La démarche RSE : comment concilier mission sociale, développement durable et viabilité économique ?

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Présentation de notre problématique[modifier | modifier le wikicode]

La problématique que nous avons choisi de développer est la suivante :
"La démarche RSE : comment concilier mission sociale, développement durable et viabilité économique ?"

Notre dossier de production[modifier | modifier le wikicode]

Lien vers le dossier

Notre reportage[modifier | modifier le wikicode]

Nous tenons à remercier tout particulièrement:

- Mr Benoit REY ARECO

- Mr Marc RAIOLA INTERIMA

- L'équipe pédagogique de SKEMA

Notre article journalistique sur la problématique[modifier | modifier le wikicode]

« La démarche RSE : comment concilier mission sociale, développement durable et viabilité économique ? »


Comment définir la Responsabilité Sociétale des Entreprises ? En une phrase, la RSE est la contribution des entreprises aux principes du développement durable. En détails, selon l'ISO 26000 (norme internationale de recommandation sur la RSE), la RSE est la « responsabilité d’une organisation vis-à-vis des impacts de ses décisions et activités sur la société et sur l’environnement, se traduisant par un comportement éthique et transparent qui :

- Contribue au développement durable

- Prend en compte les attentes des parties prenantes

- Respecte les lois en vigueur tout en étant en cohérence avec les normes internationales de comportement

- Est intégré dans l’ensemble de l’organisation et mis en œuvre dans ses relations »

La démarche RSE est encore peu connue du grand public, et c’est pourquoi nous nous sommes intéressés à cette problématique afin d’apporter des éléments de réponses aux personnes désireuses d’en comprendre les enjeux.

Par le biais d’un micro-trottoir dans la ville d’Antibes, nous avons été confortés dans l’idée de la faible connaissance de la RSE par les citoyens. Nous avons confrontés les idées reçues de la RSE à Marc Raiola, gérant de la société Interima à Nice. Il témoigne et nous explique les sept piliers de la RSE, qui forment son ADN. Selon lui, il faut casser ce mythe qui place la protection de la planète sur un piédestal. Pour Interima, la démarche RSE est un véritable moyen de se différencier face à la concurrence et bien entendu de gagner de l'argent au travers d'un gain en efficacité L'objectif étant de démontrer qu'une entreprise économiquement viable sur le long terme peut être une entreprise socialement responsable. Ce chef d'entreprise nous l'a souvent répété, la société « ne fait pas de l'humanitaire », c'est la création de valeurs qui permet de faire avancer le monde, l'entreprise est aujourd'hui le lieu où cette valeur est créée en réintégrant l'homme au cœur de celle-ci. Par conséquent, opposer RSE et rentabilité est un mauvais raisonnement. Interima a investi dans cette démarche et attend un retour sur investissement. Elle s'est d'ailleurs engagée dans l'opération Performance Globale 06.


A la question, la démarche RSE est-elle le nouveau management du futur ? Il nous met en garde contre cette affirmation, selon lui, elle va constituer un des modes de management de demain sans pour autant en être l’unique voie.


Benoît Rey, fondateur associé de la société Areco basée à Grasse, leader européen de la nébulisation créé en 1998 a conscience des enjeux environnementaux de son métier. C’est ce pourquoi la société s’est engagée elle aussi en 2006 dans l’opération Performance Durable 06 : continuer à contribuer au développement durable par un mode de management différent.


Qu'est-ce que la nébulisation? Le principe est simple: fragmenter des liquides pour obtenir un fin brouillard. Des gouttelettes qui vont notamment servir à la conservation des produits frais. L'impact écologique est positif: il faut 25 litres d'eau pour faire pousser une salade. Pour Benoît Rey, enjeux économiques, sociétaux et environnementaux sont indissociables. A titre d’exemple, le changement d’un de ses fournisseurs de composants électroniques défaillant a permis de compenser l’augmentation du prix par une baisse des coûts de tests et de gaspillage, d’éviter les tâches répétitives liées aux tests devenus systématiques pour les employés, d’éliminer 40% de rebuts et de baisser de 40% l’émission de CO2 liées aux transports.


On peut alors aujourd’hui se demander quel sera l’avenir de la Responsabilité Sociétale de l’Entreprise. En plus d’être un moteur de performance durable qui allie une mission sociale, un respect environnemental et une viabilité économique, c’est également un élément de différenciation pour ces entreprises qui ont décidé de l’adopter. Aujourd’hui un choix, deviendra-t-elle une condition dans les années à venir ?

