Modèle de réponse à AMI

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Modèle de réponse commun pour les Appels à Manifestation d’intérêt (AMI)

Pour ne pas créer de la compétition là ou il y a de la coopération.

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axée sur les buts, montre comment résoudre un problème spécifique, tout comme une série d’étapes.

  • Elle est semblable à l’acte de cultiver des légumes ou à une recette dans un livre de cuisine.
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Voici un modèle de réponse à un AMI dans les cas de volonté politique de financer "un tiers-lieu totem" sur un territoire. Ce document avait été construit lors de la mise en place d'une AMI de la ville de Lille pour occuper un lieu central, le "Saint-So Bazaar". Le collectif des lieux n'avait pas réussi à remporter la réponse, sans doute du fait d'un projet pas assez costaud au démarrage, bien que ce fonctionnement du pas à pas était revendiqué par le collectif.

Accéder à la réponse de la fabrique de territoire MONSCOBAR (AMI) : https://docs.google.com/document/d/1U-4CQ_TqNIdBNdKHedmgiEHLySbdPMp6ThjaxhDieV0/edit?usp=sharing

Pourquoi ?

  • Réussir à remporter des AMI qui sont difficiles à valider avec un ou des acteurs structurés de manière contributives/horizontales et qui profitent plutôt en général à des acteurs structurés verticalement (hiérarchie forte, logique de service mais contribution faible des membres au projet)
  • Réussir à ce que ce soient les acteurs du territoire qui remportent les AMIs, en enrichissant le futur lieu de leurs compétences et en permettant au futur lieu de répondre aux besoins et usages déjà en place mais non complètement répondus.

Selon Marie Mourad, le modèle de développement de type « bazar » apparaît comme un modèle d’avenir dans le contexte actuel : « le concept d’open source appliqué aux logiciels peut aussi être étendu à d’autres secteurs et d’autres produits. De nombreux projets voient le jour, dans un contexte de crise où la mutualisation des savoirs et techniques et la remise en question des monopoles sont les bienvenus, fondés sur le crowdsourcing ou l’« intelligence collective » le « bazar » est un style de développement que l’on pourrait actuellement considérer comme « alternatif », mais qui dit qu’il ne dépassera pas un jour la cathédrale ? ». Cette manière de développer des logiciels, par la coopération d'une multitude de développeurs, se caractérise par une adaptabilité et une flexibilité dite hiérarchie « bazar », impossible dans une structure organisée dans la hiérarchie dite de « statut »

Qui

Le collectif qui répond à ce projet est constitué d’acteurs de différents tiers-lieux du territoire qui se sont impliqués dans cette démarche, par ailleurs soutenue par de nombreuses organisations décrites ci dessous.

Ensemble, ces acteurs inventent de nouvelles relations tout en consolidant les liens déjà existants.

Par la taille et les possibilités offertes, ce projet de tiers-lieu viendra enrichir et compléter le réseau de lieux qui essaime et se consolide depuis ..... années sur le territoire.

Notre collectif soutient par son expérience et sa méthodologie le développement des Tiers Lieux. A ce titre il souhaite s’impliquer dans la mise en place d’une communauté pour faire vivre cette proposition.

A l’image du développement des lieux que nous avons initiés ou soutenus, notre collectif sera ouvert à toutes les volontés contributives et mettra en place une gouvernance permettant de prendre des décisions et d’avancer rapidement.

Citer des exemples de fonctionnement de lieux.

Les modèles de fonctionnement très contributif (de type bazar) développés ont permis d’intégrer toutes les volontés et de les transformer en des projets viables, stimulants et utiles au territoire.

Nous élaborerons des espaces flexibles qui offrent la permanence d’un état d’esprit coopératif.

Décrire ici l'histoire des lieux et acteurs du territoire

Il y a quelques années, les lieux de travail partagés étaient limités. C’est à partir d’un besoin d’une nouvelle génération de travailleurs que nous avons été porteurs de différents projets de lieux de travail sur le territoire ....., des lieux pensés comme des communs et incluant une importante démarche de coopération et de cogestion. Quelques années plus tard, l’ouverture de ce type de lieux s’est accélérée, avec plusieurs nouveaux espaces qui s’ouvrent chaque semaine en France. Des lieux plus anciens s’associent à ce mouvement des lieux ouverts et partagés.

