KPA-Cite:KPA-Cité
Génèse, l'histoire et la raison d'être de KPA-Cité[1]
Origine de KPA-Cité[modifier | modifier le wikicode]
Marion Rousseaux et Simon Sarazin, des commoners, sont à l’origine de la première expérimentation sur le territoire de Roubaix après avoir vécu une expérience de Coopérative Jeunesse de Service (CJS) à Boulogne-sur-Mer. Si la CJS, modèle importé du Québec, est une coopérative d’activité éphémère qui s’adresse uniquement aux jeunes entre 16 et 18 ans sur la période estivale, le dispositif KPA-Cité quant à lui entend dès le début dépasser ces limitations pour s’inscrire comme une opportunité de développement économique durable et ouverte à toutes et tous.
La raison d'être de KPA-Cité[modifier | modifier le wikicode]
Amener l’entrepreneuriat coopératif – rendu plus accessible par les CAE – là où la société en a peut-être le plus besoin : dans les territoires concentrant de fortes inégalités économiques et sociales.
Comme son nom l’indique, le dispositif mise sur la capacitation des individus et des collectifs. Autrement dit la possibilité pour chaque personne de développer les compétences menant à une certaine autonomie dans les domaines économiques et professionnels
Le concept KPA-Cité[modifier | modifier le wikicode]
Accueillant toute personne motivée à partir de 16 ans, un « KPA » se veut un lieu durable d’expérimentations, de formation et d’échanges de savoirs de pair à pair. Les personnes qui rejoignent le dispositif sont invitées à concevoir, prototyper et réaliser des prestations à partir de leurs passions, de leurs savoir-faire ou d’intérêts nouveaux développés au sein du collectif. Les activités de production de biens ou de services sont diverses. Mais une attention particulière est portée à la cohérence avec les valeurs de l’économie sociale et solidaire, en particulier la dimension éco-responsable et l’articulation avec le territoire local.
Un KPA est avant tout un outil concret d’éducation populaire à l’économie coopérative.
- ↑ KPA-Cité : porter l’entrepreneuriat coopératif dans les quartiers prioritaires un article sur Opteos.fr