M1 "d'Inconnu" en 2013 - Santé

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Définition[modifier | modifier le wikicode]

On peut parler de e-santé (notion faisant le parallèle entre la santé et le numérique)ou télésanté:

  • La télésanté est une application émergente des Technologies de l'Information comme de la Communication ( TIC) appliquées à la santé comme à la nanosanté dans les terrains web c'est à die internet comme web symbiotique

Le terme « Télé » est un préfixe d’origine grec signifiant loin. Utilisé dans de nombreux mots français. Ainsi, le substantif « télécommunications » se rapporte à toute forme de communication à distance ; la « télévision » est définie comme la transmission lointaine, par câble ou par Onde radio, d’images pouvant être reproduites sur un écran ou dans un cristal (holographique). Dans un autre cadre d’utilisation, on peut citer le nom masculin « téléchargement », qui correspond au transfert, vers un ordinateur local, d’un fichier situé dans un ordinateur distant, via un réseau de télécommunication.

  • La télémédecine fait partie d’un concept plus large, la TéléSanté (traduction française de eHealth). Axée sur le grand public, donc le patient, la télésanté ou télématique de santé recouvre effectivement « les activités, services, systèmes, liés à la santé, pratiqués à distance au moyen des TIC, pour les besoins planétaires de promotion de la santé, des soins, du contrôle des épidémies, de la gestion, de la recherche appliquées à la santé ». Ce sont notamment les possibilités ouvertes par deux avancées techniques plus récentes, initialement distinctes mais désormais confluentes, qui ont déclenché une véritable renaissance de la télésanté clinique : La visioconférence, autorisant la tenue de réunions à distance (ou visioréunions) en commentant ensemble des documents ; La micro-informatique avec l’Internet, qui permettent de transmettre rapidement, facilement, à des coûts raisonnables, des grandes quantités d’informations multimédias.

Historique[modifier | modifier le wikicode]

historique d'après wikipédia à voir si on trouve plus complet Au cours des dernières années, on a assisté à une croissance rapide de l’utilisation des TIC dans le secteur de l'e-santé. Ces technologies, introduites en soutien aux restructurations majeures du système de santé en France comme ailleurs dans le monde, constituent à plusieurs égards un changement dans la fourniture de soins comme de services à la population. Cette forme d’utilisation des TIC n’est cependant pas un phénomène nouveau. Les premières expériences remontent en effet à Source Informatique Médicale Environnement Numérique de Travail : 1876 : Invention du téléphone (premier outil exploité en télémédecine) ; 1905 : Einthoven transmet un ECG via ligne téléphonique (1,5 km) ; 1948 : Transmission d’images radios via ligne téléphonique (38 km) ; 1959 : Consultations en psychiatrie via réseau vidéo spécialisé (180 km) ; 2001 : « Opération Lindbergh », téléchirurgie entre Strasbourg et New York via fibres optiques (7500 km). Application

Source d'information


Les principes:[modifier | modifier le wikicode]

Les enjeux Derrière le principe de télésanté se trouvent des enjeux:

- enjeux relationnels: nouveaux rapports entre professionnels et patient, faciliter la coordination...

- enjeux démographiques: gestion de la dépendance, des maladies chroniques, lutte contre l'isolement médical.

- enjeux de société: avec le développement de nouvelles organisations de nouveaux usages.

- enjeux économiques: Contribuent à la performance des soins, développement de l'innovation, valorisation et stimulation du secteur industriel regroupé.


La e-santé apparait de plus en plus comme la solution à mettre en place pour palier aux difficultés de notre système de soins qui est confronté aujourd'hui a plusieurs défis majeurs: -le vieillissement de la population - gestion de la dépendance - accès universel à une prise en charge de qualité - accroissement significatifs des dépenses - l'explosion des maladies chroniques - l'évolution de la démographie médicale qui menace l'accés égalitaire aux soins.


En france la e-santé est donc:

- Générateur de croissance - Vecteur de changement organisationnels - Facteur d'amélioration de la qualité des soins et de l'état santé - Moteur de gains économiques.

Dans le cadre seul de la télémédecine, les gains attendus et avérés selon différents projets déjà menés sont

- Une réduction de l'isolement géographique - une sécurisation des pratiques médicales - La suppression de certaines consultations ou hospitalisation non nécessaires - Gains de temps concernant les transports évités, l'organisation du temps de travail - Continuité, régularité dans le suivi des soins - Prise en charge des maladies chroniques - Réduction des coûts

Un rapport "Syntec numérique- Télémédecine 2020" a réalisé des situations liées au déploiement de la télémédecine concernant les gains financiers autour de 4 pathologies majeures et chroniques démontrent une fourchette allant de 925 à 12035 euros par patient/an

Michel Gagneux président de l'agence des systèmes d'informations partagés de la santé indique que la transformation de notre système de santé vers la e santé doit répondre à 6 défis:

  • Défi d'efficience:

Actuellement 11% de notre richesse nationale est consacrée aux dépense de santé.

