Comment une imprimerie, consommatrice de papiers et d’encre, peut-elle adapter sa stratégie d’entreprise dans une volonté de minimiser son impact environnemental ?
Présentation de notre problématique[modifier | modifier le wikicode]
La problématique que nous avons choisi de développer est la suivante :
Comment une imprimerie, consommatrice de papiers et d’encre, peut-elle adapter sa stratégie d’entreprise dans une volonté de minimiser son impact environnemental ?
Notre dossier de production[modifier | modifier le wikicode]
Notre reportage[modifier | modifier le wikicode]
Nous tenons à remercier chaleureusement Monsieur Pierre BRANDELY – Gérant de l’imprimerie GRAPHILUX à Thionville (57)
Notre article journalistique sur la problématique[modifier | modifier le wikicode]
Comment une imprimerie, consommatrice de papier et d’encre peut-elle adapter sa stratégie d’entreprise dans une volonté de minimiser son impact environnemental ?[modifier | modifier le wikicode]
Imprimer et respecter l’environnement, deux concepts opposés ? C’est ce que nous allons voir.
A première vu, il semble que les imprimeries soient vouées à être les bêtes noires des défenseurs de l’environnement. Tout d’abord, cette activité est évidemment très gourmande en papier. Si l’on prend l’exemple de la presse écrite française, on constate qu’elle en a consommé environ 1 200 600 tonnes en 2011 (source : http://www.copacel.fr). Ce besoin énorme en papier implique une forte demande en bois, matière première indispensable à sa fabrication. L’un des enjeux majeurs est donc de parvenir à limiter la déforestation qu’induit cette consommation. Mais outre l’utilisation intensive de papier, c’est aussi d’encre dont une imprimerie a besoin. Elle se compose généralement de trois composants : la matière colorante, le véhicule constitué d’un mélange de polymères, de diluants et/ou de solvants et les additifs. Elle est donc constituée de plusieurs matières nocives pour l’environnement et difficilement biodégradables. Les solvants, par exemple, contribuent à la pollution des sols et des nappes phréatiques (source : http://www.irsst.qc.ca). En outre, les impressions entraînent des quantités assez importantes de chutes de papiers qui ne sont plus utilisables pour d’autres travaux. Se pose également la question du recyclage de l’encre et des cartouches usagées. Il est bien sûr impossible de faire totalement disparaître ces menaces pour l’environnement puisqu’elles sont inhérentes à l’activité de l’imprimerie. Il existe néanmoins des solutions pour réduire leur impact.
Une première mesure consiste à cerner le besoin du client le plus précisément possible, dès le début, afin de sélectionner le bon type de support et donc de limiter le gâchis de papier et d’encre lors des travaux d’impression. Une fois ces premiers ajustements effectués, il existe d’autres mesures, plus concrètes. L’imprimerie peut opter pour des papiers issus de forêts gérées durablement, reconnaissables grâce à leur certification. Il en existe deux : PEFC et FSC. Cette dernière garantie que le papier provient de forêts bien gérées et de bois ou fibres recyclés. Il est en effet également possible d’utiliser du papier recyclé. Une tonne de papier recyclé permet d’économiser trois à cinq tonnes de bois (source : http://www.consoglobe.com). Du côté de l’encre aussi, l’impact écologique peut être réduit. L’imprimerie peut en utiliser des moins polluantes et moins toxiques ou encore utiliser des encres végétales faites à partir de matières premières renouvelables d’origine végétale comme l’huile végétale (lin, bois de Chine, soja) et la résine (pins spéciaux) qui sont plus facilement biodégradables. En aval, avoir une démarche plus écologique passe donc par une bonne étude des besoins du client et un choix judicieux de ses fournisseurs et de ses matières premières. En amont, cela se traduit par le tri du papier et des déchets dans différents containers.Les matières ne pouvant être recyclées telles que les encres usagées ou les déchets dits « dangereux », car provenant de produits toxiques utilisés lors de l’impression, peuvent être récupérés par des entreprises spécialisées. Ils seront alors valorisés, autrement dit réemployés, ou incinérés (source : http://cerig.efpg.inpg.fr). En France, il existe depuis 1998 la certification Imprim’vert octroyée aux imprimeries qui s’engagent à limiter leur impact sur l’environnement. Pour l’obtenir, elles doivent respecter un cahier des charges spécifique leur demandant, entre autre, d’éliminer tout déchet nuisant à l’environnement ou de ne pas utiliser de produits toxiques (source : www.wikipedia.fr). Ecologie et imprimerie peuvent donc s’entendre, il suffit pour cela de suivre les bonnes pratiques. Néanmoins, certaines limites ne peuvent, pour le moment, pas être dépassées.
