Luxe durable: quelle démarche marketing pour allier l'industrie de l'automobile de luxe et le développement durable qui sont a priori diamétralement opposés?

De Movilab
Aller à :navigation, rechercher


Présentation de notre problématique[modifier | modifier le wikicode]

La problématique que nous avons choisi de développer est la suivante :
Luxe durable: quelle démarche marketing pour allier l'industrie de l'automobile de luxe et le développement durable qui sont a priori diamétralement opposés?

Notre dossier de production[modifier | modifier le wikicode]

Lien vers notre dossier de Production

Notre reportage[modifier | modifier le wikicode]


Nous tenons à remercier chaleureusement les dirigeants de Greenlux Car Bruno Mendes Da Silva et Freddy Gomis ainsi que les personnes qui ont participé à notre micro-trottoir.

Notre article journalistique sur la problématique[modifier | modifier le wikicode]

Quelle démarche marketing pour allier l'industrie de l’automobile de luxe et le développement durable qui sont a priori diamétralement opposés?


Les valeurs du développement durable (l’intégrité de l’environnement, l’équité sociale et l’efficience économique) sont de plus en plus présentes dans la vie des consommateurs et acceptées dans la société. Ainsi, dans un monde conscientisé à la nécessité de consommer de façon plus intelligente, toutes les industries doivent prendre le temps de s’arrêter et de réfléchir à leurs impacts sur leur environnement et à la place qu’elles veulent occuper. Le luxe n’y échappe pas.

Mais qu’ont en commun le luxe et le développement durable? Selon Barbara Coignet, fondatrice d’1.618 qui est le premier guide dédié au luxe durable, c’est l’essence même du luxe qui rejoint les principes fondamentaux du développement durable : « le luxe se met à nouveau à écouter et à respecter son consommateur et renoue avec son ADN premier : la notion de temps, la transmission, le respect des ressources naturelles, le savoir-faire, la qualité ».

Les marques de luxe ont tout à gagner à se tourner vers un modèle d’affaires plus durable. Ces valeurs se trouvent déjà à la source de toute grande marque qui se respecte : durabilité, qualité, authenticité et respect des matériaux rares n’en sont que quelques exemples. Cette idéologie est donc déjà bien ancrée chez les marques de luxe, et il s’agit en partie du discours qu’elles tiennent afin de convaincre la clientèle de la valeur de leurs produits. Les principes du développement durable sont donc depuis longtemps valorisés implicitement dans le domaine du luxe ; mais comment les marques utilisent-elles la valeur marketing de ces aspects ?


Regardons de plus près l'industrie de l’automobile de luxe. Les voitures sportives, réputées pour être assoiffées en carburant, cherchent à séduire une clientèle plus attentive à l’environnement et se présentent désormais volontiers sous un angle plus vert. A l’image de l’ensemble du secteur automobile, les Ferrari, Porsche et autres Lamborghini ajoutent une dimension écologique aux critères habituels de puissance, vitesse et design.

Si certaines marques de luxe ont décidé d’agir selon les principes du développement durable, elles doivent cependant respecter un principe essentiel pour un marketing réussi : l’honnêteté. En effet, l’écoblanchiment (greenwashing), qui est un procédé de marketing utilisé par les entreprises dans le but de se donner une image écologique responsable, doit être banni. Il faut éviter que l'argent soit davantage investi en publicité que pour de réelles actions en faveur de l'environnement.

Sur le segment des voitures de luxe, les préoccupations écologiques ne constituent pas un effet de mode. C’est bel et bien une tendance de fond qui s’amorce. Les véhicules de prestige ne se distinguent plus uniquement par un moteur puissant et par un intérieur raffiné. Le progrès technique et l’écologie sont aussi des arguments de vente décisifs.

C’est dans cette optique que les dirigeants de Greenlux Car ont mené des observations pertinentes : d’une part les contraintes environnementales actuelles impliquent des mutations concernant la location des véhicules classiques jugés trop polluants et gourmands en carburant. D’autre part, la renommée de la marque de la voiture s’avère être un élément déterminant dans son acquisition. Ces constats les ont ainsi conduit à la création de Greenlux Car, la première entreprise qui propose la location de voitures à la fois haut de gamme et respectueuses de l’environnement. La politique marketing de Greenlux Car est très claire : se différencier grâce au développement durable. Leur principal avantage concurrentiel est leur positionnement développement durable. L’honnêteté y est puisqu’il n’y a que des véhicules hybrides ou électriques premium mis au service des clients.


« Le marché du haut de gamme est toujours le précurseur parce qu’il va pouvoir contredire deux choses », d’après Bruno Mendes Da Silva, président de Greenlux Car. Le luxe n’oppose pas les deux problèmes (l’un de consommation et l’autre écologique) mais les allie pour en faire une solution commune que représente le luxe durable.

Loin d’être contradictoires, le luxe et le développement durable peuvent faire bon ménage. Une voiture haut de gamme peut alors allier puissance et écologie. Comme dirait Porsche « le pouvoir des contradictions ».

Learning log : quels sont nos apprentissages lors de ce cours ?[modifier | modifier le wikicode]

Question 1 : En quoi ce cours vous donne-t-il une nouvelle compréhension du business en général ? Et plus largement de la société ?