  • Défi de la qualité des soins:

Entre 125000 et 165000 hospitalisations par an seraient évitables

  • Défi de l'accés aux soins pour tous:

Besoin d'un outil de compensation pour une couverture homogène du territoire

  • défi démographique ( la dépendance):

Nécessité de trouver des dispositifs qui évitent l'hébergement ou l'hospitalisation et d'adapter nos outils pour la médecine à domicile

  • Défi de prévention:

L'utilisation des nouvelles technologies au service de l'éducation thérapeutique, la prise en charge par le patient de sa propre santé.

  • Défi du partage et de l'optimisation de la connaissance:

Le traitement ne peut plus être fait à titre individuel.

Michel GAGNEUX précise également que la e-santé permet de libérer l'information de support physique ( DPM) que l'on peut partager de plus cette information centrée sur le patient entre les différents praticiens et disciplines ( médecine hospitalière et ambulatoire) et qu'elle développe la participation du patient "citoyen" plus grandement associé à son suivi, sa prise en charge

les ressources nécessaires:[modifier | modifier le wikicode]

La confiance des utilisateurs patient, et les compétences des professionnels a utilisé cet outil de façon pertinente. Bien évidemment le développement de la e santé repose sur des logiciels et des matériels ( de connexion pour permettre le flux de l'information de se faire correctement) et aussi des machines et logiciels de pointe, cela nécessite le développement de formation autour de ces outils mais il ne s'agit pas uniquement de ressources matériels bien au contraire. Il faut également allouer le budget pour développer l'ensemble de ces nouvelles technologies, il y a aussi un ensemble de législations à mettre en place afin de garantir la confidentialité des données entre autre...


Les processus[modifier | modifier le wikicode]

Les perspectives[modifier | modifier le wikicode]

Coté usagers[modifier | modifier le wikicode]

Ce premier Indice de confiance numérique & santé, baromètre de la e-Santé, le Cercle des Décideurs Numérique & Santé n’avait pas d’idée préconçue quant aux réponses qu'allait livrer cette étude. Optimisme, déception, lucidité… qu’allait-il ressortir de cette première édition ? Le premier constat est évident. Pour plus de 92% des personnes sondées, la e-Santé peut contribuer à l’amélioration de la santé des Français. Dans ce sens, il n’est pas en contradiction avec le discours des acteurs de la e-Santé. Mais au-delà de ce premier constat, le véritable enseignement qui émerge de cet indicateur de confiance est la formidable appétence des acteurs. Cependant, le décalage entre l’indicateur de confiance à 2 ans (4,72 / 10) et à 5 ans (6,40 / 10), vu à travers le prisme des commentaires, traduit, non pas un pessimisme à court terme ou un optimisme à moyen terme, mais avant tout une volonté de voir la e-Santé se développer. Ce décalage peut être également l’expression d’une impatience qui s’exprime depuis déjà un certain temps. Prenons garde à ce qu’elle ne mène pas à un découragement.


Coté économique[modifier | modifier le wikicode]

[APM] - Le secteur de la santé représente 12,5% de l'activité économique évaluée en termes d'emplois et de valeur ajoutée, selon une évaluation de la Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (Drees). À l'occasion de la réunion de la commission des comptes de la santé, mercredi après-midi, sous la présidence de l'ancien ministre Bruno Durieux et en présence de la ministre de la santé, Roselyne Bachelot, la Drees publie un rapport de 165 pages dressant un panorama des comptes de 2008. Le rapport comprend une étude sur la place de la santé dans l'économie française, en se fondant sur les données des comptes nationaux, question peu abordée jusqu'à présent, indiquent les auteurs. Le secteur de la santé regroupe la santé marchande et non marchande (hôpitaux, médecins libéraux, dentistes, auxiliaires médicaux, services de transport de malades, activités de collecte, laboratoires), l'industrie pharmaceutique ainsi que d'autres activités (notamment l'activité commerciale des pharmacies et des opticiens, l'activité de recherche des laboratoires pharmaceutiques et des établissements publics, la construction de matériel médico-chirurgical et orthopédique, l'activité des mutuelles et assurances relatives à la santé, l'activité d'enseignement dans les facultés et écoles de formation...). Il ressort que le secteur de la santé emploie directement 2,5 millions de personnes, soit 9,9% de l'emploi en France, et représente 143 milliards d'euros de valeur ajoutée, soit 9,3% de la valeur ajoutée nationale, selon une estimation sur l'année 2005. La part de l'emploi dépasse celle de la valeur ajoutée, ce qui caractérise "les branches intensives en main d'oeuvre", comme dans l'hôtellerie-restauration et le bâtiment. Mais les différences sont importantes entre les sous-secteurs, l'industrie pharmaceutique ayant une part de valeur ajoutée plus importante que la part de l'emploi. La Drees souligne que, depuis 25 ans, la contribution de la branche santé à la croissance en volume de la valeur ajoutée a "toujours été positive, même dans les périodes de conjoncture défavorable", ce qui constitue "une exception parmi les principales branches marchandes". La santé non marchande et l'industrie pharmaceutique sont les principales branches qui expliquent cette contribution positive.

