise à faire réaliser à la population les enjeux attenants au développement durable et au respect de la planète. Ce que l’on peut en retenir, c’est que l’on constate une réelle envie de faire un effort et d’aller dans le bon sens, simplement, les mensonges ou les non-dits des grandes entreprises, qui détiennent le pouvoir et qui font pression, empêchent cet avancement. De ce fait, malgré la bonne volonté de la part des consommateurs, ils ne savent pas que, parfois, en pensant agir pour le bien de l’environnement, ils empirent la situation.

Il serait intéressant de comprendre comment nous pouvons convaincre les entreprises de faire du développement durable. Qu’est ce qui les poussent à respecter l’environnement ou non? Cette question est d’autant plus importante dans le secteur de la poissonnerie. Ainsi, l’appât du gain et le fait de toujours vouloir faire plus de profit, est-il une raison pour ne pas se soucier de l’environnement et de la destruction des fonds marins en anéantissant la faune et la flore ? Par ailleurs, la création de labels, non-indépendants car créés par les mêmes entreprises qui réalisent cette pêche, ne pose t-il pas un problème d’objectivité et de partialité dans ce secteur ? Ne faudrait-il pas des labels indépendants qui classent et analysent les entreprises, sans agir sous la pression des lobbies de la pêche industrielle ?


http://www.bloomassociation.org/

http://petition.bloomassociation.org/

http://www.youtube.com/watch?v=AW9Lf88-wWY

http://www.geo.fr/environnement/actualite-durable/le-greenwashing-sous-haute-surveillance-26219

Learning log : quels sont nos apprentissages lors de ce cours ?[modifier | modifier le wikicode]

Question 1 : En quoi ce cours vous donne-t-il une nouvelle compréhension du business en général? Et plus largement de la société ?


Déborah Dalle Mura : « Ce cours m’a permis de m’interroger de manière plus approfondie sur la relation entre la volonté de faire du développement durable et celle de faire des profits de la part d’une entreprise. En effet, grâce à nos recherches et aux différents témoignages, j’ai pu découvrir et comprendre comment et pourquoi les entreprises se servaient principalement du développement durable comme argument marketing. Les micros-trottoirs ont permis d’appuyer notre problématique de par les différents ressentis et la vision des consommateurs sur ce sujet. »

Cécilia D’angelo : « Ce cours m’a permis de comprendre de manière pratique et concrète le fonctionnement d’une ONG et l’importance du développement durable au sein des entreprises. Cela m’a également sensibilisé aux problématiques que rencontrent les ONG face au greenwashing et autres procédures lié à la performance durable. »

Alexandra Rosini : « Ce cours m’a permis de découvrir plus en détails les différentes facettes du développement durable au sein des entreprises, et plus particulièrement, parfois les avantages que l’on peut en retirer sans forcément respecter l’environnement. »

Alexandre Seel : « Ce cours m’a permis de découvrir qu’il y avait dans le monde du business une certaine malhonnêteté des entreprises par la pratique du GreenWashing. Plus largement je m’aperçois que le tournant capitaliste et libéral de ces 50 ans derniers années a renforcé la véracité des théories malthusiennes. La volonté d’enrichissement de chacun n’a que faire des ressources de plus en plus raréfié de notre planète. Et cela n’est pas prêt de changer ! »

Ayoub Ennih : « Ce cours m’a permis d'avoir une meilleur vision sur les techniques du greenwashing »

Rémi Perrot : « Une entreprise n’est pas touchée uniquement par des facteurs lié à son activité mais aussi par des facteurs externes (l’environnement, chaque répercussions des actes d’une entreprise…). L’image de la société joue un rôle fondamental dans le business. »


Question 2 : Qu’avez-vous le plus appris dans le cadre de ce cours ? Pouvez-vous formuler les compétences acquises ?


Déborah Dalle Mura : « Ce cours a été d’un réel apport tant au niveau du savoir-faire que du savoir-être. Tout d’abord, la réalisation d’un film est un travail difficile et très minutieux. Tout doit être analysé et pris en compte pour que le travail rendu soit celui espéré. De plus, la réalisation du montage est un travail d’équipe ; ainsi il est important de bien travailler en équipe et de prendre en considération les remarques de chacun. Pour continuer, mon rôle de chargé de production m’a permis d’être organisée et professionnelle car j’étais en charge de trouver une intervenante d’une ONG. De plus, il a été intéressant de participer aux micros-trottoirs : aller à la rencontre des consommateurs et essayer de comprendre leur vision des choses a été bénéfique sur le plan du savoir-être. »

Cécilia D’angelo : « La découverte la plus importante à travers ce cours concerne les différentes étapes et difficultés rencontrées à la création d’un reportage vidéo. Cela a été un véritable challenge. »