Learning log : quels sont nos apprentissages lors de ce cours ?[modifier | modifier le wikicode]

Développement Durable


1. En quoi ce cours vous donne-t-il une nouvelle compréhension du business en général ? Et plus largement de la société ?


Sofian : Ce cours de « sustainable performance » m’a permis d’explorer un univers que je connaissais peu, c’est en effet grâce à l’investigation effectuée que j’ai pu obtenir des informations et ainsi être plus au courant des dispositifs mis en place au sein des entreprises pour s’inscrire dans une démarche de développement durable.

Hugo : Le développement durable est omniprésent dans notre société, pourtant on ne s’y intéresse que peu, surtout notre génération. Ce cours a permis d’aller chercher des informations que nous n’aurions pas été cherchées volontairement.

Pierre : Peu concerné par le développement durable, c’est avec peu d’informations que la population y fait face. Cependant cet aspect de la société tend à être de plus en plus médiatisé. Même si les atouts envers la société sont à prendre en compte, c’est avant tout un réel business du développement durable qui s’installe et qui fait vendre. Nous avons pu voir comment les entreprises mettaient en place différentes actions.

Arthur : Le développement durable est une notion très importante de nos jours, beaucoup d’entreprises créent tout leur business autour de thématiques liées au développement durable, créant ainsi d’énormes débouchés. Dans le cadre de ce cours, nous avons abordé l’une des possibilités d’intégration du développement durable dans la société, par le biais de la démarche RSE.

David : Ce cours de Sustainable Performance m'a permis d'aborder une nouvelle thématique du monde du travail et surtout de la façon avec laquelle on peut gagner de l'argent. En effet, les facteurs sont développés d’une manière différente, sous des aspects écologiques bien entendu, même si ce n'est en rien la seule possibilité d'expliquer la performance durable.



2. Qu’avez-vous le plus appris dans le cadre de ce cours ? Pouvez-vous formuler les compétences acquises ?


Sofian : Outre, les informations et donc une meilleure connaissance du « développement durable », ce cours a été très bénéfique sur plusieurs aspects notamment sur le fait de pouvoir développer ma capacité à travailler en équipe, savoir s’organiser rapidement et efficacement.

Hugo : Plus que des compétences et connaissances sur le développement durable, c’est sur le travail de groupe « dans l’urgence » et ses composantes que j’ai le plus appris.

Pierre : Mis à part sur les aspects de travail en équipe et en règle générale sur le développement durable en lui même, c’est sur les aspects techniques comme l’utilisation du Wiki et le montage de vidéo que j’ai le plus appris.

Arthur : Ce cours de « sustainable performance » m’a permis d’approfondir la démarche RSE que je ne connaissais que partiellement, de plus ayant participé au montage de la vidéo, j’ai acquis, bon nombre de savoir-faire dans ce domaine là. Enfin de part mon poste de jardinier Wiki, je me suis initié au codage et à la création de page wiki, ce qui fut très enrichissant.

David : Quelques connaissances basiques sur la performance durable, et plus particulièrement la démarche RSE dans son ensemble. L'organisation est aussi un point important à évoquer car dans un travail comme celui ci, c'est une notion indispensable.

3. Comment avez-vous vécu cette nouvelle expérience d’apprentissage ? De qui avez-vous le plus appris (de vos pairs, de l’interviewé, de vos profs) ?


Sofian : Ce que je retiens de cette expérience, c’est tout d’abord, une bonne entente au sein de l’équipe d’investigation. Nous avons su nous organiser malgré des « deadlines » parfois assez courtes, donc c’est notre capacité à travailler sous la pression qui a été assez performante. Les entreprises avec lesquelles nous avons travaillé ont énormément contribué à rendre cette expérience enrichissante grâce au professionnalisme des intervenants, en effet grâce à des échanges constructifs nous avons pu avoir une idée concrète de la démarche RSE en entreprise, chose qui était assez floue auparavant. En revanche, le point négatif est le fait d’avoir été dans l’obligation de changer de problématique au dernier moment alors que pourtant ce sujet était cohérent et traitait une autre partie du développement durable (Autonomie, bien-être des salariés et nouvelles méthodes d’organisation du travail).