La première question que l’on peut se poser est celle du devenir des déchets non valorisables ou des résidus issus de leur incinération. Ils sont pour le moment mis en décharge contrôlée et attendent donc de se dégrader d’eux-mêmes, ce qui prend plusieurs centaines d’années. Une autre interrogation concerne l’incitation, pour les imprimeries, à mettre en œuvre ces pratiques plus respectueuses de l’environnement. Certes l’écologie a le vent en poupe mais elle a aussi un coût. Le papier recyclé coûte en moyenne 20% plus cher que le papier classique. Du côté des encres, il faut compter entre trois et quatre euros le kilo pour l’encre à solvant et entre six et huit euros le kilo pour l’encre végétale. De même, adapter ou changer les machines fait encore grimper la facture. Enfin, même si de plus en plus de donneurs d’ordre exigent des imprimeries qu’elles adoptent une démarche plus respectueuse de l’environnement, il faut également qu’elles puissent leur garantir la même qualité d’impression et des tarifs toujours intéressants.
Learning log : quels sont nos apprentissages lors de ce cours ?[modifier | modifier le wikicode]
1) En quoi ce cours vous donne-t-il une nouvelle compréhension du business en général ? Et plus largement de la société ?
Aude : Nous savions déjà qu’en tant que futurs managers, la performance durable ferait partie intégrante de nos préoccupations. Mais ce projet nous a donné une vision concrète de ce qu’était l’articulation business-développement durable car nous sommes allés sur le terrain, interviewer des gens qui sont confrontés chaque jour à cette problématique.
Cécile : Comme l’a dit précédemment Aude, nous savions que la performance était une des préoccupations majeures des entreprises. Mais grâce à ce projet, nous avons pu voir comment les entreprises essayaient d’avoir un comportement éco-citoyen et d’être responsable.
Nawfal : Ce projet m’a permis de cerner les enjeux de la performance durable, et de m’apercevoir que chaque organisme est responsable vis-à-vis des impacts de ses activités et de ses décisions sur la société et sur l’environnement. De ce fait, leur comportement doit être transparent et éthique et doit contribuer au développement durable notamment à la santé et au bien-être de la société.
Justine : Ce projet nous a permis de découvrir comment les entreprises agissent pour mettre le développement durable au cœur de leur stratégie. Nous avons vu cela de façon concrète à travers l'exemple d'une imprimerie française et nous avons beaucoup appris sur les décisions managériales que les entreprises peuvent prendre.
Leila : Ce projet nous a permis de nous approcher des entreprises qui prennent en considération dans leurs activités la performance durable. Comme on a pu constater aussi comment les entreprises pouvaient agir pour le bien être de la société
2) Qu'avez vous le plus appris dans le cadre de ce cours ? Pouvez vous formuler les compétences acquises ?
Nawfal : Ce cours m’a permis de développer certaines compétences qui sont indispensables pour être un bon manager, je cite entre autres les compétences relationnelles, la rigueur et finalement la bonne gestion du temps.
Aude : Nous avons beaucoup appris sur les techniques de tournage mais aussi sur l’organisation car il fallait gérer différents facteurs sur lesquels nous n’avions pas de contrôle direct (intervenants extérieurs, météo…).
Cécile : J’ai beaucoup appris en ce qui concerne le montage. Avant ce projet, je ne savais pas monter une vidéo. J’ai donc appris grâce à ce projet à faire des montages avec un logiciel spécialisé (iMovie).
Justine : Dans le cadre du cours j'ai aimé apprendre à travailler en équipe à travers un projet concret qui s'analyse en un reportage vidéo, s'organiser pour planifier comment serait notre reportage, faire face aux imprévus et mener à bien le projet.
Leila : Ce cours m'a permis de développer plus le teamwork et les techniques d'organisation au sein d'une équipe, étant donné qu'on a été amené à faire le tournage ensemble, reportage vidéo. Et on a su aussi comment se comporter face aux problèmes qu'on a pu rencontrer
3) Comment avez vous vécu cette nouvelle expérience d'apprentissage ? De qui avez vous le plus appris (de vos pairs ? De l'interviewé ? De vos profs?)
Nawfal : Un tel projet innovant m’a permis de traiter notre problématique dans sa globalité. Je tiens à remercier M.Brandely ; grâce à lui, nous avons pu comprendre les nouvelles pratiques environnementales des imprimeries, ainsi que les obstacles majeurs qui face aux imprimeries qui veulent adopter un comportement responsable.