Alexandra Rosini : « Grâce au cours de performance durable, et notamment par le biais de la réalisation du film, j’ai pu découvrir comment faire un montage, ce qui est loin d’être une tâche évidente. De plus, j’ai pu apprendre le métier de journaliste, qui est également un métier très compliqué lorsque, par exemple, on interviewe des personnes, il faut savoir rester professionnel et pouvoir rebondir sur ce que l’interlocuteur dit au fil de la conversation. »

Alexandre Seel : « Ce cours m’a appris à être plus curieux et ne pas tomber dans la doxa de la pensée unique et donc à toujours me poser des questions. Les compétences acquises sont les suivantes : travail de groupe, gestion efficiente du temps, capacité de recherche. »

Rémi Perrot : « J’ai acquis plus de connaissances en informatique. J’ai appris à me servir d’un wiki. J’ai aussi appris à réaliser un montage. »


Question 3 : Comment avez-vous vécu cette nouvelle expérience d’apprentissage ? De qui avez-vous le plus appris (de vos pairs ? De l’interviewé ? De vos profs ?)


Déborah Dalle Mura : « J’ai trouvé cette expérience très enrichissante car elle nous mettait en situation réelle et concrète ; ainsi, je trouve que l’on apprend plus de cette manière qu’avec des cours théoriques. J’ai beaucoup aimé aller à la rencontre des consommateurs car un réel échange se créait à chaque interview. De plus, le travail en groupe a été une réussite car chacun a su mettre à profit ses compétences et opinions. Enfin, le fait de travailler sur une vidéo a été beaucoup plus attrayant et motivant qu’un simple rapport à rendre. »

Cécilia D’angelo : « J’ai trouvé cette expérience enrichissante et agréable. L’entente a été plutôt bonne au sein du groupe et a rendu ce travail agréable à réaliser. Ce sont les personnes interviewés qui m’ont le plus appris car elles ont su rendre ce travail intéressant en répondant clairement et simplement aux questions que nous nous posions depuis le début du projet. »

Alexandra Rosini : « Cette expérience m’a permis d’échanger énormément avec tous les interlocuteurs, qu’ils aient été professeurs, professionnels ou camarades. Nous avons appris à travailler tous ensemble malgré les divergences d’opinion. Le fait d’avoir réalisé un film était une manière plus ludique d’apprendre qu’un cours classique. »

Alexandre Seel : « J’ai apprécié cette nouvelle expérience, en revanche le manque d’encadrement direct des professeurs m’a déplu. J’ai beaucoup appris des interviewés. »

Ayoub Ennih : « Cette expérience m’a appris à mieux travailler en groupe et interviewer des personnes »

Rémi Perrot : « J’ai bien aimé le fait de pouvoir apprendre autrement (plutôt qu’un cours monotone). Le fait d’être confronté directement aux problèmes de développement durable, m’a permis de mieux le comprendre. Notamment lors de l’interview. »


Question 4 : A quel pourcentage estimez-vous avoir utilisé les ressources du wiki et les liens associés (inférieur à 25%, entre 25 et 50%, entre 50 et 75%, au delà de 75%) ? Qu’est ce qui a été le plus utile pour vous ? Si faible utilisation, pourquoi ?


Déborah Dalle Mura : « Les ressources du wiki et les liens mis à disposition nous ont été très utiles car dès qu’une interrogation se posait à nous, nous nous rendions sur le site où tout était clairement expliqué. Ainsi, je pense que l’on a su utiliser ces outils entre 50 et 75%. La banque skem a également été un outil très intéressant, en effet c’était un enjeu supplémentaire qui s’est trouvé être assez « amusant » puisque chaque groupe devait en quelque sorte vendre ses compétences. »

Cécilia D’angelo : « Je pense avoir utilisé les ressources du wiki aux alentours de 25%. Le plus utile fut sans hésitation le calendrier avec les différents travaux à faire et les dates de remises de ceux-ci. Cependant, les instructions à suivre pour chaque étape du projet étaient souvent difficiles à trouver et pas assez claires. Par exemple il a été presque impossible de comprendre en quoi consistait le dossier de production sans l’aide d’un autre groupe. De même concernant la durée ou la composition exacte de la vidéo. »

Alexandra Rosini : « Je pense que l’on a utilisé les ressources mises à notre disposition entre 50 et 75%. Lorsque nous avions des interrogations, nous nous rendions sur le wiki pour trouver l’information ; également, nous avons fait plusieurs échanges avec d’autres groupes sur la skembank, ce qui nous a permis de donner et de recevoir en retour. »

Alexandre Seel : « J’ai utilisé les ressources du wiki à hauteur de moins de 25% et cela en raison de ma qualité au sein du groupe, j’étais en post production et donc n’ai pas eu le besoin d’y aller souvent. Le plus utile pour moi a été les sites de médias alternatifs, qui par leurs articles nous ont permis de trouver le sujet de notre exposé ainsi que sa problématique et ses sources pour y répondre. »

Ayoub Ennih : « Je n’ai pas beaucoup utilisé le wiki en ce qui concerne le montage et le film, j’ai plutôt utilisé mes connaissances personnels. »

Rémi Perrot : « Entre 50 et 75%. J’ai eu besoin des ressources wiki notamment pour la mise en ligne de chaque étape. »


Question 5 : Ce cours a-t-il eu une influence sur vos pratiques collaboratives intra et inter groupes dans le cadre d’un projet comme celui ? Quel a été l’apport de la bourse de compétences ? Comment les compétences ont-elles circulé ?