Hugo : Je garde un souvenir mitigé de cette expérience. Du positif, avec des rencontres, des échanges, des connaissances sur la démarche RSE. Du négatif, avec un changement de thème juste avant de rendre le dossier de production alors que la problématique initiale correspondait aux consignes et au thème abordé (autonomie, bien-être des salariés et nouvelles méthodes d’organisation du travail), des connaissances acquises sur une seule composante du développement durable alors que ce sujet devrait occuper une plus grande place dans nos connaissances et activités quotidiennes.

Pierre : Nous avons pu apprendre des uns des autres, que ce soit avec les autres membres du groupe qu’avec le personnel pédagogique et des différents interviewés. Nous avons échangé des connaissances tout au long de ce projet. Je pense que le fait de devoir faire une vidéo et en règle générale un projet commun est une très bonne idée de la part de l’équipe pédagogique, ce qui change un peu des différents cours que nous avons.

Arthur : Notre grande force a été d’avoir su travailler ensemble malgré nos divergences d’opinions, tout en faisant face à un « timing » très serré. Les entreprises que nous avons interviewé ont énormément contribué au bon déroulement de cette expérience, de par leur disponibilité et leur clarté autour du sujet.

David : Une expérience dans l'ensemble positive qui m'a permis de rencontrer et d'échanger avec des personnes du monde de l'entreprise. C'est d'ailleurs au près d'eux que j'ai le sentiment d'avoir le « plus appris » puisqu'ils nous apportent une vision complètement nouvelle et particulièrement intéressante. Au travers de leurs témoignages, j'ai pu mesurer à quel point il était difficile de diriger une équipe avec un nouveau mode de management innovant (en effet, la plupart de mes contacts étaient des chefs d'entreprises, ce qui rendait la chose forcement plus passionnante qu'a l'habitude.)


4. A quel pourcentage estimez-vous avoir utilisé les ressources du wiki et les liens associés ? Qu’est-ce qui a été le plus utile pour vous ? Si faible utilisation, pourquoi ?


Sofian : Mon utilisation des ressources wiki a été assez faible, environ 30 %. Le wiki a été très utile afin de connaître exactement les consignes et d’avoir le planning avec les dates à respecter. Les quelques vidéos d’explication pour le tournage du reportage m’ont également aidé, c’est une façon d’avoir une idée assez concrète du déroulement du reportage. Le reste des informations, je les ai trouvé par moi même sur internet car je trouve que le site wiki abonde d’informations, il est donc difficile de faire le tri.

Hugo : Je dirais 25%, avec un usage uniquement des consignes pour les connaître en détail, ainsi que les échéances à respecter. Je n’ai pas du tout utilisé les liens associés, car j’ai trouvé par moi-même les informations que je cherchais (un peu trop de liens sur le wiki, donc décourageant pour trouver une information précise rapidement).

Pierre : J’estime une utilisation de 50 %. Nous n’avons pas assez utilisé les ressources misent à notre disposition, comme par exemple la skem’banque. Nous avons voulu faire tout par nous même, sans demander d’aide, ce qui n’est pas forcément une bonne idée. Je pense que c’est un manque de temps qui en est le responsable.

Arthur : Mon utilisation du Wiki et des ressources associées a était pour ma part indispensable, ne connaissant rien du codage jusqu’à la mis en ligne de vidéo. Le wiki a été très utile afin de savoir exactement comment procéder à chaque étape. Je dirais pour ma part que je n’ai utilisé qu’une partie de toutes ces ressources (négligeant un peu la Skem banque ou les exemples de liens associés)

David : J'estime mon pourcentage d'utilisation des ressources du cours à 20% (utilisation basique : respect des programmes et des deadlines). En effet les liens étaient pourtant très intéressants, mais ne développant pas véritablement notre thème général nous avons du nous en passer. Quant à la SKEM Bank, à chaque tentative de connexion il m'était impossible d'accéder au serveur... il était donc difficile de pouvoir bénéficier de ces services.


5. Ce cours a-t-il eu une influence sur vos pratiques collaboratives intra et inter groupes dans le cadre d’un projet comme celui-ci ? Quel a été l’apport de la bourse de compétences ? Comment les compétences ont-elles circulé ?


Sofian : Grâce à ce cours, j’ai pu développer et améliorer certaines de mes qualités. J’ai donc renforcé mon aptitude à travailler en équipe, et sens du relationnel. J’ai également appris sur la méthode d’effectuer un montage vidéo, chose que je ne maîtrisais absolument pas avant cette expérience.

