Le nucléaire face aux énergies alternatives

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Présentation de notre problématique[modifier | modifier le wikicode]

La problématique que nous avons choisi de développer est la suivante : Comment les entreprises françaises dans le secteur du nucléaire s’adaptent-elles aux nouvelles politiques mises en place concernant les énergies alternatives?

Notre dossier de production[modifier | modifier le wikicode]


Voici le lien vers notre dossier de production: http://www.slideshare.net/etiennediot/dossier-de-production-41266917

Notre reportage[modifier | modifier le wikicode]

http://www.youtube.com/watch?v=sBY0Qf1Ks3w&feature=youtu.be

Nous tenons à remercier chaleureusement: - Jean-Baptiste Di-Martino, Directeur adjoint chez OTND. - Mario Mulé, Référent Energie Nucléaire chez Greenpeace. - Les passants qui ont eu la gentillesse de répondre à nos questions.

Notre article journalistique sur la problématique[modifier | modifier le wikicode]

Comment les entreprises françaises du secteur du nucléaire s’adaptent-elles aux nouvelles politiques mises en place concernant les énergies alternatives ?

Aujourd’hui, le secteur du nucléaire est de plus en plus remis en cause, notamment en raison des dangers qu’il peut représenter mais aussi car le parc nucléaire français est vieillissant et les accidents s’y multiplient. Parallèlement, les exigences environnementales sont de plus en plus strictes. La Recherche permet d’effectuer d’énormes avancées et de nouvelles énergies dites « propres » voient le jour. Ainsi, ces dernières apparaissent comme des substituts au Nucléaire. Néanmoins, en France, le secteur du nucléaire est d’un point de vue économique d’une importance capitale; il représente plus de 40 000 et 2% du PIB français.

Ainsi, il nous a paru pertinent de nous interroger sur la capacité des entreprises de ce secteur à s’adapter à ces nouvelles « contraintes » environnementales ; mais également de voir si les énergies alternatives représentaient une concurrence directe pour le nucléaire, voire une menace. Ainsi, il nous à paru judicieux d’opposer ces deux sources d’énergies, de les placer en face à face en interrogeant des professionnels du nucléaire mais aussi des défenseurs actifs des énergies nouvelles. D’autres questions venaient alors se greffer naturellement à notre sujet principal : « Les énergies alternatives pourront-elles véritablement remplacer le nucléaire ? En ont-elles les capacités ? Et si oui, à quelle échéance ? Si les énergies alternatives venaient à remplacer le nucléaire, qu’en serait-il pour l’emploi et pour notre économie ? ». Une confrontation entre entreprises du secteur du nucléaire et énergies alternatives devait alors être posée.

Nous avons voulu connaître l’opinion générale (et la connaissance) des consommateurs et il s’est avéré que bon nombre d’entre eux connaissent principalement l’énergie éolienne mais ignorent l’énergie solaire, l’aérothermie ou la géothermie. De plus, certains sont pour un remplacement progressif des centrales trop onéreuses et obsolètes mais pensent que le nucléaire reste à ce jour indispensable.

Les entreprises françaises du Nucléaire ne voient pas les énergies nouvelles comme une concurrence à éliminer qui pourrait représenter un danger pour leur chiffre d’affaires. Au contraire, certaines entreprises pensent qu’il est bon de travailler conjointement et d’allier la puissance énergétique que sont capables de produire les énergies renouvelables à celle du nucléaire. De plus, avec le développement de nouvelles exigences et la nécessité de sûreté au sein des centrales, le contrôle des autorités s’est accru. Ainsi, les entreprises du secteur doivent s’adapter aux nouvelles contraintes du gouvernement et normes de sécurité et de protection de l’environnement. De ce fait, les entreprises du Nucléaire se fixent de nouveaux objectifs et des stratégies à long terme: produire une électricité plus sûre et en accord avec les exigences environnementales (réduire les émissions de gaz à effet de serre par exemple). Les progrès en R&D se font conjointement pour les énergies alternatives tout comme pour le nucléaire. Certaines centrales vieillissantes peuvent alors être modernisées voire remplacées par des technologies nouvelles et moins polluantes. Ainsi, la solution pour les entreprises françaises est de créer un portefeuille mêlant énergies renouvelables et centrales nucléaire modernes.

Néanmoins, les fervents défenseurs des énergies nouvelles ne voient pas les choses du même œil. Pour eux, il faut supprimer le nucléaire, comme certains de nos voisins européens (l’Allemagne) l’ont fait ou sont en train de faire (l’Espagne qui interdit la construction de nouvelles centrales). Les énergies renouvelables auraient à long terme suffisamment de puissance pour fournir de l’électricité à la France entière. La solution s’étalerait sur 20 ans, avec une suppression progressive des centrales et une prolifération des énergies alternatives pour, à terme, faire disparaître totalement les centrales nucléaires du territoire. Mais qu’en serait-il pour les emplois et pour notre économie ? Ainsi, nous ne parlerons plus d’adaptation des entreprises françaises aux nouvelles exigences mais d’éradication totale du nucléaire.

En 2060, la France comptera 74 millions d’habitants (soit 12 millions de plus qu’actuellement) et le besoin énergétique ne cesse d’augmenter. Ainsi, les énergies renouvelables pourraient-elles répondre à cette demande en expansion ? Comment le nucléaire pourrait-t-il être plus vert s’il doit produire plus ? Seul l’avenir nous le dira.

Learning log : quels sont nos apprentissages lors de ce cours ?[modifier | modifier le wikicode]

A développer lors de l'amphi de clôture - due date : cet exercice sera réalisé lors de l'amphi de clôture

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