Le financement participatif, alternative viable aux modes de financement classiques

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Présentation de notre problématique[modifier | modifier le wikicode]

La problématique que nous avons choisi de développer est la suivante :
"Le financement participatif, alternative viable aux modes de financement classiques "



Le financement participatif est souvent le début d'une histoire pour beaucoup de particuliers. En effet il ne s'agit pas de financer ou de recapitaliser une entreprise mais bien de donner vie aux rêves de tout un chacun. Alors que les banques sont parfois réticentes à prêter de l'argent pour des projets qu'elles jugent inadaptés voire parfois loufoques, le crowfunding ici permettra de rendre possible ces idées car ce ne sont plus les banquiers qui décident mais les internautes. Ce procédé a déjà permis de lancer des produits novateurs sur le marché et bien souvent, en cas de succès, c'est une entreprise qui naît de cette idée pour pouvoir le répandre à plus grande échelle. Ce n'est pas pour autant que la viabilité d'un produit co-financé est assurée, il s'agit donc ici de s'interroger sur ce nouveau mode de financement qui a le vent en poupe.


Notre dossier de production[modifier | modifier le wikicode]

http://fr.slideshare.net/MariePrvot/dossier-de-production-41272179

Notre reportage[modifier | modifier le wikicode]

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https://www.youtube.com/watch?v=jUPIFNAWpu8

Notre article journalistique sur la problématique[modifier | modifier le wikicode]

Un peu d’investigation

De nos jours les banques ont de moins en moins d’intérêts à prêter à des gens lambda pour financer leurs projets, ce qui empêche un grand nombre de futurs entrepreneurs d’obtenir la trésorerie nécessaire pour se lancer. Pour passer outre ce problème qui déroute, le crowdfunding a vu le jour sur internet. Le crowfunding, mais qu’est-ce donc ? En fait ce terme vient de l’anglais, en français cela donne « financement participatif ». « Participatif » signifie que ce sont les internautes et non plus les banques qui vont financer les projets si ils le jugent réalisables voire complètement fous.

Le mode de fonctionnement est simple, ce sont des plateformes accessibles à tous où il s’agit ici de soumettre son projet à la communauté qui paiera, ou non. Mais comment cela fonctionne-t-il ?

1/ Fonctionnement Avant de toucher l’argent il faut déjà développer son projet en amont, et le soumettre à la plateforme. Ici l’équipe de l’entreprise par laquelle on désire passer analyse le projet et donne ou non son feu vert pour le lancement de la campagne de financement. En effet, il ne suffit pas de mettre un projet en ligne pour que le financement arrive, il faut que l’internaute ait envie de donner. Ici la communication est la partie la plus importante, il faut montrer que l’initiateur du projet est motivé, il doit parler de son projet, montrer l’avancement et surtout remercier les donateurs. Il est toujours intéressant pour communiquer autour du projet de raconter une histoire, pourquoi cette idée tient le futur bénéficiaire à cœur et surtout d’où elle est partie. Si le projet plaît les internautes donneront probablement, mais il faut que le projet parvienne à leurs oreilles, si la plateforme est connue le projet ne passera pas forcément inaperçu mais il faut avant tout jouer sur les réseaux sociaux et ses réseaux personnels. Il s’agit de cercles de financement, les donations se font plus facilement si le projet jouit d’une large visibilité sur internet et surtout si des donations ont déjà été effectuées. Il y a une limite de temps pour chaque projet, il peut être de quelques jours à plusieurs mois. Si l’argent n’est pas obtenu d’ici là, le projet est abandonné et ne verra pas le jour. Si le projet est entièrement financé (voire sur-financé), l’argent est débloqué et le projet peut enfin être développé.

2/ Financer, mais quoi ? Au fil de nos recherches nous avons fini par contacter une jeune étudiante, Sarah Strenger, qui a décidé de se lancer dans la grande aventure du financement participatif. Son projet ? Un voyage humanitaire en Thaïlande. Le principe ? Donner des cours d’anglais aux jeunes thaïs qui n’ont pas forcément accès à l’éducation. Sarah est passée par la plateforme britannique « justgiving.com » spécialisée dans les causes humanitaires, pour lever l’argent nécessaire à son départ. Son projet à été financé en majeure partie par son cercle d’amis proches, sa famille et même quelques de ces professeurs. Elle ne s’attendait absolument pas à ce que son projet soit financé, lorsque nous lui avons demandé ce qu’elle pensait du crowdfunding, elle a simplement répondu : « C’est très beau », mettant en évidence la base du système, l’entraide.