Hugo : Oui, ce cours a eu une influence mais qui s’inscrit dans la continuité de mes projets de groupe précédents. J’ai plus appris sur la gestion d’un projet vidéo que sur le développement durable, c’est dommage car c’était le fond qui nous intéressait, beaucoup plus que la forme.

Pierre : En effet nous avons pu progresser sur nos pratiques collaboratives à l’intérieur même du groupe, en revanche pas avec les autres groupes. Nous n’avons que très peu utilisé la skem’banque qui aurait pu nous apporter énormément, sur le prêt de matériel mais aussi sur le montage de vidéo.

Arthur : J’ai souvent eu l’occasion de travailler en groupe par le passé, mais il est vrai que cette expérience a été enrichissante de part le nombre de connaissances et savoir faire acquis pendant ce projet, et de par son coté stressant, avec de faibles délais à tenir, et des personnalités différentes au sein du groupe.

David : Oui, ce cours a été bénéfique en matière collaborative puisque nous avons du nous réunir à chaque prise de décision. La encore, pour ma part, l'apport de la bourse de compétences n'a pas été positive, même si cela est un outil formidable et reste une idée à développer pour les années suivantes.


6. Quelles sont vos critiques et suggestions d’amélioration pour ce cours ?


Sofian : La première critique qui m’apparaît importante et je pense qui est propre à tous les groupes est le manque de temps. Il aurait été plus logique de nous donner deux à trois semaines supplémentaires, tant la réalisation d’un reportage comme celui-ci demande une quantité de travail assez lourde. Un autre point à améliorer serait la mise à disposition du matériel, n’étant pas en école d’audiovisuel, ou bien tous passionnés par la réalisation de vidéo il fût assez difficile de se procurer un matériel de tournage convenable, voilà pourquoi il peut y avoir une telle différence au niveau de la qualité et l’esthétisme des reportages parmi les différents groupes. Du matériel (caméras, micro) pourraient être prêtés sur chaque campus. Enfin, la dernière remarque que je pourrais émettre est le manque de communication entre professeurs et la divergence d’avis. Notre première problématique fût validée par un des professeurs membre de ce projet le premier jour, pourtant selon notre professeur référant, cela ne s’inscrivait pas dans une démarche de développement durable. Cela est d’autant plus regrettable quant on sait qu’un des groupes qui a été récompensé par le jury avait choisi de traiter le même sujet, à savoir « Autonomie et bien être des salariés au travail, les nouvelles méthodes de management ».

Hugo : Il serait judicieux de commencer plus tôt dans le semestre : mi-septembre, au lieu de fin septembre/début octobre. Là où deux semaines de délais supplémentaires seraient deux semaines de procrastination pour les uns, elles peuvent être une véritable bouffée d’oxygène pour les autres. La raison principale est la suivante : nous devons trouver des contacts extérieurs, qui sont des professionnels avec des impératifs. Notre groupe a dû trouver par défaut, plus que par choix, ses partenaires pour cause d’une deadline trop courte.

Pierre : Je trouve qu’un projet vidéo est vraiment très intéressant. Un seul point négatif pour moi, le manqué de temps. En effet j’aurais préféré que ce projet débute dès le début des cours en septembre afin de bénéficier de plus de temps pour trouver une problématique ainsi des entreprises intéressantes pour faire une interview.

Arthur : Je suggèrerai de laisser deux à trois semaines supplémentaires afin d’être réellement en mesure de fournir un travail de qualité. De plus, une harmonisation des attentes des référents est nécessaire, dans notre cas, l’un nous a informé des le premier jour que la piste était très bonne et à améliorer tandis que l’autre référent, deux semaines plus tard nous informe que ce n’est pas dans le sujet… nous avons perdu un temps précieux dès le début du projet…

David : Ma suggestion la plus importante concernera le choix du thème. En effet, il nous était demandé de choisir une problématique en lien avec le développement durable, mais elle a été finalement refusée par notre professeur référant (après plusieurs tentatives d'évolutions et de modifications..). Cependant, nous avons découvert plus tard que d'autres groupes ont pu traiter le sujet qui nous avait été refusé dont un groupe finaliste des Golden's SKEMA. La définition du développement/performance durable étant (une fois de plus) très vaste, il serait judicieux d'harmoniser les thèmes et les problématiques abordées entre tous les professeurs responsables de ce cours. Autre facteur important, la notion de temps : En effet sept semaines pour un travail demandé comme celui ci, est selon moi relativement cours (entre le choix du thème, la problématique, l'organisation, prise de rendez vous avec les contacts, la post production...). Une idée pourrait être de commencer ce cours un peu plus tôt dans l'année, là ou le calendrier est moins chargé.

