Quelles difficultés rencontrent les PME du secteur alimentaire pour aligner performance économique et environnementale ?

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Présentation de notre problématique[modifier | modifier le wikicode]

La problématique que nous avons choisi de développer est la suivante :
Quelles difficultés rencontrent les PME du secteur alimentaire pour aligner performance économique et environnementale ?

Notre dossier de production[modifier | modifier le wikicode]

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Notre reportage[modifier | modifier le wikicode]



Nous tenons à remercier Emilie Bayle et Patrick Teissier pour leur aide précieuse.

Notre article journalistique sur la problématique[modifier | modifier le wikicode]

Comment les PME du secteur alimentaire parviennent-elles à aligner performance économique, environnementale et sociétale ?

Le secteur alimentaire est un secteur devenant de plus en plus concurrentiel. On remarque notamment avec les fruits et légumes que la concurrence entre les seuls pays de l’Union Européenne devient très rude. La guerre des prix faisant rage depuis quelques années, aujourd’hui, les consommateurs s’intéressent à un autre facteur clé, celui de l’environnement. En effet, le phénomène « Bio » est de plus en plus répandu, les consommateurs veulent savoir ce qu’ils mangent et souvent, vont même jusqu’à inspecter le lieu de production de ces aliments, (avec notamment l’exemple des AMAP). Parfois, les consommateurs en savent plus que les entreprises elles-mêmes.
A plus grande échelle, nous avons essayé de comprendre comment ceci pouvait être perçu par les PME de ce secteur, en particulier dans une entreprise de fabrication artisanale, la Confiserie Florian (Pont Du Loup) ainsi que dans une entreprise de fabrication industrielle : Boraal Industries.

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La performance environnementale se retrouve dans les deux entreprises surtout au niveau de la matière première. Les produits finis de chacune d’elle étant destinés à un usage alimentaire (soit pour de la transformation, soit pour de la consommation directe), les contrôles sur les produits bruts sont très précis. Ces matières premières ne doivent pas contenir de pesticides, d’insecticides, de métaux lourds, ni de radioactivité : des normes sont en vigueur afin de protéger le consommateur.
La Confiserie Florian se démarque par l’utilisation de produits locaux (Roses de Vence, Verveine et Jasmin de Grasse, Violette de Tourette sur Loup et agrumes des pays grassois et niçois). Cela permet de faire fonctionner l’économie locale, de réduire les coûts de transport mais également l’empreinte carbone.
Boraal Industries agit davantage sur le retraitement de ses déchets (plastique, carton et bois), en les remettants en circuit via des entreprises extérieures afin de leur donner une nouvelle vie.

En ce qui concerne la performance sociétale, Boraal industrie travaille sur la satisfaction de ses salariés avec un système de rémunération intéressant ainsi que des avantages en nature (tickets restaurant, tickets cadeau…). La Confiserie Florian emploie des salariés de tous âges, et travaille avant tout avec des salariés demeurant à 20km au plus de l’entreprise. Cependant, l’entreprise est consciente qu’elle doit travailler davantage sur cette performance et projette de le faire dans le cadre de son développement.

Pour conclure, la performance économique est celle qui prime dans les PME en raison de leur petite taille, cependant, les autres performances n’en demeurent pas moins importantes et coûteuses. Les entreprises du secteur alimentaire utilisent une partie de leurs gains afin d’optimiser la qualité des produits (investissements dans les contrôles qualités ainsi que dans le produit lui-même avec le bio). La Confiserie Florian projette de développer un service qualité à part-entière ce qui représente un investissement financier important.
La performance durable est donc une question d’image, mais également une valeur chère aux entreprises d’un point de vue éthique. Bien que difficiles à allier en raisons des coûts, et du travail que cela représente, les PME tentent au mieux de réunir ces trois performances au sein de leurs structure.

Cette étude nous a permis d’étudier ces trois performances au sein des PME/TPE dans le secteur alimentaire, mais qu’en est-il dans les grandes entreprises agroalimentaires ? Accordent-elles autant d’importance à la performance durable ? Les institutions sont-elles influencées par ces entreprises dans l’élaboration des normes ?