Déborah Dalle Mura : « Via la banque skem, chaque groupe devait « vendre » ses compétences et « acheter » celles qui lui manquaient pour réaliser le travail. Pour notre part, notre caméraman est allé aider d’autres groupes pour filmer, et nous avons reçu de l’aide pour ce qui concernait la mise en ligne de certains travaux. Ainsi, nous avons pu échanger avec d’autres groupes et faire partager nos compétences. »

Cécilia D’angelo : « Ce cours a effectivement mis à l’œuvre nos capacités à travailler en groupe. Nous avons dû nous organiser pour répartir équitablement les taches et les rôles. Arriver à trouver un point d’entente sur les décisions n’a pas toujours été facile. Concernant les collaborations intra-groupe, je n’ai pas ressenti l’utilité réelle de la skem banque. Il est évident que nous nous aidons entre groupes, cependant nous n’avons pas toujours pensé à passer par la skem banque et celle-ci ne représente donc que faiblement les aides apportées et reçues de la part d’autres groupes. »

Alexandra Rosini : « La banque skem nous a servi, notamment pour rendre service aux autres groupes, en leur « prêtant » notre caméraman. Nous avons également pu recevoir de l’aide pour mettre en ligne certains fichiers, comme le slideshare par exemple. Grâce à cela, nous avons pu échanger avec les groupes de tous les campus, et pas seulement les personnes de notre groupe de travail. »

Alexandre Seel : « Nous avons eu l’occasion d’échanger avec d’autres groupes, notamment grâce au système de bourse, la collaboration a donc été effective. Plusieurs réunions ont été organisées le soir parmi notre groupe afin d’établir un brainstorming. »

Ayoub Ennih : « J’ai filmé pour différents groupe qui avait besoin de mes compétences contre des skems, mais je pense que ces derniers ne servent pas à grand-chose vu qu'il y’a plein d’opérations fictive sur la platforme »

Rémi Perrot : « On s’est servis des compétences des autres mais aussi nous avons fournis nos propres services. C’est assez utile. »


Question 6 : Quelles sont vos critiques et suggestions d’amélioration pour ce cours ?


Déborah Dalle Mura : « Ce cours est réellement une méthode d’apprentissage efficace et attrayante. Cependant, je pense qu’il faudrait commencer un peu plus tôt dans le semestre pour avoir vraiment le temps de faire le travail et ainsi ne pas être précipité avec l’arrivée des midterms… »

Cécilia D’angelo : « Je pense que ce cours manque d’organisation. Les explications ne sont pas assez approfondies et les professeurs pas assez disponibles pour répondre à nos questions. Ce travail demande énormément d’investissement et de temps pour un résultat trop mince. Le montage vidéo est l’étape qui prend le plus de temps, ce que je trouve dommage car ce cours était un cours de performance durable et non de montage vidéo. Concernant les dates de remise des différents documents (dossier de production, video, article journalistique…) ; elles sont très rapprochées et ne nous laissent pas le temps de s’investir réellement dans chacune de ces étapes. »

Alexandra Rosini : « Le point d’amélioration principal de ce cours, serait de le commencer plus tôt dans le semestre, afin que celui-ci ne concorde pas avec les dates de midterms, ce qui, je pense, nous a pénalisé, car notre concentration n’était pas a 100% sur le projet de performance durable. »

Alexandre Seel : « Un peu plus d’encadrement direct du corps professoral. Egalement il serait souhaitable d’avoir une petite formation concernant le montage vidéo (logiciel à utiliser etc.) »

Ayoub Ennih : « C’est un cours original mais nécessite beaucoup de connaissances en montage. »

Rémi Perrot : « Il demande vraiment beaucoup d’investissement et de connaissances en matière de montage. Cependant l’originalité de ce cours restera dans nos esprits à jamais plus que si l’on avait suivis un cours en amphi…



Votre feedback - Groupe 125[modifier | modifier le wikicode]

L’enquête est très bien menée même si le micro-trottoir n’est pas la meilleure partie de la vidéo, bien qu’intéressant. Vous avez été proposé comme les trois meilleures vidéos des 30 groupes que j’ai eu à évaluer. Bravo. L’article a de plus des informations que l’on ne trouve pas dans la vidéo.




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