- Contribution de Nadira : Ce cours m’a permis de travailler de manière différente étant donné que nous devions effectuer un travail de terrain. D’autre part, le cours était axé sur les nouveaux modèles de développement économiques en particulier ceux de l’économie circulaire ou de l’économie de la fonctionnalité. Ce cours l’a permis d’avoir une meilleure compréhension des nouveaux enjeux, écologiques et environnementaux dont les sociétés doivent faire face si elles veulent perdurer.

- Contribution de Rim : Ce cours, à travers de la problématique que j’ai choisi avec mon groupe, m’a permise de voir qu’il ne faut pas se fier aux apparences en matière de business. En effet, l’industrie du luxe et le développement durable sont finalement compatibles bien qu’ils semblent a priori opposés.

- Contribution de Oumou : Ce cours est intéressant dans le sens où il permet d’aborder le business sous un angle pertinent et en adéquation avec les exigences de demain : les enjeux liés au développement durable qui à l’avenir sera incontournable.

- Contribution de Nabila : Ce cours m'a permis de voir au-delà du cadre scolaire et d'appréhender le véritable travail fourni par un entrepreneur et les difficultés inhérentes au fait de se lancer dans l'entreprenariat pour un jeune sortant d'une école de commerce. En résumé, la réalité du monde des affaires et l'importance de la différentiation et de penser sur le long terme pour pouvoir réussir dans un milieu défini.

- Contribution de Karen : Ce cours m'a donné une nouvelle compréhension du business en général car il m'a permis de mettre en pratique ce qu'on avait vu théoriquement en cours. L'entrepreneur qu'on a interviewé nous a donné une vision plus large de la société notamment en ce qui concerne les enjeux de l'environnement.

Question 2 : Qu’avez-vous appris dans le cadre de ce cours ? Pouvez-vous formuler les compétences acquises ?

- Contribution de Nadira : Dans le cadre de réalisation du reportage citoyen, nous avions une durée limitée et des délais courts, cela nous a permis de le réaliser de manière concise et précise en allant droit au but ; à interviewer, en tant que journaliste, l’entreprise sur laquelle nous travaillions.

- Contribution de Rim : Grâce à ce cours, j’ai pu apprendre que le développement durable entre en relation avec énormément d’aspect de la vie quotidienne comme les produits de luxe, et pas uniquement que le tri des déchets et le recyclage par exemple. Les compétences que j’ai acquises sont les suivantes : investigation journalistique, élaboration d’un dossier de production et publication sur wikipédia.

- Contribution de Oumou : Dans le cadre de ce cours, nous avons été amenées à chercher des contacts en entreprise et ainsi à nous montrer professionnelles et persuasives afin d’y parvenir. Par ailleurs, ce cours nous a par exemple permis d’acquérir des compétences liées à la réalisation d’un reportage vidéo : tournage, montage vidéo…

- Contribution de Nabila : Ce cours a tout d'abord réussi à développer mon intérêt pour le développement durable et à réaliser l'importance de cet enjeu dans un contexte changeant. Il m'a ensuite permis de développer mes compétences techniques et journalistiques, en terme de traitement des informations collectées.

- Contribution de Karen : Le reportage citoyen m'a vraiment appris sur les compétences requises en tant que caméraman et journaliste. J'ai pu apprendre les différentes façons de filmer qui sont appropriées à chaque type de tournage ainsi que sur l'entreprise interrogée.

Question 3 : Comment avez-vous vécu cette nouvelle expérience d’apprentissage ? De qui avez-vous le plus appris (de vos pairs ? de l’interviewé ? de vos profs ? … )

- Contribution de Nadira : Nous avions eu la chance d’interviewer directement le PGD de notre entreprise GreenLuxCars. Cette interview a duré plus d’une heure. Au cours de cette dernière, il nous a parlé de son expérience en tant que jeune diplômé d’Ecole de Commerce ainsi que ses débuts en tant que jeune entrepreneur dans un milieu (location- luxe automobile) difficile d’accès.

- Contribution de Rim : J’ai trouvé le déroulement de ce cours très innovant : nous étions véritablement indépendants pour mener à bien notre projet. Personnellement, j’ai le plus appris de l’interviewé : c’est un entrepreneur fraichement diplômé d’une école de commerce qui nous a apporté une réponse claire à propos de la question de compatibilité de l’industrie du luxe avec le développement durable.

- Contribution de Oumou : Cette expérience s’est avérée novatrice pour une Ecole de management. Dans la mesure où la réalisation d’un reportage ne nous est pas familier, l’apprentissage fût difficile et laborieux. Des interviewés car je ne connaissais pas grand chose à l’industrie automobile de luxe. Et les interviews m’ont permis d’en apprendre beaucoup sur ce sujet très intéressant.

- Contribution de Nabila : L'intérêt était d'aller à la recherche de l'information, et que les professeurs nous aient laissé carte blanche afin de mener à terme ce projet -tout en restant disponibles. Comme toute expérience où l'indépendance prime, nous avons du faire face à des difficultés mais nous avons pu les surmonter, en groupe, et apprendre à faire au mieux sur un terrain jusqu'alors inconnu.

