Les récents enjeux de performance durable sont-ils intégrés par l’industrie des parfums et arômes du bassin Grassois comme nouveaux leviers d’une croissance responsable ?

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Présentation de notre problématique[modifier | modifier le wikicode]

L’aventure du parfum dans le bassin Grassois débute au XVIIe en parallèle de l’industrie du cuir. Au fil du temps cette industrie va se spécialiser autour des activités de la parfumerie jusqu’aux mutations les plus récentes, l’internationalisation des acteurs du secteur via le rachat des usines familiales. Aujourd’hui cette industrie représente un secteur secondaire bien implantée, générant environs 10% du CA mondiale de cette filière. Mais face à l’importance de ce secteur dans la physionomie du bassin Grassois certaines nuisances comme l’augmentation des, produits de synthèse, émanations de CO2, nuisances sonores, et problèmes liés aux déchets, sont nécessairement à prendre en compte. Face à ces enjeux, beaucoup de grandes entreprises ont déjà inscrite leurs activités dans une démarche responsable et durable aussi bien environnementale que sociale. Mais ces mesures demandent des investissements financiers importants, ainsi pourquoi des PME dont les capacités humaines et financières plus limités investiraient-elles dans des projets environnementaux et sociétales ?


La problématique que nous avons choisi de développer est la suivante :


"Les récents enjeux de performance durable sont-ils intégrés par l’industrie des parfums et arômes du bassin Grassois comme nouveaux leviers d’une croissance responsable ?"

Notre dossier de production[modifier | modifier le wikicode]

Notre reportage[modifier | modifier le wikicode]


Nous tenons à remercier chaleureusement Johan GALLIANO, responsable Q.L.H.S.E. de BLH-PIM s.a.s

Notre article journalistique sur la problématique[modifier | modifier le wikicode]

Le défi de BLH-PMI a donc était de s’inscrire dans une politique de développement durable et sociale. En effet, après nos rencontres avec la société BLH-PMI, il était clair que l’entreprise c’est intégrer dans cette démarche car avant tout motivé par une volonté intrinsèque d’améliorer ce qui pouvait l’être. Les difficultés de ce type de démarche sont naturellement les investissements nécessaires en terme humain, d’argent et de temps. La réponse à cette difficulté, BLH-PIM l’a trouvé aux côtés de l’UPE06 (union patronale des entreprises azuréennes) et de son opération « Performance globale 06 ». « Performance globale 06 » est une opération collective et ambitieuse qui s’engage aux côtés des PME des Alpes-Maritimes afin de relever les défis de la RSE et de la stratégie Carbone. Le but clairement établi est d’accompagner collectivement ces entreprises à intégrer dans leurs stratégies et leurs comportements ces responsabilités sociétales. D’un point de vue pratique, l’engagement dans l’opération « performance gloable 06 », se traduit par deux axes de travail, intégrer certains domaines RSE selon l’ISO 26000 et établir une stratégie/bilan carbone. L’axe de travail de la démarche RSE s’articule autour de la gouvernance des PME, de leurs parties prenantes et notamment leur manière de gérer des domaines précis : -Droits de l’Homme -Relations et conditions au travail -L’environnement -Loyauté des pratiques -Questions relatives aux consommateurs -Communautés et développement local

« Performance globale 06 » grâce à son aide financière et l’accompagnement dans un projet collectif commun, permet à des PME tel que BLH-PIM d’avancer vers une performance responsable tout en conservant les impératifs de rentabilité et de pérennité.

De plus, ce projet par essence collectif sort de l’isolement ces PME, et offre au projet une force motrice partagé, démultiplié par les 20 PME/PMI. Ainsi « performance globale 06 » en alliant PME/PMI au sein d’un même projet tend à créer une émulation dans l’engagement responsable des entrepreneurs du 06. Ce rapprochement entre entrepreneur, PME/PMI, et grandes entreprises parrains permettent des échanges de proximité et des opportunités business locales.

