Dans quelle mesure le business modèle de "chambreàlouer.com" est-il durable sur le marché de la consommation collaborative ?

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Présentation de notre problématique

La problématique que nous avons choisi de développer est la suivante : Dans quelle mesure le business modèle de chambreàlouer.com est-il durable sur le marché de la consommation collaborative ?


Notre dossier de production[modifier | modifier le wikicode]


Cela ne marchant pas, ci-joint le lien du site: DOSSIER DE PRODUCTION

Notre reportage[modifier | modifier le wikicode]


Nous tenons à remercier chaleureusement Philippe de Rouville, fondateur de l'entreprise chambrealouer.com pour le temps qu'il a pu nous consacrer.

Notre article journalistique sur la problématique[modifier | modifier le wikicode]

Dans quelle mesure le business model de chambreàlouer.com est-il durable sur le marché de la consommation collaborative ?

Nous nous sommes rendu compte que le marché de la consommation collaborative était en plein essor. En effet, avec la crise les revenus des ménages se sont amoindris, de ce fait les dépenses ont suivi cette courbe décroissante. Parallèlement les besoins des consommateurs n’ont par pour autant diminués, il a donc fallu trouver une solution : le marché de la consommation collaborative était né. Le but n’étant pas de consommer plus mais mieux.

Dans ce nouveau modèle économique les acteurs ne sont plus les mêmes. D’un modèle en B to B (Business to Business) nous sommes passé à un modèle tripartite : C to C & B. Les consommateurs interagissent entre eux et l’entreprise a un rôle d’intermédiaire.

Ce système prenant de plus en plus d’importance nous avons donc voulu savoir si il était durable et pour se faire nous nous sommes attaché à examiner l’entreprise chambreàlouer.com qui est sur ce marché. Afin de bien centrer notre étude nous avons cherché un marché à étudier. Dans la région parisienne le plus dur étant de trouver un logement. Entre prix exorbitants et dossiers très difficilement acceptés pour les étudiants, le problème était posé. Cette jeune entreprise, chambreàlouer.com propose la location de chambre chez le propriétaire ou dans un logement particulier contre service ou contre rémunération. Ce sont les particuliers qui postent leur annonce et répondent aux autres consommateurs. Ils ont les clefs en main et s’occupent de tout.

Education du consommateur, promotion du site par le bouche à oreille, confiance du client mais aussi respect de ce dernier, tels sont les enjeux pour une entreprise qui se veut durable.

La question principale que nous pouvons nous poser porte sur la durabilité du système de consommation collaborative. En effet, nous avons pu constater que celui-ci fonctionne surtout car il répond aux attentes de consommateurs en ces temps de crise. Qu’en sera t-il quand la crise sera passé ? N’allons nous pas retourner dans un système de consommation excessive ? Les consommateurs se donnent du mal pour consommer autrement mais cela est aussi une question de moyen. Consommer autrement, c’est aussi dépenser moins. Mais si la courbe du pouvoir d’achat Français redémarre à la hausse, alors cela pourra mettre en péril la consommation collaborative.

SOURCES : chambreàlouer.com

Learning log : quels sont nos apprentissages lors de ce cours ?[modifier | modifier le wikicode]

1.En quoi ce cours vous donne-t-il une nouvelle compréhension du business en général ? Et plus largement de la société ? -contribution de Antoine : Durant ce projet nous avons pu rencontrer le dirigeant de chambre à louer.com Hors caméra nous avons discuté de son entreprise, du marché et d’autres choses. Cela nous a permis de nous immerger dans son « monde » le temps des rencontres et interview et de nous donner une vision de l’intérieur.

-contribution de Mathilde C : Ce cours m’a permis de comprendre en quoi consistait réellement l'économie collaborative : Ne pas consommer plus, mais consommer mieux. Beaucoup de ressources sont inexploitées et cela dans n'importe quel domaine (par exemple, dans le cadre de notre projet, chambre d'enfant maintenant adulte chez l'habitant, donc disponible)

-contribution de Nicolas : Nous avons pu analyser une entreprise de l’intérieur et poser directement les questions aux intéressés. Par rapport à la société, on savait déjà (concernant notre sujet) les problèmes de logement qu’il y avait à Paris, mais grâce à ce reportage on connaît certaines initiatives pour améliorer la vie des citoyens (monétaire et solitude).

-contribution de Mathilde H : Ce cours m’a donné une nouvelle compréhension de la société ; nous avons des ressources à notre disposition mais elles sont épuisables, à nous de trouver des alternatives pour consommer différemment en respectant l’environnement et en étant viable économiquement.