Retour critique sur notre production audiovisuelle[modifier | modifier le wikicode]

Dans le but de fournir une analyse critique détaillée de notre production audiovisuelle, il nous semble cohérent de structurer notre travail en deux parties, en traitant d’une part les réussites du reportage mais également et surtout les failles de celui-ci. Le premier aspect positif de notre vidéo réside dans le nombre d’interviewés. Un micro- trottoir introduisant la notion de RSE et mettant en avant le manque d’informations fournies au grand public, puis la définition plus précise par une entreprise, pour enfin terminer avec une application concrète de la RSE par une seconde entreprise dont l’activité est étroitement liée à cet enjeu sociétal. Le deuxième aspect positif en découle, puisque nous avons essayé de multiplier les angles de prise, ainsi que d’alterner textes écrits et voix orales, images fixes et vidéo. Le troisième et dernier point positif de ce reportage est son sujet lui même. Nous n’avons pas souhaité réduire le développement durable aux enjeux écologiques les plus connus comme le recyclage, mais étendre notre investigation au rôle des entreprises ainsi qu’à leur impact environnemental. A propos des aspects négatifs de ce reportage qui sont a notre grand regret multiples, il nous apparaît pertinent de les regrouper et les classer ainsi dans trois catégories :

- Défauts concernant l’orientation du reportage

- Un Matériel non approprié

- De mauvais choix

Défauts concernant l’orientation du reportage :

Un des principaux défauts de cette vidéo est effectivement le manque de rythme apparent tout au long de celle-ci. En effet, ce qui interpelle le spectateur est l’absence d’un présentateur durant le reportage. La manière d’amener le sujet est trop vague, ce qui donne une introduction trop rapide. Il aurait été plus judicieux de présenter notre sujet et surtout mieux l’introduire. Le rôle du présentateur journalistique est crucial afin de donner envie au téléspectateur de poursuivre le visionnage du reportage. L’autre chose qui peut nous être reprochée concernant l’orientation du sujet, peut porter sur les débats. Il est vrai que pour rendre la vidéo un peu plus vivante, nous aurions du mieux guider les débats afin de les rendre plus animés. Les interviewés avaient trop de temps de parole et restaient trop évasifs sur certains sujets. Le manque de question lors de ces entretiens donne un rendu peu professionnel.

Un Matériel non approprié :

L’utilisation d’une vraie caméra aurait certainement rendu ce reportage plus esthétique, l’appareil photo numérique utilisé donne une qualité d’image peu professionnelle. De plus, la façon de filmer n’est pas maitrisée ce qui donne lieu à de mauvais cadrages. Le montage est tout autant critiquable, les plans s’enchainent brusquement, il manque d’une certaine sophistication ce qui affecte la cohérence de l’ensemble la vidéo. Enfin, ce qui entache également le résultat final du travail est bien évidemment la qualité du son qui est très médiocre.

De mauvais choix :

Premièrement, l’habillage sonore n’est absolument pas adapté. Lors du visionnage du reportage, on se demande le lien entre le type de musique utilisée et le thème abordé par celui-ci. La musique ne concorde pas avec le rythme de la vidéo. Ensuite, les lieux n’ont pas été bien choisis. Les arrières plans ne sont pas assez professionnels, et un peu trop simplistes. Enfin, on peut aussi émettre un dernier avis négatif sur notre générique qui défile trop rapidement et qui comporte des oublis dans les crédits. Afin de conclure cette auto analyse critique de notre travail, on peut également rajouter que le résultat médiocre du reportage réside dans une mauvaise planification du temps, des réunions de groupe peu productives, et un manque net d’investissement de chacun des membres. Nous avons en effet pris conscience de cela, lors du visionnage des autres vidéos en compétition.


