Dans quelle mesure l'utilisation des plantes dépolluantes dans l'entreprise est-elle un geste de développement durable ?

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Ceci est un Spathiphyllum, c'est une plante dépolluante captant le benzène et le trichloréthylène


Présentation de notre problématique[modifier | modifier le wikicode]

La problématique que nous avons choisie de développer est la suivante :

Dans quelle mesure l'utilisation des plantes dépolluantes dans l'entreprise est-elle un geste de développement durable ?

Présentation de notre équipe[modifier | modifier le wikicode]

Le référant caméraman Le référant chargé de production Le référant journaliste Le référant post-production Le jardinier wiki Le banquier du groupe

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Camille Adamczyk Gavin Lelarge Justine Pescher Damien Durouchoux Pierre Poulard Xavier Bianchetti

Notre dossier de production[modifier | modifier le wikicode]

Notre reportage[modifier | modifier le wikicode]

Notre vidéo[modifier | modifier le wikicode]

Remerciements[modifier | modifier le wikicode]

Nous tenons à remercier chaleureusement les personnes qui ont contribuées au tournage de ce reportage mais aussi à la rédaction de l'article.

Tout d'abord, nous remercions les personnes qui ont consacrées un instant de leur quotidien pour répondre à notre micro-trottoir. Nous tenons également à remercier vivement le professeur Damien Cuny qui est un expert reconnu et qui a bien voulu répondre à nos questions, contribuant ainsi grandement à notre travail. Finalement, nous remercions Matthieu Dondies et Odile Schmutz qui sont respectivement employé chez Jardiland et employé chez Manutan, qui ont contribué à notre travail en acceptant notre interview.

Micro-trottoir[modifier | modifier le wikicode]

Clementine Nourdin
Matthieu Ventelon
Antoine Jamet
Quentin Frécon
Svoczylas Charlotte
Xavier Platteau
Amélie Marechal
Boubarer Samir
Charles-Renaud Delannoy

Interview[modifier | modifier le wikicode]

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Plan du triangle de Gonesse.
Pr Damien Cuny
Vice doyen de la faculté de Lille 2
Vice président du développement durable de la faculté de Lille 2
Expert en toxicologie

Matthieu Dondies
Vendeur chez jardiland - Marcq en Baroeul

Odile Schmutz
Directrice administrative et financière de l'entreprise Manutan - Triangle de Gonesse

Notre article journalistique sur la problématique[modifier | modifier le wikicode]

Aujourd’hui, les entreprises françaises accordent de plus en plus d’importance au développement durable et cela passe notamment par le bien-être de leurs employés. En effet, dans un souci de maximisation de leur productivité, elles tendent à créer des espaces de travail dans lesquels les employés se sentent bien, ce qui optimise leurs capacités de concentration. Parmi une multitude de procédés utilisés pour améliorer l’environnement de travail, nous nous sommes intéressés à l’installation de plantes dépolluantes dans les bureaux et avons essayé de comprendre leur action et leur utilité.

Mark Wolverton est un scientifique américain. Ce dernier a créé une installation grâce à laquelle l’air ambiant est dépollué par les racines des plantes (voir image). Cette installation permettrait une dépollution de l’air beaucoup efficace mais ses effets restent encore à démontrer.
1. Quel est l’impact des plantes sur la dépollution de l’air ?
La création de l’observatoire de la qualité de l’air[1] au début des années 2000 a propulsé le sujet de la dépollution de l’air par les plantes sur le devant de la scène. En effet, toutes les plantes sont dotées d’un mécanisme de recyclage des déchets de l’air (dont le dioxyde de carbone).
Cependant, certains chercheurs se sont intéressés à l’impact que peut avoir une simple plante dans un milieu pollué de taille humaine (chambre, appartement, maison). Grâce au projet Phyt’air,[2] le Professeur Damien Cuny (spécialiste en éco-toxicologie) a montré que si l’effet dépolluant de la plante était mesurable dans un espace confiné (un laboratoire) celui-ci devenait totalement insignifiant à l’échelle d’une maison.
Ainsi, l’installation de plantes dans les bureaux des employés semble n’être qu’une vaste supercherie destinée à booster le plan de responsabilité sociétal des entreprises.


Mark Wolverton et Kozaburo Takenaka tenant leur dernier ouvrage "Plantes: Why you can't live without them"
2. Les plantes et le bien être des salariés, un atout pour la productivité
En fait, l’utilité des plantes n’est pas là où on la cherche.
En effet, bien qu’elles n’aient pas un effet significatif sur la dépollution de l’air, elles ont un véritable impact sur le bien-être des salariés : des études[3] ont prouvé que des personnes placées dans un bureau avec des végétaux ont une meilleure appropriation de leur environnement et que cela les rend plus productives. Ainsi, une étude Allemande[4] réalisée par le professeur Köter dans plus de 95 bureaux et sur 135 employés de Bavière a mis en lumière le fait que 84% des employés ressentaient que l’installation de plantes dans leur bureau avait un impact important sur leur bien-être mental et physique (Réduction de la toux de 40% ; réduction de la fatigue de 20%).


3. Quelles solutions sont envisagées pour améliorer la qualité de l’air grâce aux plantes ?
Pour autant, l’enjeu de la dépollution des bureaux reste bien réel pour les entreprises. En effet, il a été montré qu’une détérioration de l’air d’un bureau entraîne corrélativement une détérioration de la productivité des employés. Pour pallier ce problème, les chercheurs travaillent actuellement sur une installation spécifique de type Wolverton (voir encadré) qui, grâce à son système plus actif, pourrait permettre une dépollution de l’air beaucoup plus efficace. Si ces expériences s’avéraient concluantes, on pourrait imaginer l’utilisation des plantes dépolluantes afin de créer un système de dépollution durable pour assainir les lieux dans lesquels nous transitons chaque jour. Ainsi, cela ouvrirait la porte à une possible colonisation spatiale future grace à un air sain, renouvelable et dépollué.

Sources[modifier | modifier le wikicode]

<references>http://www.plants-for-people.org/fr/show.php?language=french&id=19&subject=Homepage

<references>http://www.plantairpur.fr/web2/p148_en-france-le-programme-phytair.html




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