M1 Inconnu 2013 - Média citoyen
Définition[modifier | modifier le wikicode]
Un média est un moyen de diffusion d'informations (comme la presse, la radio, la télévision), utilisé pour communiquer. Les médias permettent de diffuser une information vers un grand nombre d'individus, généralement sans possibilité de personnalisation du message. C’est une institution ou un moyen impersonnel permettant une diffusion large et collective d'informations ou d'opinions, quel qu'en soit le support. Il permet de communiquer vers un très grand nombre de personnes sans qu'il y ait possibilité de personnaliser le message. On parle aussi de mass-média.
Les principaux supports de diffusion ou de transmission de l'information sont :
Les messages écrits (presse, édition, affichage publicitaire)
La radiodiffusion (radio)
La télédiffusion, câblée ou par satellite (télévision)
La projection cinématographique (film, documentaire, publicité)
Le réseau Internet (sites d'information, de propagandes, spams)
« Citoyen » parce qu’il établit une relation particulière avec son public-acteur, les médias citoyens font de la communication sociale, de l’éducation populaire, de la mise en réseau et du lien social des objectifs premiers. http://vimeo.com/15273149, ce film rend compte du travail et de l' histoire des projets de télévisions de proximité.
Ancienne et nouvelle forme de media citoyen sont à l’heure de leur nécessaire convergence, et l’enjeu de cette convergence s’articule autour de la fusion de ce qui fait la spécificité de chacun d’entre eux. Si la presse alternative, les télévisions participatives, les radios associatives depuis 1982 et les outils de publications que propose web 2.0 depuis les années 1990 ont en commun de permettre l’appropriation d’outils de communication permettant la diffusion de l’information par les citoyens en vue de relayer leurs leur revendications, leurs aspirations, et leurs initiatives, ils ne partagent pas, en revanche, les mêmes modes de productions de celle-ci. De fait le web a apporté à la production de l’information la philosophie du collaboratif et du libre, tandis que les medias associatifs qui se sont eux, très vite tourné vers l’éducation populaire, ont exprimé le soucie de sa démocratisation. Puisque l’éducation populaire est le seul travail à même d’assurer l’émancipation citoyenne puisqu’elle s’applique par l’instruction à garantir les conditions de possibilité de l’expression de leurs aspirations par le recours aux dispositifs médiatiques.
Medias traditionnels et émancipation citoyenne[modifier | modifier le wikicode]
Leur origine remonte aux radios pirates qui dans les années 6O/70 contestaient le monopole qu’avait l’état sur la diffusion des programmes radiophoniques (Ex Wondreful Radio London.)
- Mitterrand libère la bande FM (Radio Nova et Energie sont née en 1981, et la loi sue la liberté de communicationest édicté en 1986). En 1997 est créé le FSER (fonds de soutien à l’expression radiophonique) pour soutenir financièrement les radios associatives qui revendiquent alors leurs volonté de se tenir à l’écart du système financier (publicitaire) qui régis les chaînes des grands groupes médiatiques, afin de rester des chaîne de diffusion d’informations alternatives, locale et de promotion de la scène artistiques et musicales émergentes. Dans la loi elles sont ainsi définit comme des radios de communication sociale de proximité : « La mission de communication sociale de proximité est entendue comme le fait de favoriser les échanges entre les groupes sociaux et culturels, l’expression des différents courants socioculturels, le soutien au développement local, la protection de l’environnement ou la lutte contre l’exclusion. » (cf. site du ministère de la culture et de la communication. Lorraine cœur d’acier.