Exemples[modifier | modifier le wikicode]

Le Danemark est un vaste pays mais peu peuplé ou la e-santé à naturellement trouvé sa place avec l'accord de la population. La population est tout d'abord habituée à la transmission de donnée numériquement sécurisée, touchant plusieurs sphères administratives de cet état, de plus depuis 10 ans ils ont opté le suivi médical dématérialisé et les technologies de l’information appliquées à la santé aujourd'hui la quasi totalité des généralistes et des hôpitaux utilisent le suivi médical dématérialisé. Cette exemple démontre en quoi la e-santé peut être un réponse adaptée et concrète ( car déjà en application dans d'autres pays) à des problèmes de société auxquels aujourd'hui les collectivités n'ont toujours pas de solution tels que les déserts médicaux..


La e-santé agit comme une réponse concrète et adaptée à des problèmes auxquels le domaine de la santé ne sait répondre seul. Elle permet de palier au problèmes des déserts médicaux par exemple, dans les milieux peu accessibles tels que la jungle Guyanaise, les zones de montagnes, ou encore le milieu carcéral. Le ministère de la Santé a recensé 256 "activités de télémédecine" fin 2011, essentiellement dans le secteur public hospitalier. Parmi ces projets, seulement 113 "prennent en charge des patients de façon opérationnelle".

L'e santé en France[modifier | modifier le wikicode]

  • le lancemant le 06/11/2013 du DMP1 ( dossier médical personnalisé) 2ème génération.
  • Le " Pacte Territoire-Santé" du 13/12/2012, intégrant un volet télémédecine pour lutter contre les déserts médicaux.
  • Le décret du 31/12/2012 sur l'encadrement de la vente de médicaments sur internet.
  • La publication le 11/01/2013 du décret relatif à la consultation du Dossier Pharmaceutique par les praticiens hospitaliers.


L'e-santé véritable moteur économique pour l'Ile de France.[modifier | modifier le wikicode]

Pour l'île de France, la e-santé est devenu un véritable enjeu pour le développement économique. L'Ile de France désire d'ici quelques année prendre place à l'international.

Exemple dans la Loire[modifier | modifier le wikicode]

Les projets de partage d’information autour des examens médicaux sont certes légion dans toute la France. Mais à Roanne, on a fait un pari, celui de la première plateforme mutualisée d’échange de dossiers d’imagerie médicale.

Le projet est opérationnel. Il est né d’une collaboration exemplaire entre tous les acteurs concernés. Et il affiche aujourd’hui son ambition : être le “coffre-fort de ce type de données pour toute la région Rhône-Alpes“. Il fait déjà figure de référence pour ceux qui travaillent à cette révolution des usages médicaux en utilisant les nouveaux moyens numériques. Car il s’agit bien d’un des tout premiers projets en France d’archivage et de partage mutualisé, configuré en «  cloud » et supportant des données d’imagerie médicale: radios, scanners, IRM. Datacenter sécurisé et très haut débit

On n’en est plus au stade du projet : l’application est effectivement hébergée dans un centre de données sécurisé (certifié ISO27001), celui du datacenter du ‘NumeriParc’ de Roanne dans la Loire. Il repose sur le réseau de télécommunications départemental à très haut-débit dit ‘LOTIM’, opéré par Axione (groupe ETDE). C’est le CHU de Saint-Etienne qui coordonne la mise en œuvre de ce programme que les spécialistes désignent comme un ‘PACS’ territorial (Picture Archiving and Communication System). Il réunit une dizaine de structures de soins locales et régionales. Parmi les premiers à en bénéficier figure la Mutualité Française Loire SSAM, partenaire initial du projet.