Nous avons aussi eu l’occasion de rencontrer une étudiante en droit lilloise, Pauline Andreu qui elle n’a pas développé son projet mais a donné pour aider des amis à elle. Le projet ? Une ligne de maillot de bain sobrement appelée « Bain » basée à Biarritz. Pourquoi a-t-elle donné ? Rien de plus simple, elle a été séduite par le projet de ses amis qu’elle jugeait viable et a donné pour les aider à réalisé leur rêve. Cette start-up a pu voir le jour en 2014 non seulement grâce à Pauline mais aussi grâce à la myriade d’internautes qui y ont contribué.


Bain, créée à Biarritz

(http://www.surfingbiarritz.fr/2014/04/12/bain-les-maillots-concus-a-biarritz-et-fabriques-en-france/)

Mais les internautes, qu’est-ce qu’ils y gagnent ? Lorsqu’un projet vient au monde, remercier seulement les contributeurs est une solution, mais le plus souvent ils obtiennent une récompense de la part du ou des créateur(s). Le plus souvent ce sont des bons d’achat ou des produits offerts aux contributeurs, les cadeaux sont plus ou moins conséquents en fonction de la somme donnée par chacun. Cela permet de dire « merci » autrement !

3/ Et le long terme ? Nous avons contacté un professionnel du milieu, Christophe Masson, co-fondateur d’une plateforme de crowdfunding basée à Lille : Cowfunding. Cela fait plus de 9 ans qu’il désirait s’y lancer et c’est en septembre 2013 que le site a vu le jour. Nous sommes parvenus à le rencontrer pour qu’il nous donne l’avis professionnel ce système. Il a rapidement mis en avant que ce marché est porteur, cela s’élèverait selon une étude américaine à environ 1000 milliards de dollars d’ici à 2020. Selon lui il y a beaucoup de choses à faire avec ce système qui est en fait assez ancien. Le grand public connaît surtout les plateformes permettant de donner à de futurs créateurs pour des projets souvent professionnels. Mais ce qui commence à devenir intéressant par rapports aux banques classiques est que le système du prêt commence à arriver petit à petit, sur certains sites, il est désormais possible de faire appels aux dons pour financer ses études par exemples ou l’achat d’un véhicule ! Les commissions prises par les entreprises de financement participatifs sont souvent bien moins contraignantes que les taux d’intérêts des banques, ce qui est plutôt avantageux pour les bénéficiaires. De plus le cadre législatif français et international est en train d’évoluer en faveur de ces entreprises. La limite pour un financement est d’un million actuellement, mais selon Christophe Masson la barrière sera bientôt franchie. En outre dans certains pays il est difficile de récolter de l’argent pour financer un projet via les banques, l’intérêt du financement participatif est que l’aide n’est plus nationale mais internationale, ce qui laisse présager de beaux jours pour ce système innovant.

4/ Conclusion Un marché porteur, de plus en plus d’utilisateurs, un cadre législatif de plus en plus favorable : le financement participatif a tout pour réussir. D’après nos recherches et nos intervenants il est possible de dire que ce mode de financement est durable et qu’il prendra touchera de plus en plus les internautes. De plus la multiplicité des projets et le nombre croissant d’organismes de financement participatif contribuent à la visibilité sur internet de ce système. L’intérêt principal est de se sentir plus libre qu’avec un organisme de prêt classique, sans avoir peur des contraintes bancaires : le projet récolte ou non la trésorerie et il n’y a pas de dettes en cas d’échec. Il n’y a pas d’intermédiaire unique mais des milliers de donateurs potentiels qui n’attendent que vos idées pour pouvoir un jour peut-être, profiter de votre projet ! En définitive, le crowdfunding vivra, et pour longtemps.


Learning log : quels sont nos apprentissages lors de ce cours ?[modifier | modifier le wikicode]

Grace à ce cours nous avons pu nous plonger dans un nouveau volet de notre économie : l’économie participative et plus particulièrement le financement participatif. Découvrir pleinement le crowdfunding grâce à des spécialistes du secteur nous a permis de prendre conscience de l'ampleur du phénomène.
Cet exercice nous a aussi appris à nous coordonnées dans l'exercice de tâches autres que simplement académiques. La récupération du matériel, les réunions et les rendez-vous avec nos interlocuteurs font partis des missions importantes que nous avons géré.




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