- Les medias citoyens jouent un rôle important dans leurs territoires ils favorisent l’appropriation par le plus grand nombre de la pensé et des thématiques des initiatives et des luttes citoyennes qu’ils relaient. Ils sont des medias de la transformation et la construction sociale, des outils au services de la réappropriation démocratique des territoires par les citoyens. On retrouve des témoignages qu’avait mené de Radio Loraine Cœur d’acier en 1979 sur http://www.franceinter.fr/emission-la-bas-si-j-y-suis-un-morceau-de-chiffon-rouge-1 : “Longwy était une ville assiégée dans les moments fort, les CRS était partout,mais il n'était pas question qu'il s’approche de notre radio,car cette radio était l’âme des luttes du basin sidérurgiste et ont y débattait de tout les problèmes de société.”
- Ils assurent un rôle de médiation vers le savoir et pour l’émancipation citoyenne : medias locaux, ils sont des lieux de formations, des outils de liens sociales, mais aussi d’éducations populaires. “L’éducation aux médias a pour ambition ultime de permettre à chaque citoyen, de devenir autonome dans ses analyses, maître de ses choix et capable de transformer ses propres comportements face aux productions médiatiques». http://fr.wikipedia.org/wiki/Education_aux_m%C3%A9dias_en_France.On retiendra l’action mené autour du site Web « la ville des gens » initié en 2006 par Réseau 2000 à Aubervillier.
Le web 2.0 et initiatives citoyennes[modifier | modifier le wikicode]
Dans les année 1990 / 2000, l’ergonomie des interfaces du web facilite la diffusion d’informations par les usagers d’internet.
La culture du libre (logiciels libre de droit) fait apparaître la volonté de faire de la solidarité et du non commercial une règle d’or.
De nouveaux medias naissent et se développent en ne publiant de l’information que sur internet. (ex : LyonBondyBlog).
Des outils de mise en commun ou de diffusion d’information tel que les réseaux sociaux sont utilisé à des fins citoyennes. Apparaissent aussi les plateformes de production collaboratives de connaissance (wikipédia) et d’information (AgoraVox). L’enjeux est de produire une information de qualité hors du système socioéconomique.
Internet permet la mise en place de processus de participation citoyenne orienté vers la une réorganisation solidaire des territoire. ex : l’Association ZOOMACOM et son action MapJam , dont l’idée fut de réunir un petit groupe de personnes pour cartographier le plus de services de « partage » existants dans leur ville. The Sharing Cities Map Jam propulsé par Shareable s’est tenu du 12 au 26 octobre partout dans le monde. La cartographie collaborative des modes de vie durables. Zoomacom a donc décidé de tenir sapropre MapJam le jeudi 24 octobre au Comptoir Numérique à Saint-Étienne pour participer à cette démarche de cartographie collaborative des modes de vie durables.)
Des mouvements citoyens s’organisent donc à l’échelle des territoires, ou se mettent en place des actions d’économie sociale et solidaire, qui sont ensuite diffusées à l’échelle mondiale. http://www.mediascitoyens.org
Médias citoyens et l'éducation populaire[modifier | modifier le wikicode]
Tous les médias associatifs de Rhône-Alpes travaillent en partenariat avec les structures d'éducation populaire de leur territoires, MJC, Centre sociaux. Née au 19è siècle, l'éducation populaire vise à offrir à l'ensemble de la population la possibilité d'accéder au savoir, à la culture et à des loisirs collectifs où se forment les citoyens. La Révolution française avec le rapport Condorcet est considérée comme fondateurs de l'éducation populaire. Le Condorcet, premier concepteur de l’éducation populaire est apparu dès le 2 avril 1792, est aussi un méthode, même un combat pour l'éducation laïque et démocratique.
- L'égalité sociale: L'éducation populaire développe toute l’étendue des talents qu’il a reçus de la nature, et par là établir entre les citoyens une égalité de fait et rendre réelle l’égalité reconnue par la loi.
- Le soutien politique: Le Condorcet, il s’agit de permettre au peuple d’accéder aux savoirs, à la connaissance pour devenir pleinement un acteur politique dans le cadre de la construction de la République.