D’un point de vue plus pragmatique, BLH-PIM par l’intermédiaire de « la performance globale 06 » a pu «officialiser » une démarche responsable déjà bien présente chez ses collaborateurs. Il ressort que les investissements consentis par la société dans cette opération n’ont pas été intégré dans un but vraiment stratégique. En effet, par sa position de distributeur d’arôme, l’entreprise ne peut pas vraiment user de ces arguments durables comme levier de croissance. Néanmoins, l’intégration de ces concepts RSE et de durabilité par une PME tel que BLH-PIM est en cohérence avec l’évolution du secteur, prenant même à son échelle un peu d’avance.


Sources:

Document interne BLH-PIM

performancegloable06.com

upe06.com

Learning log : quels sont nos apprentissages lors de ce cours ?[modifier | modifier le wikicode]

1. En quoi ce cours vous donne-t-il une nouvelle compréhension du business en général ? Et plus largement de la société ?


Helène Stierle (caméraman) « Ce cours m’a permis d’explorer l’univers d’entreprises conscientes du développement durable et de ses enjeux. La société ne semble pas vraiment au courant des actions entreprises par les marques ou ne s’y s’intéresse pas. »

Sylvana Li (chargé de production) « En interrogeant un intervenant du monde de l’entreprise, on comprend beaucoup mieux le fonctionnement et une perception d’un point de vue business. »

Mathieu Darbon (journaliste)' «Ce travail était particulièrement intéressant car il m’a permis de connaitre un peu mieux l’activité du parfum, qui est très puissante dans le bassin Grassois. Il était également intéressant de voir comment une entreprise peut concilier mise en place d’une démarche de développement durable et business. De plus, cela m’a permis de voir que des organismes aident les entreprises à mettre en place de telles démarches. »

Christina Lee (post-production) « Ce cours m'a permis de mieux comprendre l'importance accordée à la responsabilité sociale d'une entreprise à travers les différentes actions, comme le management d'un groupe : les événements, les habitudes à adopter au quotidien (covoiturage, le respect envers les collègues) ainsi que les réunions favorisent la cohésion d'un équipe. »

Axel Fellah (jardinier wiki) «Bien évidemment toute la notion qui entoure le développement durable ne nous été pas inconnue mais par ce cour, j’ai vraiment pu assimiler cette notion à celle de d’opportunité, qu’elle soit économique ou plus personnel elle découle nécessairement d’un engagement. »

Louis Rigot (banquier) « Ce cours nous donne une nouvelle compréhension du business dans le sens où l'on prend en compte les enjeux de développement durable et sociétals. Produire en respectant l'environnement mais aussi la société. »



2. Qu’avez-vous le plus appris dans le cadre de ce cours ? Pouvez-vous formuler les compétences acquises ?


Helène Stierle (caméraman) « Des compétences en montage vidéo. »

Sylvana Li (chargé de production) « Gestion du temps, accumulation des connaissances en un laps de temps, coordination du travail en équipe. Je n’ai pas acquis de compétences particulières mais plutôt des connaissances en terme de développement durable dans le secteur de la parfumerie. »

Mathieu Darbon (journaliste) « Tout d’abord, j’ai appris en quoi pouvait consister une démarche de développement durable de façon plus concrète. Jusqu’à présent cette notion était un peu abstraite pour moi. DE plus, ma position de journaliste m’a en quelque sorte « obligé » à m’intéresser à la société, ses enjeux, son activité, pour pouvoir rebondir aux propos de la personne interviewée. »

Christina Lee (post-production) « « J'ai appris que le développement durable ne se limitait pas uniquement au respect de l'environnement. C'est un thème qui devient de plus en plus important aujourd'hui, ce cours m'a appris les multiples actions mises en œuvre dans différents secteurs dès la recherche de sujet et la formulation de la problématique. Cela nous a demandé de la réflexion, de l'analyse et de la curiosité. Au niveau des compétences, j'ai appris à mieux travailler en équipe, à s'adapter et à confronter nos idées. De plus, j'ai réussi à exploiter un logiciel de montage pour la réalisation du film. C'était à la fois intéressant et enrichissant. »

Axel Fellah (jardinier wiki) « Je ne dirai pas que j’ai littéralement appris plus sur le développement durable grâce à ce cours, je crois plutôt que les apports les plus importants sont issus de la conduite du projet. La démarche envers les entreprises, les contacts établis, les prises de risques etc »

Louis Rigot (banquier) « Le développement d'un montage, les démarchages, l'échange. L'esprit de travail de groupe et la répartition des tâches. Ce cours nous a aussi permis d'apprendre a respecter un cadre de temps très strictes. »



3. Comment avez-vous vécu cette nouvelle expérience d’apprentissage ? De qui avez-vous le plus appris (de vos pairs ? De l’interviewé ? De vos profs ?...)