Depuis peu, les acteurs publics et certains promoteurs intègrent ces dynamiques dans leurs projets d’aménagement. Nous pensons qu’il faut s’inspirer des méthodes expérimentées par les tiers lieux du territoire et leurs acteurs pour construire un projet qui réponde aux attentes des habitants et futurs usagers et aussi pour en révéler sa spécificité. Plutôt qu'une logique de franchise ou de copier-coller, penser un lieu par et pour les usagers du territoire, représentant toutes sa richesse.

Des mode de développement de lieux qui s’affinent

Nous apprenons à travers notre expérience et son partage au sein du réseau des tiers lieux à gérer et à nous organiser pour développer des espaces de plus en plus importants, tout en gardant une forte collaboration entre les lieux eux-mêmes. Ainsi, chaque création de lieux alimente la consolidation des lieux déjà existants.

Nous vous proposons d’appliquer la même méthodologie.

Des propositions basées sur notre vécu d’utilisateurs et de concepteurs de tiers-lieux

a. Notre fonctionnement, basé sur l’ouverture et la cogestion, nous permet de créer d’importantes communautés de contributeurs, des communautés soudées, dynamiques et innovantes. En constante évolution, elles s’appuient sur la capitalisation de compétences, les contributions et les communs. Ces expériences et cette remise en question constante permettent de faire évoluer nos pratiques et d’ajuster en permanence les espaces dans lesquels nous sommes impliqués.

b. Notre fonctionnement permet de fédérer une communauté d’utilisateurs : anciens occupants qui ne sont plus dans les lieux mais continuent de suivre l’évolution du projet, occupants actuels qui forment les nouveaux, tout est pensé pour ne pas figer le fonctionnement ni l’occupation des lieux.

c. Notre méthodologie et notre modèle économique nous permettent de faire vivre nos espaces et de continuer notre processus de développement. Ainsi, de plus en plus de lieux actuels envisagent l’accès à la propriété.

Une démarche empirique et progressive pour faciliter l’ajustement des besoins

Un développement par étapes.

a. Nous souhaitons initier notre installation dans une logique de pas à pas permettant de faire agrandir le lieu en fonction de l’évolution des besoins la communauté.

b. Cette démarche expérimentale pourrait préfigurer l’occupation des xxx m2 pour viser une accessibilité large et simplifiée.

c. Cela se base sur notre expérience. Le développement de nos lieux s’est toujours fait par étapes successives.

Décrire ici la manière de construire vos lieux

Avec à chaque fois, un agrandissement continu dans les lieux occupés. Puis, les communautés ont occupé de nouveaux lieux plus grands, les besoins et les usages se sont fait jour naturellement et rapidement.

Par exemple .....

d. Des usages que l’on ne connaît pas encore et qui se développent tous les jours vont émerger. Cela permet la prise en compte d’un quartier en transition.

Un lieu fédérateur et terreau d'expérimentations citoyennes

Des principes d’actions

Nos principes d’action permettent de développer une économie plus solidaire, du partage des richesses matérielles et culturelles, un développement du faire et du faire ensemble. La concrétisation de ces principes soude les participants animés par un désir de construire les communs d’un futur viable.

L’ouverture, une clé du succès

• Ouvert au quartier et aux habitants

• Offrir un espace d’échange, de confrontation et de formation à différents publics.

• Capacité à se mettre en lien avec les autres espaces et acteurs.

Une solidarité vivante

  • Une activité forte de solidarité à travers les lieux actuels qui pourra être intensifiée (accueil de nombreux collectifs et d’association, aide aux migrants, appels à solidarité dans les lieux qui servent de stockage ou de relais, etc...)
  • Dans les espaces, déjà beaucoup d’utilisateurs étrangers qui arrivent dans la capitale et y trouvent un lieu d’accueil.