Le projet a démarré en 2009 à l’initiative de l’Adel 42 pour le compte de ‘Grand Roanne Agglomération’. Tous les acteurs réunis étaient partants pour une mise en service “dans un temps record”. Citons notamment le Conseil général de la Loire, l’Adel42, Grand Roanne Agglomération et l’ARS Rhône-Alpes pour les organismes institutionnels. Du côté des prestataires, outre Axione, l’architecte du réseau THD, mentionnons Carestream, spécialiste mondial du traitement de données médicales et agréé hébergeur de données de santé, pour la mise en œuvre technologique. N’oublions pas la Mutualité Française Loire SSAM, le CHU de Saint Etienne et la galaxie d’autres centres hospitaliers (de la Loire et d’Ardèche) qui en sont devenus les premiers bénéficiaires.

L’Agence Régionale de Santé (ARS) a appuyé ce projet dès le début “car il contribue à la permanence de soins en radiologie sur l’un des cinq territoires de santé qu’elle a défini en Rhône-Alpes”, expliquent les responsables.

Le respect de normes drastiques de sécurité sur les données médicales des patients s’est évidemment imposé d’entrée de jeu, ainsi que le principe du partage d’informations, dans le contexte de ce qu’on nomme l’e-santé.

L’objectif était de permettre l’accès généralisé à une haute qualité numérique des examens, ceci afin d’améliorer la fiabilité des diagnostics. Les retombées économiques pour l’assurance maladie sont chiffrables, estiment les partenaires de l’opération. Le partage des données médicales présente d’autres avantages : il stimule la collaboration entre les spécialistes et évite la redondance des actes (15% des examens de radiologie, selon le rapport). L’autre objectif est de répondre à la raréfaction des centres d’examens dans de nombreuses régions hors des grandes agglomérations.

L’infrastructure numérique mise en oeuvre a été conséquente. L’archivage des données d’imagerie issues des systèmes d’examens se chiffre vite en dizaines de teraoctets ! Outre le réseau à très haut débit, des logiciels de partage et d’interprétation ont été développés par Carestream (selon une architecture SAO, orientée service) constituant “une plate-forme puissante et ergonomique ouverte à de nombreuses autres utilisations de santé, mais aussi à une généralisation vers les autres institutions médicales en Rhône-Alpes et sur toute la France”.


Programme PACS e-sante de la Loire

C’est une architecture de ‘cloud computing’ qui a été retenue: donc l’hébergement des données et les traitements informatiques sont déportés sur des serveurs et des unités distantes en remplacement de solutions de stockage sur des serveurs locaux ou sur le poste de l’utilisateur. Le partage des données médicales présente d’autres avantages : il stimule la collaboration entre les spécialistes et évite la redondance des actes (15% des examens de radiologie, selon le rapport). L’autre objectif est de répondre à la raréfaction des centres d’examens dans de nombreuses régions hors des grandes agglomérations.

L’infrastructure numérique mise en oeuvre a été conséquente. L’archivage des données d’imagerie issues des systèmes d’examens se chiffre vite en dizaines de teraoctets ! Outre le réseau à très haut débit, des logiciels de partage et d’interprétation ont été développés par Carestream (selon une architecture SAO, orientée service) constituant “une plate-forme puissante et ergonomique ouverte à de nombreuses autres utilisations de santé, mais aussi à une généralisation vers les autres institutions médicales en Rhône-Alpes et sur toute la France”.


Programme PACS e-sante de la Loire

C’est une architecture de ‘cloud computing’ qui a été retenue: donc l’hébergement des données et les traitements informatiques sont déportés sur des serveurs et des unités distantes en remplacement de solutions de stockage sur des serveurs locaux ou sur le poste de l’utilisateur.

e-santé : le projet de la Loire récompensé par le label « territoire innovant[modifier | modifier le wikicode]

Le Label Territoire Innovant récompense chaque année une trentaine de projets innovants dans le domaine du numérique pour valoriser les initiatives des territoires. A l’occasion du salon des interconnectés qui s’est tenu fin 2012, LOTIM Télécom – délégataire de service public du Conseil général de la Loire pour l’aménagement numérique du département - et Grand Roanne Agglomération ont reçu ce label « territoire innovant » grâce au programme de télé-médecine mené en partenariat avec l’Agence de Développement Economique de la Loire et des industriels comme Carestream pour l’imagerie médicale

Lancé en 2010 ce programme s’est concrétisé par la mise en œuvre de la première plateforme mutualisée d’échange et d’archivage de dossiers d’imagerie médicale (PACS) à l’échelle d’un territoire de santé en France. « Grâce à ce projet, Carestream a déployé sur Roanne son 12ème data-center mondial » explique Bernard Lambilotte, directeur de la DSP. « En 2013, ce projet de télémédecine qui s’appuie sur notre réseau Très Haut Débit se poursuit et va permettre de lutter efficacement contre l’Accident Vasculaire Cérébral (AVC), 1ère cause de handicap acquis de l’adulte et 3ème cause de mortalité en France » ajoute Fabrice Koszyk, responsable du développement local.