- Le renouvellement des formes de l'éducation populaire: L'éducation populaire n'est pas un secteur, elle est une démarche. Donc, elle doit s'adapter aux nouvelles conditions économiques, écologique et sociales. Les ateliers et espaces de rencontres, notamment l'espace Médiascitoyens ont permis des échanges sur le renouvellement des formes de l'éducation populaire (diversité des formes de l'éducation populaire, le sens dans une société à redéfinir avec chaque citoyen...)
Avenir des Medias citoyens[modifier | modifier le wikicode]
Les media citoyens sont le résultat de l’appropriation par les citoyens des moyens de communication à des fins émancipatrices c’est à dire sociales et politiques Internet est un media qui permet de faire la jonction entre initiatives locales et tendance mondiale. Toutes fois on comprend que l’avenir des medias citoyen est suspendu à un enjeu qui est double :
Des initiatives telles que celles menées par l’association Réseau 2000 ou Zoomacom nous font comprendre que l’usage citoyen d’un media et donc même d’internet passe par la sensibilisation des individus à la culture du numérique. La promotion de l'usage citoyen d'internet ne peut faire l’économie d’action d’éducation populaire. L'initiative "Café-cyber" est une démarche qui s'inscrit dans une dynamique d'éducation des plus jeunes en vue de leur permettre d'avoir un usage citoyen d'internet. Voir: http://movilab.org/index.php?title=M1_Inconnu_2013_-_Education
De plus l’avenir des medias citoyens classiques dépend dans une certaine mesure de leur ouverture aux nouvelles formes de participation citoyenne c'est à dire aux pratiques de production collaborative de l’information tel qu'elles se sont développées sur internet afin de conserver une certaine attractivité. A Mouans-Sartoux, il fut par exemple créé en 2013, une télévision citoyenne participative. Cette initiative montre bien que le participatif est à même de venir renforcer les médias citoyens dans leur vocation à être des vecteurs de l'émancipation des citoyens et notamment en faisant de la production de l'information l'occasion d'une initiation à la maîtrise moyens techniques de sa production. Ainsi, au delà du fait d'ouvrir la production de l'information à la participation, comme c'est déjà le cas sur internet, la création de média citoyen participatif fournit aux participant les moyens c'est à dire les savoir faire nécessaire à la création d'un média. http://movilab.org/index.php?title=La_t%C3%A9l%C3%A9vision_citoyenne_participative
Enfin, ils devraient s'ouvrir aussi aux initiatives lancés pour la mutualisation des données concernant les informations qu’ils produisent et s'inscrire dans une démarche d'archives ouvertes mises aux services de leurs territoires. (En 1999 un protocole de mise en forme des données en vue de facilité leurs accessibilités fut établi à Santa Fe; le protocole OAI.) (ex : Le travail de cartographie mené par ZOOMACOM et le service Jeunesse de St-Chamond ont permis de valider un format d’animation et d’en tirer de l’expérience , une fiche pratique fut donc ajoutée dans le Guide Numérique de la Cyberloire : Organiser une carthographie en EPN pour permettre à d’autres structures d’en mettre en place sur leur propre territoire.) Enfin, associées les médias citoyens peuvent partager leurs expériences et des contenus et ainsi contribuer ensemble à une réflexion sur leurs pratiques. La "Fédération des Vidéos des Pays et des quartiers" est ainsi une initiative qui constitue un réseau entre les associations et sociétés coopératives de production locales et télévisions de proximité, en vue de maintenir un lien entre ces différentes structures. Le site de cette "fédération" constitue également un véritable espace de promotion pour toutes les initiatives qui s'inscrivent dans cette même dynamique de démocratisation de la production audiovisuel. ( http://www.vdpq.org/pages/qui-sommes-nous)
Références[modifier | modifier le wikicode]
2.Web 2.0
5.http://www.sens-public.org/spip.php?article1006
7.http://www.o2zone.tv/Presentation-d-o2zone-savoir-faire_a1346.html