Helène Stierle (caméraman) « Ce fut intéressant et innovant mais frustrant sur certains points. J’ai essentiellement appris de mes pairs. »

Sylvana Li (chargé de production) « Il s’agit d’un projet qui change de l’ordinaire, demande plus de travail en terme de prospection d’entreprises (savoir organisé plusieurs rendez-vous et décroché des rendez-vous en un écart réduit de temps). J’ai plus appris de l’interviewé car nous avons fait deux interviews dont le premier consistait à lui expliquer le déroulement du film, la préparation des questions qui seront posées... Ces deux entretiens nous ont permis d’acquérir des connaissances en termes de l’aspect durable adopté par les entreprises. En effet, les grands groupes ne demandent aucune preuve en terme de l’application des accords de développement durable donc certains programmes ne relèvent que du pure marketing. »

Mathieu Darbon (journaliste) « C’était un projet très innovant et ambitieux. Les outils utilisés (le wiki notamment) étaient appropriés. Je pense que ce cours était réussi car il était très différent des cours habituellement dispensés en école de commerce, et il nous a « forcé » à nous intéresser, à nous investir dans notre projet. De plus, le format de l’interview était intéressant. Toutefois, la seule suggestion que je pourrais faire, est de donner un peu plus de cours « magistral » afin d’avoir des bases, qui nous guident dans notre démarche. »

Christina Lee (post-production) « Cela change de nos cours magistraux. C'est plus dynamique, il y a une communication et une réelle volonté de partager des avis et des idées (à travers les interventions en multiplex, comme dans un show Tv en direct sur tous les campus, le Facebook crée pour le cours, le wiki...). J'ai le plus appris avec mon groupe de travail.»

Axel Fellah (jardinier wiki) « Dans l’ensemble mal, je me suis senti oppressé par des timings mal positionné par rapport à l’ensemble de notre travaux M1, donc je n’ai pas pleinement apprécié l’expérience alors que la démarche et les efforts déployer pour créer ce cour ont dû être immense, bien dommage. »

Louis Rigot (banquier) « Ce fut une expérience enrichissante et concrète comparés aux cours théoriques que nous pouvons avoir en général. »



4. A quel % estimez-vous avoir utilisé les ressources du wiki et les liens associés (inférieur à 25% ; entre 25 et 50%, entre 50 et 75% ? Au-delà de 75%) Qu’est ce qui a été le plus utile pour vous ? Si faible utilisation, pourquoi ?


Helène Stierle (caméraman) « 25%. J’ai très peu utilisé les ressources. J’ai surtout utilisé le site pour consulter l’agenda. »

Sylvana Li (chargé de production) « Entre 25 et 50%, il n’y avait pas beaucoup d’informations sur l’industrie aromatique et des parfums. »

Mathieu Darbon (journaliste) « Pour être tout à fait franc, je n’ai pas vraiment utilisé le wiki de la meilleure des façons. Je dirais que mon pourcentage d’utilisation se site entre 25 et 50%. Même si c’est la direction que les écoles semblent suivre, l’utilisation du e-learning ne me convient pas tellement. J’aime avoir un support informatique, mais j’aime également avoir un petit peu de cours, de façon concrète. »

Christina Lee (post-production) « Entre 25 et 50%. Ce qui a été le plus utile pour moi, ce sont les supports et articles pour nous aider à trouver notre sujet, mais surtout le calendrier et le rappel des impératifs! »

Axel Fellah (jardinier wiki) « J’ai utilisé le wiki et ses ressources collaboratives par le biais de mon rôle de Jardinier, c’est là que réside l’essentiel de mon utilisation des ressources. Pour ce qui est des connaissances pures présentes dans le wiki, je ne les ai utilisées pour moins de 25%, je crois que la multitude de ressources et de liens vers des sites externes m’ont littéralement stoppé.»

