La viande a-t-elle sa place dans l'alimentation durable ?

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Présentation de notre problématique[modifier | modifier le wikicode]

La problématique que nous avons choisi de développer est la suivante :
La viande a-t-elle sa place dans l'alimentation durable ?

“Les régimes alimentaires durables sont des régimes alimentaires ayant de faibles conséquences sur l’environnement, qui contribuent à la sécurité alimentaire et nutritionnelle ainsi qu’à une vie saine pour les générations présentes et futures. Ils contribuent à protéger et à respecter la biodiversité et les écosystèmes, sont culturellement acceptables, économiquement équitables et accessibles, abordables, nutritionnellement sûrs et sains, et permettent d’optimiser les ressources naturelles et humaines.”

Nous aborderons des thèmes tels que :

  • traçabilité
  • délocalisation
  • réduction des coûts
  • bien-être animal
  • qualité, tradition
  • type d'élevage

A partir d'une interview d'un artisan de bouche spécialisé dans la viande et sa transformation, notre enquête nous mènera dans les coulisses de l'industrie de la viande. Au fil de ses rencontres notre journaliste, Audrey Duthilleul, mettra en perspectives les enjeux et la complexité d'un secteur menacé par la grande industrie agroalimentaire. Donc qu'en est-il du respect des bêtes, des éleveurs ? Quel avenir pour l'antique métier de boucher ? Vous le serez très prochainement !

Notre dossier de production[modifier | modifier le wikicode]

Notre reportage[modifier | modifier le wikicode]


Nous tenons à remercier chaleureusement :

Monsieur Hugo Desnoyer (Artisan Boucher, 14ème et 16ème arrondissement de Paris).

Monsieur Claude Coillot (Chef-cuisinier, gérant du restaurant Claude Coillot, 40 rue des Blancs Manteaux, 75004 Paris).

Monsieur Frédéric Garcia (Boucher Bio chez Natureo, 93140 Livry-Gargan).

Tous les participants à notre micro-trottoir

Membres actifs du Projet, étudiants Master 1 à SKEMA Paris:

Vivian ATALLAH Nabil BERRADA Tiphaine COLLONGUES Audrey DUTHILLEUL Julie GASPARD

Monsieur Christophe SEMPELS (Professeur du cours de Sustainable Performance).

Notre article journalistique sur la problématique[modifier | modifier le wikicode]


La viande a-t-elle sa place dans l’alimentation durable ?

Aujourd’hui, alors que la consommation mondiale de viande explose, de nombreux scandales (vache folle, grippe aviaire, ferme des 1000 vaches) réveillent peu à peu les consciences et révèlent la face cachée de cette industrie.

Après des années d’obscurantisme, le corps médical est unanime : manger de la viande n’est pas indispensable et ne contribue en aucun cas à notre bonne santé bien au contraire. Diabète, obésité, AVC notre consommation de viande serait à l’origine de bien des maux. Pour autant, les habitudes ont la vie dure : il est estimé qu’un être humain moyen consomme 43kg de viande par an et par personne en 2011. Mais alors quelles solutions s’offrent aux consommateurs ? L’avenir est-il au végétarisme généralisé ? Peut-on consommer de la viande de manière responsable ?

L’impact environnemental de cette industrie est de plus en plus dénoncé et remis en cause. La déforestation liée à l’élevage intensif ainsi que le système digestif des bovins sont responsables de 18% des émissions de gaz à effet de serre dans le monde soit plus que tous les bateaux, trains, avions et voitures en circulation combinés. Au delà de ces conséquences désastreuses sur la couche d’ozone, la banalisation d’un élevage intensif contribue à la pollution des sols et des eaux en substances chimiques néfastes pour l’environnement (destruction des écosystèmes, de la faune et de la flore) mais aussi pour l’Homme. Cette pollution latente échappe pourtant à toute réglementation et la communauté internationale reste impuissante face à ce fléau.

La filière biologique semble alors apparaître comme une des solutions à ces dérives. Bien que peu développée, la boucherie biologique est aujourd’hui une filière d’avenir qui assure des garanties qualitatives (traçabilité, élevage en plein air, bien être animal) au consommateur tout en conservant un rapport qualité-prix raisonnable. Pour obtenir le label biologique, chaque éleveur doit pouvoir justifier de méthodes d’élevage responsables ayant des conséquences minimes sur l’environnement et qui contribuent à la conservation de la biodiversité et des écosystèmes.

Pour autant, on ne tient pas là la recette miracle. La filière biologique implique des coûts supplémentaires pour l’éleveur et donc pour le consommateur. Les prix, tirés vers le bas depuis des décennies par une filière agroalimentaire soutenue par les politiques mais aussi par des groupes de supermarchés influents (Carrefour, Leclerc, Intermarché par exemple), apparaissent alors comme un obstacles majeur à ce développement de la filière biologique. Le consommateur devient alors la clef. En effet, il ne faut pas négliger que le consommateur est comme un citoyen a ceci près qu’il vote trois fois dans la journée : matin, midi et soir. Chaque repas est donc un acte citoyen. Il est du devoir de chacun de prendre conscience que chacun à une part de responsabilités : l’éleveur, le vendeur (artisan boucher et/ou supermarché), le restaurateur mais aussi le consommateur. C’est une responsabilité partagée au centre de laquelle se situe le consommateur puisqu’il possède le pouvoir d’achat mais aussi le pouvoir décisionnel. C’est au consommateur de faire le choix de consommer moins de viande et de meilleure qualité afin de donner l’impulsion nécessaire à la banalisation et à la normalisation de la filière biologique.


Learning log : quels sont nos apprentissages lors de ce cours ?[modifier | modifier le wikicode]

Ce cours nous a apporté:


-Organisation et Optimisation du travail en groupe : il a fallu faire avec les emplois du temps de chacun et s'organiser efficacement pour mener à bien le projet.

-Notions et connaissances sur montage vidéo : il nous a fallu nous familiariser avec le monde du montage, ce qui n'a pas été facile.

-Capacité de préparer un tournage et de le mener à bien (gestion des bruits parasites, repérages etc) : nous avons dû organiser au préalable tout ce que nous avions prévu de faire et de tourner. Ia également fallu trouver le matériel adéquat pour filmer et monter dans les meilleures conditions (la skembanque a été d'une grande utilité).

-Connaissances sur la filière de la viande (Chiffres) : il nous a fallu faire des recherches approfondies pour ne pas développer seulement des banalités au sujet de la viande mais amorcer une réflexion sur le bien manger et le mieux manger.

-Opportunité de rencontrer Monsieur Hugo Desnoyer et Monsieur Claude Coillot : nous avons pu échanger avec des professionnels du métier et ainsi passer du statut de consommateur à celui de producteur. Cela a été très intéressant de passer de l'autre côté et de comprendre les enjeux de ce type de métier.

-Traiter un sujet de manière brève et pertinente (7min, audiovisuel)

-Convaincre (nos interlocuteurs pour pouvoir les filmer, leur poser des questions en itw)

-Le lien entre le développement durable et la filière de la viande.


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