Learning log : quels sont nos apprentissages lors de ce cours ?[modifier | modifier le wikicode]



1. En quoi ce cours donne-t-il une nouvelle compréhension du business en général ? Et plus largement de la société ?
Mélanie : Le fait d’avoir dû s’immerger dans un cas précis et de cibler précisément les enjeux de notre problématique m’a aidé à comprendre de façon globale le fonctionnement des entreprises. Notre problématique m’a aidée à voir quels sont les enjeux les plus importants dans une entreprise. Du point de vue de la société, j’ai réalisé à quel point la coté social est régulé par l’économie des entreprises qui prime pour l’instant.
Elfi : Je pense que ce cours m’a permis de voir comment fonctionne les entreprises et comment elles s’organisent pour pouvoir palier aux différents problèmes du monde d’aujourd’hui, au niveau environnemental et sociétal. J’ai pu découvrir comment les entreprises s’intéressent au monde actuel et essaie de se mettre en relation avec la société et ses soucis.
Cathy : Ce cours m’a permis de voir le business sous un autre angle que celui économique c’est-à-dire plus orienté vers le développement durable. C’est un angle que je n’avais pas l’habitude de prendre en compte.
Fanny : Ce cours m’a donné une meilleur compréhension du business en général car cela nous permet de nous poser des questions sur les questions actuelles de notre société et des entreprises. Ce cours a mis en avant le fait que le business et la société sont en constante évolution et que les acteurs sont toujours en recherché de solution pour répondre à ces nouvelles demandes.
Julie : Ce cours m’a permis de voir quelles questions pouvaient se poser les petites entreprises (notre problématique étant sur les PME) au sujet de la performance durable et d’observer les difficultés qu’elles pouvaient rencontrer. C’est donc une nouvelle compréhension du business pour moi, mais pas vraiment en général, seulement pour les PME. Au niveau de la société j’ai pu remarquer que la performance sociétale et la performance environnementale étaient aujourd'hui des sujets préoccupants pour tout le monde, aussi bien l’entreprise que le consommateur.

2. Qu’avez-vous le plus appris dans le cadre de ce cours ? Pouvez-vous formuler les compétences acquises ?
Mélanie : Ce que j’ai le plus appris dans ce cours est comment les entreprises perçoivent et essaie de promouvoir le plus leurs avantages et comment en bénéficier le plus.
Elfi : J’ai appris à prendre connaissance du monde extérieur et à mettre en lien les cours que l’on suit à l’école et le management en général. Je pense que nous avons appris également à être professionnel et à avoir une bonne communication avec les entreprises que nous avons interrogées. J’ai également appris à faire un montage vidéo, quelque chose que je ne connaissais pas auparavant. Nous avons appris beaucoup notamment pour la formulation d’une problématique en adéquation avec le thème du cours, à trouver des questions qui rentrent dans le thème tout en évitant les hors sujets.
Cathy : Ce cours m’a permis d’apprendre à préparer un reportage vidéo. C’est un gros travail en amont, au niveau de la recherche d’entreprise, formulation des questions, préparation du plan de tournage… Ce sont surtout des compétences d’organisation qui ont été nécessaires.
Fanny : Tout d’abord ce cours nous oblige à se poser des questions sur les problèmes existentiels de notre société actuelle. Le travail en équipe a aussi été mis en avant, cela développe donc nos compétences en matière de communication par exemple. J’ai pu développer mes compétences grâce au montage de la vidéo car je n’avais jamais réellement travaillé là-dessus auparavant. Je sais que cela va pouvoir me servir pour l’avenir.
Julie : J’ai appris à faire un reportage : organisation du projet, montage de la vidéo, rédaction de questions pertinentes, … J’ai également appris à me poser des questions sur le fonctionnement d’une entreprise. Ensuite j’ai approfondi mes connaissances en performance durable, notamment au niveau des termes techniques.