Louis Rigot (banquier) « les ressources que nous avons utilisés du wiki sont de - de 25 %. Faible utilisation car nous pouvons nous renseigner, trouver des informations sur d'autres plateformes. »



5. Ce cours a-t-il eu une influence sur vos pratiques collaboratives intra et inter groupes dans le cadre d’un projet comme celui-ci ? Quel a été l’apport de la bourse de compétences ? Comment les compétences ont-elles circulé ?


Sylvana Li (chargé de production)« L’interaction avec les autres groupes ainsi que la bourse de compétences constituent des éléments très enrichissants pour ce projet. Nous faisons les transactions puis nous nous voyons directement à Skema afin de les conclure. »

Mathieu Darbon (journaliste) « Sur le principe, l’échange de compétences est une bonne idée pour faire circuler les compétences entre les groupes, mais je pense qu’en pratique il est plus difficile de la mettre en place. En effet, pour ce qui est l’échange de matériel, cela est faisable, en revanche, pour prendre mon exemple, je n’avais aucune compétence particulière à proposer à un autre groupe. »

Christina Lee (post-production) « Oui, ce cours a eu une influence dans mes pratiques collaboratives, notamment à travers la SKEM BANK. Cela nous a permis d'emprunter un trépied mais aussi en retour, de donner des conseils au niveau du montage, la recherche de contacts et le prêt d'une caméra. »

Axel Fellah (jardinier wiki) «Ce n’est pas le premier projet de groupe que nous menons, celui-ci n’a pas influencé mes pratiques habituelles. La bourse de compétence est justement soumise aux compétences, encore faut-il en être pourvus. L’idée même de cette bourse était intéressante mais l’apparition d’une monnaie d’échange et d’une évaluation quant à son utilisation viens, et ça n’engage que moi, biaiser le jeu.»



6. Quelles sont vos critiques et suggestions d’amélioration pour ce cours ?


Sylvana Li (chargé de production) « Je pense que le manque de temps a porté préjudice à notre projet. Car nous avons dû annuler un rendez-vous avec une plus grosse structure qui est fabricant d’arômes du fait que le délai ne nous le permettait pas. Par ailleurs, nous ne savons pas que la présence de plusieurs interviews serait beaucoup plus valorisée. En effet, nous comprenons que le fait d’avoir différents points de vue permettrait de rendre la vidéo plus dynamique et plus intéressante en termes d’apport de connaissances. Mais je pense qu’un délai plus long permettrait d’avoir une meilleure organisation au niveau des rendez-vous avec les professionnels. »

Mathieu Darbon (journaliste) « Comme je l’ai dit plus tôt, une de mes suggestions serait d’ajouter un peu plus de cours magistral, de façon à créer un équilibre entre théorique et pratique. Une autre suggestion serait de commencer le cours plus tôt dans l’année afin d’avoir plus de temps pour préparer les sujets. »

Christina Lee (post-production) « Accorder plus de temps pour la recherche d'un contact et le montage. Les délais étaient trop courts. »

Axel Fellah (jardinier wiki) « Un vrai cour préparatoire, même succinct, aurait pu nous apporter une base de connaissance utile. De plus certaines compétences nécessaire à la réalisation du reportage, aurait pu nous être transmises par des petites sessions de formations (association oneID) histoire de mettre les équipes sur un pied d’égalité. Enfin, un tel projet de groupe devrait obligatoirement commencer en septembre (vide de tous cours) en non mi-octobre (quand, surprise, tous les autres projets commencent aussi), une semaine avant les vacances de la Toussaint qui sépare inexorablement les groupes. »

Louis Rigot (banquier) « Les deadlines des travaux des différents cours sont trop proches les unes des autres pour réaliser le travail. Nous empêchant par la même occasion, de s’impliquer et d’apprécier totalement un projet qui change de la théorie habituelle. »




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