Fixer l’accessibilité tarifaire et d’usage

Acter que ce lieu sera un lieu avec des activités accessibles, financièrement mais aussi culturellement car :

  • Construites collectivement pour permettre que de nombreuses activités soient non marchandes ou à très bas prix.
    • Exemples... (repas en commun, tarifs très bas de coworking dans les lieux, des salles de réunion à prix libre....)
  • Des outils évitant la spéculation. Portage juridique de la plupart des projets par des collectifs avec des gouvernances ouvertes et des structures juridiques associatives ou coopératives
  • Favoriser l’achat de la propriété des lieux par des structurations juridiques qui permettent d’éviter toute spéculation sur cette propriété.
  • Volonté que ce lieu soit le cœur du quartier et irrigue ses transitions

S’ouvrir aux habitants

Un lieu pour réinventer sans cesse les liens de proximité et expérimenter, pour alimenter un bouillonnement permanent! Pour consolider les relations de bon voisinage et de solidarité, nous proposons des rencontres régulières pour partager des astuces, se prêter des choses, se donner des coups de mains, initier des repas suspendus, échanger des services et penser la ville avec ses voisins, aussi lointains soient-ils.

Les activités potentielles du lieu

Plutôt que de dresser une liste exhaustives des futurs besoins, nous proposons surtout une manière de construire avec les utilisateurs du lieu.

Les lieux auxquels nous participons nous surprennent régulièrement par la créativité des usagers qui y ont fait émerger de nombreuses innovations.

Nous pouvons néanmoins prévoir que ce type d’activités devrait émerger rapidement dans un tel lieu :

  • Des espaces pour concevoir, administrer et communiquer : Lieu de travail partagé de différents types, espaces pour des entreprises, espaces de réunion, espace de travail collaboratif.
  • Des ateliers pour essayer, prototyper et transmettre des savoir-faire : atelier d’artisanat, outil de production, réappropriation citoyenne de la technique et des moyens de production, Fab Lab, etc...
  • Des espaces d’exposition, de ventes, de performances et de point relais avec la campagne : cuisines ou épiceries participatives, agriculture urbaine, dispositifs permettant d’atteindre une certaine autonomie (énergétique, en habitat, mobilité, production de nourriture), etc...
  • Des zones de rencontres, de solidarité, de convivialités, de partage des savoirs, de réflexions et de prospectives
  • Des aires de respiration et de silence pour souffler, se détendre ou se reposer du vacarme urbain : espaces verts, jardins partagés, crèches, etc...
  • Des espaces de co-conception ouverte, orienté design de politiques publiques, notamment sur des sujets ville / mobilité

Structure et gouvernance

Structure

Le type de structure pour soutenir cette démarche est à définir au fur et à mesure. Nous creuserons cela en temps voulu, sans doute en explorant les statuts associatifs ou de ceux de la SCIC afin de garantir du service public et une gouvernance à l’écoute des besoins et des usages.

Cet outil juridique devra réussir à racheter les parts de l’immobilier au propriétaire ou passer par une future foncière dédiée à gérer le foncier de ces tiers lieux dans la Région (type OFS) et éviter toute spéculation autour de ces espaces.

Gouvernance

Nous serions inspirés des modes de gouvernance qui font aujourd’hui fonctionner les lieux et permettent de respecter chaque membre du collectif tout en réussissant à avancer ensemble. Chacun doit réussir à s'exprimer le plus librement possible. Les décisions collectives se feront en majorité par consentement grâce à une animation particulière et aussi à des outils qui nous permettent de construire et d’archiver dansvla durée nos prises de décision. Limiter l’usage du vote évitera de mettre en exergue des minorités et de faire naître des sous-groupes et des frustrations dans le temps. Ces modes de prises de décision seront efficace et capacité de rapidité de choix.

Les acteurs ou organisations qui soutiennent la démarche

Structures

  • .....

Individus

  • ....

Autres modèles de réponses de ce type

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