3. Comment avez-vous vécu cette nouvelle expérience d’apprentissage ? De qui avez-vous le plus appris (de vos pairs, de l’interviewé, de vos profs) ?
Mélanie : Je trouve cette méthode d’apprentissage efficace car ce sont les étudiants qui vont à la recherche des connaissances et notamment à la rencontre de professionnels au sein de leur entreprise, ce qui est le meilleur moyen de comprendre et d’avoir du recul sur tous les fonctionnements d’une entreprise. J’ai le plus appris auprès des professionnels que l’on a interrogé et qui ont répondu dans le détail à toutes nos questions.
Elfi : J’ai trouvé cette expérience très enrichissante et très intéressante. En effet, j’ai trouvé que c’était une manière originale d’apprendre. On apprend en groupe, face à notre sujet et de manière très dynamique. Je pense cependant que le cours aurait du commencer dès le début de l’année
Cathy : Je pense que c’est de la part des professionnels que l’on a rencontré que j’ai le plus appris, en terme de développement durable.
Fanny : J’ai apprécié cette nouvelle expérience d’apprentissage car le thème m’intéressait vraiment. Les interviewés m’ont beaucoup appris dans le sens ou ils ont réellement répondu à nos attentes et à nos questions. Cela m’a permis de comprendre les enjeux de leur travail et de leur entreprise.
Julie : J’ai aimé le fait que ce soit un projet nouveau avec un fonctionnement différent des autres travaux de groupe. Par exemple c’est rare que l’on se sente autant une école sur 3 campus car nous avons rarement des contacts, donc là nous étions vraiment tous pareils, nous avions le même cours en même temps, on entendait les mêmes choses et on voyait les mêmes intervenants. J’ai beaucoup appris des deux personnes que nous avons interviewées, elles étaient très intéressantes et elles nous ont vraiment expliqués leur projet et leur façon de voir les choses.

4. A quel pourcentage estimez-vous avoir utilisé les ressources du wiki et les liens associés ? Qu’est ce qui a été le plus utile pour vous ? Si une faible utilisation, pourquoi ?
Mélanie : Je pense avoir utilisé les ressources de wiki sur un pourcentage inférieur à 25% car ceci ne me servait qu’à prendre connaissance des travaux à faire et des deadlines. Je l’ai aussi utilisé pour voir les explications plus en détail du travail que nous devions faire.
Elfi : Je dirais entre 25 et 50%. Mais plutôt 50% que 25% ! En effet, nous avons passé du temps à étudier comment faire notre problématique (qui n’était pas validée au départ). Ensuite, pour le montage, nous avons largement étudié les différentes manières de gagner du temps notamment le fait de mettre une image avec l’interview en voix-off, que nous avons exploité par la suite. Le plus utile a donc été les consignes sur le montage vidéo, car c’est quelque chose que nous ne maitrisions pas du tout au départ.
Cathy : J’ai utilisé les ressources wiki et les liens associés à moins de 25%. Le plus utile a été les conseils sur la mise en forme des livrables demandés.
Fanny : Entre 25 et 50 car le wiki m’a surtout servi pour rechercher les informations générales afin de nous guider sur ce qu’il devait être fait.
Julie : Je pense avoir utilisé les ressources du wiki à plus de 50%. En tant que jardinière j’allais toujours voir les tutoriels en ligne qui étaient très clairs.