Article complémentaire[modifier | modifier le wikicode]

« La démarche RSE : comment concilier mission sociale, développement durable et viabilité économique ? » 
La Responsabilité Sociétale des Entreprises, aussi appelée la Responsabilité Sociale des Entreprises est le concept visant à intégrer au sein de l’entreprise des notions sociales, environnementales et économiques dans leurs activités et celles de leurs partenaires. Ce concept est lié à la notion de développement durable, mais plus orienté vers les entreprises et plus généralement le monde économique. Le lien entre la mise en place de la RSE et la satisfaction des parties prenantes de l'entreprise est complexe, d'autant plus que le concept de développement durable ne touche pas seulement l’entité de l’entreprise mais tous les agents économiques (du gouvernement jusqu’aux fournisseurs de ladite entité). La définition européenne met en avant les points suivants :

1) La RSE couvre les matières sociales et environnementales

2) La RSE ne devrait pas être séparée de la stratégie et des opérations commerciales car il s'agit d'intégrer les préoccupations sociales et environnementales à l’intérieur même des stratégies et opérations de l’entreprise.

3) La RSE reste néanmoins un concept volontaire.

4) Un aspect important de la RSE est la manière dont les entreprises interagissent avec leurs parties prenantes internes et externes : autorités publiques, clients, employés, voisins, ONG, … La démarche RSE est très peu connue par le grand public, et c’est pourquoi nous avons voulu répondre à cette problématique afin d’apporter des éléments de réponses aux personnes désireuses d’en comprendre les enjeux.


Quelques réactions des différents acteurs interrogés…

Nous avons confronté les idées reçues de la RSE à Marc Raiola, gérant de la société INTERIMA à Nice. Il nous explique que la RSE ne touche pas exclusivement à la protection de l’environnement, mais qu’il y a bien d’autres aspects et seulement un concerne directement l'environnement. On y trouve la gouvernance de l’organisation, les droits de l’homme, les relations et conditions de travail, les bonnes pratiques des affaires, les questions relatives au consommateur, l’engagement social. En effet, mettre la protection de la planète au centre de sa démarche RSE n’est pas obligatoire. Pour INTERIMA, la démarche RSE est un véritable moyen de se différencier par rapport aux concurrents et bien entendu de gagner de l'argent au travers d'un gain en efficacité et d'économies. L'objectif étant de démontrer qu'une entreprise économiquement viable sur le long terme peut être une entreprise socialement responsable. Cet entrepreneur nous l'a souvent répété, l’entreprise « ne fait pas de l'humanitaire » mais de la création de valeurs. INTERIMA, aujourd’hui, est une entité où l’on crée de la valeur tout en mettant le salarié au cœur de la structure. Par conséquent, opposer RSE et rentabilité est un mauvais raisonnement. Tout réside dans la volonté du dirigeant de mettre en place une telle démarche, en faisant face à certains défis : comme le fait qu’un dirigeant ne devrait pas s’impliquer dans une démarche qui pourrait réduire les profits, ou le fait que la plupart des parties prenantes tiennent à privilégier leurs objectifs propres et avoir une position dominante, ce qui crée certains conflits d’intérêt. Monsieur Raiola s’est investi à 100% dans cette démarche qui lui tenait a cœur et attend un retour sur investissement prochainement. Il s'est d'ailleurs aussi engagé dans l'opération Performance Globale 06.


Après être entrer plus précisément dans le concept de la Responsabilité Sociétale des Entreprises, une question se pose, pouvons-nous affirmer que la démarche RSE est LE mode de management de demain ?

Suite à nos conclusions et les différents témoignages recueillis, nous pouvons affirmer que c’est un mode de management qui tend à se démocratiser depuis la dernière décennie. Mais si la RSE constituera un des modes de management essentiels du futur, elle n'en sera pas pour autant le seul moyen. Bien que « l'effet de mode green » terminé, ce concept sera une véritable question pour les entreprises et occupera une place majeure dans les stratégies au cours des prochaines années. Par conséquent la démarche RSE, sera au coeur de toutes les entreprises ayant pour ambition d’avoir une entreprise responsable. Elles ne réaliseront, pour autant, pas moins de profits, car la démarche à des objectifs ancrés sur du long-terme, visant notamment à réduire les couts liés à la consommation de ressource (ou à la production des déchets) ou encore à une augmentation de la réputation et la fidélisation des clients.

La dernière question étant de savoir si au final, la démarche RSE perdurera t’elle dans le futur comme un vrai mode de management, ou bien, est-ce un effet de mode que l’opinion publique oubliera très vite ?

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