-contribution de Pierre : Il m'a permis d'avoir l'occasion de me rendre sur un lieu de travail professionnel ainsi que de rencontrer des professionnels. J'ai également pu voir ce qu'était réellement l'économie collaborative.

2.Qu’avez vous le plus appris dans le cadre de ce cours ? Pouvez vous formuler les compétences acquises ? -contribution de Antoine :J’ai pu confirmer des compétences déjà acquises comme le travail de groupe ou l’organisation du temps. Mais j’ai le plus appris sur le marché de la consommation collaborative. Son fonctionnement, ses enjeux, et ses acteurs. De plus on peut parler des compétences techniques de reportage : cadrage, filmage, montage, etc.

-contribution de Mathilde C :Les enjeux de cette économie est sans doute ce qui m'a le plus marquée. L'organisation du travail en équipe aussi évidemment, être à l'écoute des idées de chacun.

-contribution de Nicolas :Avant ce cours, le développement durable m’évoquait « la vague verte » du tout bio, tout respectueux de l’environnement. Maintenant je sais que durable ne veut pas seulement dire ca et signifie aussi pérenne (par exemple).

-contribution de Mathilde H :Le cours m’a permis de comprendre de manière plus approfondie ce qu’est la consommation collaborative. Cela m’a permis de développer mon sens de l’organisation, m’a appris à savoir travailler en équipe.

-contribution de Pierre : J'ai principalement appris les enjeux d'une économie dont je connaissais pas les principes avant ce cours. De plus, ce dernier m'a permis de renforcer mon sens de l'organisation.

3. Comment avez vous vécu cette nouvelle expérience d’apprentissage ? De qui avez-vous le plus appris (de vos pairs ? de l’interviewé ? de vos profs ? … ) ? -contribution de Antoine :Je pense avoir profité de cette expérience autant que possible avec ses moments forts et ses moments plus difficiles. C’était intense ! en termes de rythme, de pression, de réflexion. Il est difficile de dire de qui on a le plus appris car c’est une expérience globale qui met en action plusieurs acteurs. Tous sont interdépendants et cela fait partie du processus.

-contribution de Mathilde C :Ce cours, innovant, nous a permis d'apprendre sur le terrain. Nous étions donc complètement investis. Il est assez difficile de savoir de qui ai-je le plus appris. Je pense avoir appris tout au long de ce projet et donc du cours de l'école en lui meme, mais aussi de mon groupe et bien sur de M.Philippe de Rouville.

-contribution de Nicolas :Filmer, monter le film, avoir un rôle, échanger avec les autres entreprises avec un langage commun (le Skems), nombre de choses inédites et plaisantes à la fois. Apprendre par des moyens plus ludiques est évidemment plus plaisant qu’apprendre en étudiant des « PowerPoint ». C’est un apprentissage multidirectionnel : on apprend de tout le monde et de tout ce que l’ont fait ;

-contribution de Mathilde H :Je trouve que cette expérience d’apprentissage est innovante car elle est plus portée sur le « learning by doing », concept auquel j’adhère totalement, et je pense qu’il est plus facile et efficace d’apprendre via cette méthode d’apprentissage que via la lecture rébarbative de power point en général mal ficelés.

-contribution de Pierre : J'ai apprécié cette expérience d'apprentissage car je trouve qu'il est bien plus intéressant d'apprendre en pratiquant sur le terrain. De plus, monter une video m'a plu car je ne l'avais jamais fait auparavant.

4. A quel pourcentage estimez vous avoir utilisé les ressources du wiki et les liens associés (inférieur à 25%, entre 25 et 50 %, entre 50 et 75% ? Au delà de 75%) ? Qu’est ce qui a été le plus utile pour vous ? Si faible utilisation pourquoi ? -contribution de Antoine :Entre 25 et 50%. En effet, même si les ressources étaient de qualité, il était difficile de faire un tri, de les analyser et de tout comprendre. La forme du wiki est très particulière et je n’y étais pas habitué donc il m’a été difficile de profiter de tous ce que les ressources pouvaient apporter. Je critique le manque de structure qui ne m’est pas familier.

-contribution de Mathilde C :Je pense avoir utilisé les ressources du wiki entre 25 et 50%. J'ai trouvé le wiki assez compliqué.

-contribution de Nicolas :J’ai utilisé les ressources du wiki entre 25% et 50%. D’une part pour assister le jardinier lors des problèmes techniques (notamment la fois où notre page avait totalement disparu) mais aussi pour trouver certaines informations. Malheureusement, à force de vouloir en mettre le plus possible on s’y perd : l’information est souvent mal présenté et on ne s’y retrouve pas. Lorsque l’on cherche une information précises on se retrouve bien souvent dans une arborescence de liens qui nous emmènent dans tous les sens et malheureusement pas dans le bon.