5. Ce cours a-t-il eu une influence sur vos pratiques collaboratives intra et inter groupes dans le cadre d’un projet comme celui-ci ? Quel a été l’apport de la bourse de compétences ? Comment les compétences ont-elles circulé ?
Mélanie : Nous avons demandé quelques conseils à d’autres groupes pour le montage de la vidéo. Même si nous n’avons pas énormément interagit les autres groupes, l’aide est précieuse dans ce genre de projet.
Elfi : Oui cela nous a permis de plus communiquer avec les autres, partager nos expériences et nos savoir-faire. Nous n’avons pas pu utiliser énormément la plate forme Skembanque, faute de temps et manque d’organisation à mon avis. Nous n’avons fait qu’un échange avec une équipe de Sophia pour le montage de la vidéo. Nous avons également donné des coups de pousse, mais nous ne les avons pas fait passé par Skembanque, car cela n’était pas prévu au départ et que la transaction Skembanque a fini par tomber à l’eau.
Cathy : Ce cours a permis de partager des connaissances et des compétences avec les autres groupes. Cependant, la bourse de compétences ne me semble pas avoir eu un apport considérable. L’entraide entre étudiant a toujours existé et le système de banque n’as pas été selon moi un point essentiel. Les compétences ont circulé naturellement, via les plateformes de partage dont on dispose déjà (groupe facebook, au sein des associations, au sein des groupes de TD). C’est un échange qui se fait naturellement.
Fanny : Oui ce cours a eu une influence. Tout d’abord pour les pratiques collaboratives à l’intérieur du groupe car ceci est un gros projet donc il a fallu communiquer et beaucoup échanger. L’échange de skems pour inciter les collaborations inter group est une bonne idée mais il y a un manque de temps.
Julie : Oui et non, nous avons l’habitude de travailler en groupe et je connaissais bien les membres de mon groupe donc ce ne m’a pas posé de problème, mais il est vrai que c’était la première fois que nous devions collaborer entre groupes. Cela s’est fait assez facilement, il n’y a pas eu de grandes difficultés. Grâce à la skem banque nous avons pu demander des conseils et nous avons également loué notre caméra. Les compétences ont circulé assez facilement.

6. Quelles sont vos critiques et suggestions d’amélioration pour ce cours ?
Mélanie : Je pense qu’il faudra l’année prochaine montrer les exemples de bonnes vidéos réalisées pour que le travailler à réaliser paraisse plus clair aux étudiants et pour qu’ils comprennent mieux quelles sont leur limites, comment un bon montage doit être réalisé, qu’il est préférable d’avoir plusieurs point de vue… Au niveau du matériel, il avait été dit que Skema pouvait éventuellement en prêter mais je n’ai jamais eu de réponses. Je pense que ceci est important car tout le monde n’a pas la chance d’avoir caméscope, micro…
Elfi : Comme je l’ai déjà dit, je pense que ce cours aurait du commencer dès le début de l’année (car nous n’avions pas beaucoup de cours, ni de devoirs). Cela aurait donc été plus intéressant, nous aurions eu plus de temps à consacrer à la vidéo, à la rechercher d’une problématique et d’une / plusieurs entreprises adéquates.
Cathy : Je pense que ce cours est une bonne idée dans le sens où ce sont des notions importantes qui sont aujourd’hui prises en compte dans les entreprises. Cependant, je pense qu’il aurait été mieux que l’on ait des amphis sur le développement durable avec de vraies notions de cours, pour avoir les bases avant d’interroger les entreprises. D’autre part, le format général (amphis qui durent toute la journée) ne me semble pas le plus approprié. Il aurait fallu davantage un format avec des TD. Même s’il y en avait eu qu’un ou deux. Ce format aurait été plus approprié notamment pour nous donner quelques conseils sur le montage vidéo, le tournage des interviews… Sinon, le fait d’avoir le planning avec les dead-line était un point très positif. Cela permettait de s’organiser à l’avance et de pouvoir gérer le projet de façon optimale.
Fanny : Cours très intéressant notamment grâce au sujet choisit. Cependant nous avons manquez de temps et c’est dommage car nous aurions pu réaliser une meilleur vidéo et prendre plus le temps d’échanger avec les autres groupes.
Julie : Je pense que l’on pourrait mettre ce cours dès le début de l’année car nous avons plus de temps libre et donc nous aurions pu plus nous investir. C’était assez frustrant car nous avions plein de projets pour ce cours mais nous n’avons pas eu le temps de les réaliser par manque de temps. Sinon le cours est super, les explications très claires, je pense qu’il faut le refaire l’année prochaine.


Votre feedback - Groupe 104[modifier | modifier le wikicode]

La problématique porte sur la RSE des hôpitaux alors que le reportage porte exclusivement sur les erreurs médicales. L’investigation est bien menée. La qualité de la vidéo est bonne. L’analyse du risque est bien décrite et surtout les causes, notamment l’absence de choix politiques et des restrictions budgétaires.

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