- Contribution de Karen : Cette nouvelle expérience d'apprentissage était très intéressante surtout grâce à notre interview avec le PDG de Greenlux car il est un jeune entrepreneur dynamique. Il nous a donné plein de conseils pour nos futures expériences professionnelles.

Question 4 : A quel pourcentage estimez-vous avoir utilisée les ressources du wiki et les liens associés (inférieur à 25%, entre 25 et 50%, entre 50 et 75%, au-delà de 75%) ? Qu’est-ce qui a été le plus utile pour vous ? Si faible utilisation, pourquoi ?

- Contribution de Nadira : J’estimerai mon utilisation du wiki à moins de 25%. En effet, n’ayant pas l’habitude d’utiliser ce genre de système d’information, j’ai trouvé difficile de trouver certaines informations. Le plus utile a été le contact par mail avec les professeurs, qui ont su répondre directement à nos questions et attentes.

- Contribution de Rim : Entre 25 et 50%. Ce qui a été le plus utile pour moi, surtout en tant que jardinière du groupe, ce sont les différentes informations relatives au fonctionnement de la publication sur la plateforme Wikipédia.

- Contribution de Oumou : Inférieur à 25% pour l’utilisation du wiki parce que j’ai trouvé le site compliqué. Je perdais beaucoup de temps à essayer de comprendre, donc je n’étais pas efficace.

- Contribution de Nabila : Entre 25 et 50%.

- Contribution de Karen : Entre 50 et 75%, car j'avais besoin de l'aide sur le tournage ce qui m'a le plus aidé.

Question 5 : Ce cours a-t-il eu une influence sur vos pratiques collaboratives intra et inter groupes dans le cadre d’un projet comme celui ? Quel a été l’apport de la bourse de compétences ? Comment les compétences ont-elles circulé ?

- Contribution de Nadira : Ce cours s’est inscrit dans la continuité des cours ou l’on doit effectuer des travaux en groupe. Néanmoins, le point positif est que chacun avait un poste à tenir (caméraman, journaliste, chargé de production…) avec des tâches précises à effectuer. Chacune (nous étions un groupe de filles) devait se familiariser avec son rôle et ainsi en apprendre davantage sur ce dernier.

- Contribution de Rim : Au vu de la charge de travail à fournir pour ce cours, il a été indispensable de collaborer ; et cela aussi bien entre membres du même groupe qu’avec le reste des étudiants. Nous avons participé à la bourse des compétences en offrant 3 services et en achetant un service. Cette mutualisation des connaissances nous a été bénéfique, d’autant plus que les compétences ont circulé rapidement.

- Contribution de Oumou : Non aucune influence, j’ai eu de la chance d’être dans un groupe où nous nous entendons toutes bien. Le point positif a été la répartition précise des rôles pour chaque membre du groupe. Les compétences ont circulé de manière à ce que chacune se glisse vraiment dans son rôle.

- Contribution de Nabila : Ce cours demandait plus de collaboration en terme de temps et d'implication que les projets précédents que nous avons pu mener, chaque compétence individuelle a été mise au service du collectif pour produire le meilleur reportage possible.

- Contribution de Karen : Ce cours a été plus bénéfique que les autres sur ce point car chacune d'entre nous avait un rôle spécifique à remplir et les compétences ont circulé grâce aux tâches bien déterminées par le cours.

Question 6 : Quelles sont vos critiques et suggestions d’amélioration pour ce cours ?

- Contribution de Nadira : Le cours en amphi était très dynamique et Monsieur Sempels est un professeur pédagogue qui nous a permis de nous exprimer. La seule critique que je pourrais émettre serait celle les délais courts même si nous avons pu remettre notre travail à temps.

- Contribution de Rim : Il serait préférable d’accorder plus de temps entre la remise des différents livrables, quitte à commencer ce cours dès le mois de septembre.

- Contribution de Oumou : Donner davantage de temps pour le projet. Simplifier le site. Mettre en place des tutoriels pour les montages de vidéo.

- Contribution de Nabila : Le cours dans son agencement actuel me semble efficace.

- Contribution de Karen : Les cours étaient très intéressants mais peu être pas assez approfondis et les délais pour le projet étaient assez courts.



Votre feedback - Groupe 126[modifier | modifier le wikicode]

La problématique et l’enquête sont très intéressantes. Le cas trouvé illustre bien et les interviews sont bien choisis. La qualité de la vidéo est moyenne parfois le son n’est pas bon. La conclusion ouvre sur un débat qu’il n’est pas facile de trancher, notamment le pouvoir des contradictions. Même si la démonstration dans ce cas est réussie, est-elle généralisable ? Bon travail.




Accueil - Définition de MoviLab - Qui porte et constitue MoviLab ? - Pourquoi contribuer sur ce wiki ? - Comment contribuer sur ce wiki ? - Conciergerie MoviLab - Mentions légales

Soutenir Movilab

Vous pensez que nous allons dans le bon sens ? Si vous en avez l'envie nous vous invitons à nous rejoindre ou à faire un don.