Les projets de partage via Internet des informations et des examens médicaux mobilisent actuellement et pour les prochaines années le monde de la santé et de l’assurance maladie. La collaboration exemplaire entre tous les acteurs économiques, politiques, technologiques et de santé de la Loire a fait naître autour du NumeriParc de Roanne la première plateforme mutualisée d'échange de dossiers d'imagerie médicale à l’échelle d'un territoire de santé. Elle affiche aujourd’hui son ambition : être le coffre-fort de ce type de données pour toute la région Rhône-Alpes.

Ce projet emblématique de l’évolution actuelle des technologies de santé n’aurait pu voir le jour sans l’infrastructure numérique préexistante. L’archivage des données d’imagerie issues des moyens actuels d’examens se compte en teraoctets ! L’existence du centre de données sécurisé du NumeriParc créé par Grand Roanne Agglomération, ainsi que le réseau de télécommunications à Très Haut Débit Lotim maillant le territoire de la Loire et connecté à l’ensemble du réseau français ont constitué le soubassement technologique du projet. Avec les logiciels de partage et d’interprétation développés par Carestream, son architecture orientée service en fait aujourd’hui un outil puissant et ergonomique ouvert à de nombreuses autres utilisations de santé, mais aussi à une généralisation vers les autres institutions médicales en Rhône-Alpes et sur l’ensemble du territoire français

Les limites[modifier | modifier le wikicode]

• une non disponibilité des données de santé à un moment crucial (intervention chirurgicale, administration de médicaments, consultation,…) peut entraîner une imprécision, des retards ou des erreurs dans les diagnostics ou les soins, et se traduire par une perte de chance pour le patient par méconnaissance de son contexte et de ses historiques médicaux ;

• un défaut d’intégrité des données de santé, comme l'altération accidentelle ou illégitime d'un dossier de santé, ou de paramétrage d’un équipement bio-médical, est susceptible d'entraîner des erreurs médicales, voire un préjudice vital envers le patient, associés à une perte d’image et des poursuites légales à l’encontre des professionnels de santé ;

• un défaut de confidentialité d'un document de santé, comme la divulgation aux services d’une société d'assurance ou d’un employeur d'un résultat positif de dépistage de tumeur maligne, pourrait porter préjudice au patient, puis par voie de conséquence au professionnel de santé et/ou au responsable du système d’information de santé responsable(s) de la perte de confidentialité ;

• l'absence de trace sur l'auteur d’un document de santé (ex. ordonnance) dont le traitement a abouti à un diagnostic erroné lors de la prise en charge d’un patient, ne permet l’amélioration des processus du métier.

Dans ce contexte, une définition des exigences générales en matière de sécurité des systèmes d’information de santé est nécessaire pour créer un espace numérique de confiance favorable à la dématérialisation, au partage et à l’échange de données de santé.

Sources[modifier | modifier le wikicode]

Définition de la notion e-santé: http://www.activdoctors.fr/EST.asp

Le rôle de la santé dans la croissance économique: http://fr.slideshare.net/PwCFrance/pw-c-etude-esante-2013 http://fr.slideshare.net/PwCFrance/pw-c-etude-esante-2013 http://www.clinique-pasteur.com/sites/default/files/DISH%2009072013.pdf

autres sites:

http://www.scoop.it/t/sante-a-tous http://www.universite-esante.com/fr/ http://www.conseil-national.medecin.fr/sites/default/files/strategie_esante_0.pdf http://www.conseil-national.medecin.fr/sites/default/files/strategie_esante_0.pdf http://www.greater-paris-investment-agency.com/wp-content/uploads/2013/10/PIDFCE-PwC-Etude-e-sant%C3%A9-2013.pdf

Enquêtes menée sur la qualité des informations fournies sur les sites e-santé

http://www.has-sante.fr/portail/upload/docs/application/pdf/evaluation_qualite_site_sante_internet.pdf




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