-contribution de Mathilde H :Je pense avoir utilisé les ressources du wiki entre 25 et 50%, non que je ne sois pas intéressée par les ressources que le wiki présentait, mais à cause de la difficulté que j’ai eu à « atteindre » l’information.

-contribution de Pierre : Autour de 50%, d'une part car j'étais le jardinier donc j'ai du y aller pas mal de fois et d'autre part pour voir les étapes à suivre durant ces deux mois même si j'ai trouvé que le site était un peu compliqué.

5.Ce cours a-t-il eu une influence sur vos pratiques collaboratives intra et inter groupes dans le cadre d’un projet comme celui ci ? Quel a été l’apport de la bourse de compétences ? Comment les compétences ont-elles circulé ? -contribution de Antoine :Le principe de la bourse skems était très intéressant et nous a permis de collaborer. Le problème est que nous cherchions du matériel et très peu était proposé sur le campus de Paris. Hormis cela, ce principe permet de montrer un autre aspect des pratiques collaboratives. Il reprend les modèles déjà existants de sites d’échanges de services.

-contribution de Mathilde C :Les échanges skems sont l'exemple même d'une collaboration au sein de l'école. La communication intragroupe était excellente, nous étions complémentaires.

-contribution de Nicolas :Etant assez complémentaire nous n’avons pas eu besoin de faire appel aux autres groupes. La bourse des compétences nous a toutefois permis de proposer nos compétences et nos outils aux autres groupes. Nous aurions aimé partager plus mais encore une fois je regrette un certain fouillis= Les propositions ne sont pas regroupés par thèmes par exemple.

-contribution de Mathilde H :Les compétences pour ma part on plus circulé intra groupe que inter groupe. Il est vrai que dans notre groupe nous étions réellement complémentaire les uns des autres ce qui nous a permis de mener notre projet à bien. Bien sûr nous avons demandé de l’aide aux autres groupes quand nous n’avions pas la connaissance au sein de notre groupe.

-contribution de Pierre : Le principe des echange skems nous a permis de collaborer entre groupes sur plusieurs campus, il est intéressant de collaborer avec d'autres étudiants qui ont des projets complètement différents.

6. Quelles sont vos critiques et suggestions d’amélioration pour ce cours ? -contribution de Antoine :Ma seule critique concerne le temps. Ce projet est celui qui a nécessité le plus d’investissement et il prend de ce fait beaucoup de temps. Temps qui était difficile de partager avec les autres projets des autres matières. D’un autre coté si le projet était plus étalé, les étudiants ne le prendraient-ils pas trop « cool » ? Je tenais à vous remercier. Rares sont les professeurs qui innovent et proposent des processus d’apprentissages nouveaux. Certes l’autogestion a des qualités mais elle est difficile à gérer. Certains ont critiqué la charge de travail mais la votre a du être bien plus dense. Alors merci pour tout.

-contribution de Mathilde C :Deux remarques logistiques : La deadline est trop juste et le wiki trop difficile car trop d'informations. Nous sommes tous très conscients de la charge de travail que ce cours a été pour vous et nous vous en remercions. Ces remarques ne touchent finalement que la forme, donc bilan positif! Ce cours a un très bel avenir devant lui! Mille mercis!

-contribution de Nicolas :À Paris nous pâtissons d’une mauvaise connexion ce n’est plus une nouvelle : toutes les opérations en direct streaming vidéo sont donc à éviter. L’idée du Wiki est bonne mais en faire un orienté Etudiant Skema et bien organisé avec un bon filtre des informations me semble être une bonne idée. Enfin, proposer une « banque d’entreprises » disposés à collaborer pour les personnes qui n’ont pas les contacts qu’il faut.

-contribution de Mathilde H :Améliorer la plateforme wiki qui est parfois un vrai labyrinthe dans lequel il est difficile de s’y retrouver, mieux gérer les deadlines. Continuez d’être innovant comme vous l’êtes !

-contribution de Pierre : Une seule critique, comme pour la majeure partie des étudiants, l'histoire du temps entre les différentes tâches à réaliser.

Feedback final du professeur[modifier | modifier le wikicode]

Votre reportage est original, bien structuré, clair, pédagogique, bien illustré. C’est dommage que vous n’ayez pas fait une conclusion d’autant plus que les enjeux ont été bien abordés.
Les mises en tension du business model ressortent clairement, les enjeux managériaux sont bien mis en évidence ainsi que les perspectives d’avenir. Vous expliquez bien la consommation collaborative et les enjeux auxquels elle répond.
Le son de l’interviewé n’est pas très bon. Votre article journaliste complète bien votre reportage, même si vous vous lancez dans une conclusion et perspective hasardeuse.

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