Aude : Ce projet nous a permis d’étudier le management et de traiter son articulation avec le développement durable sous un autre angle et en ce sens, ce cours était très innovant. Nous avons beaucoup appris, notamment grâce à M.Brandely (la personne que nous avons interviewée) qui a su répondre efficacement à notre problématique sur les imprimeries. Néanmoins, les deadlines étaient parfois difficile à tenir et tourner le reportage n’a pas toujours été très simple comme nous n’avions jamais fait cela auparavant.
Cécile : Nous connaissions la notion de développement durable et de performance durable mais en surface. Ce projet nous a permis de creuser c’est notion et de savoir plus précisément ce que c’est. Nos professeurs nous ont bien expliqué ces notions. De plus, le fait que la première entreprise ne nous a pas répondu nous a permis de savoir gérer ce genre de situation et trouve une autre entreprise pour pouvoir rendre le reportage dans les délais.
Justine : Ce projet nous a permis de beaucoup apprendre sur le développement durable dans le secteur de l'imprimerie mais nous avons également pu voir la diversité des thématiques que touche la performance durable grâce aux reportages réalisés par nos pairs. Chaque équipe a mené un projet avec sa propre approche du développement durable et cela nous a été très enrichissant de pouvoir visionner leur reportage.
Leila : Ce projet m'a permis de plus de me rapprocher de la notion de performance durable, et d'avoir vu l'un de ses aspects dans l'imprimerie
4) A quel pourcentage estimez vous avoir utilisé les ressources du wiki et les liens associés (inférieur à 25%, entre 25 et 50%, entre 50 et 75% ? au dela de 75% ) ? qu'est ce qui a été le plus utile pour vous ? Si faible utilisation, pourquoi ?
Nawfal : Étant donné que j’étais le banquier de mon groupe, j’ai beaucoup utilisé la plateforme SkemBank (entre 50 et 75%). Quant à la page Wiki, elle était réservée à notre jardinière qui a bien assuré son travail et qui a su respecter les délais.
Aude : Entre 25 et 50%. Nous avons beaucoup utilisé la page « créer un reportage audiovisuel ».
Cécile : Je dirais aussi entre 25 et 50%. En effet, nous avons beaucoup utilisé la page « créer un reportage audiovisuel ».
Justine : Je pense avoir utilisé les ressources du wiki et les liens associés pour entre 50 et 75%. Je suis la jardinière du groupe et je me suis beaucoup intéressée au fonctionnement de la plateforme wiki, apprendre à utiliser le wiki et son langage spécifique. Nous avons également beaucoup utilisé les ressources du wiki concernant les méthodes à adopter pour le tournage du reportage mais aussi les liens disponibles sur le wiki tels que « Liens entre développement durable et management » ou « Passer à l'économie de la fonctionnalité »
Leila : 50% nous avons eu le plus besoin de la page "créer un reportage audiovisuel"
5) Skembank : ce cours a-til eu une influence sur vos pratiques collaboratives intra et inter groupes dans le cadre d'un projet comme celui ci ? Quel a été l'apport de la bourse de compétences ? Comment les compétences ont elles circulé ?
Nawfal : La plateforme Skembank m’a permis d’améliorer mes compétences de négociation avec de vrais compétiteurs. On a fait de notre mieux pour aider les gens en contrepartie d’une somme raisonnable. Ces derniers n’ont jamais refusé de nous présenter de l’aide aussi. Pour l’échange d’informations, on a utilisé la plateforme SkemaBank, alors que pour l’échange de matériels on a utilisé la plateforme pour fixer des RDV à Skema.
Aude : Nous avons beaucoup plus collaboré avec les autres groupes que pour d’autres projets. La bourse de compétences nous a permis d’obtenir des infos. Mais il était parfois difficile de trouver les compétences que nous cherchions. Nous avons également apporté les nôtres aux autres groupes.
Justine : Nous nous sommes beaucoup intéressés système de la Skem Bank. En effet cela évite que chaque groupe élabore son projet seul,face à la concurrence d'autres groupes. Au contraire ce système a amené une certaine cohésion au sein de la promo de M1, une entraide entre les groupes. Nous avons bien aimé le principe de l'offre et de la demande car cela apporte du concret au projet.
Leila : On a travaillé avec d'autres groupes, contrairement aux autres travaux en groupe qu'on a eu à faire avant où on travaillait qu'avec nos groupes respectifs.
6) Quelles sont vos critiques et suggestions d'amélioration pour ce cours ?
Nawfal : les deadlines étaient parfois difficiles à respecter. Et c’était encore plus difficile de trouver une entreprise pour l’interviewer.
Cécile : C’était intéressant dans ce projet de voir à quel point nous pouvions apporter quelque chose aux autres groupes et qu’en retour eux aussi puissent nous apporter quelque chose. C’est en effet une façon de travailler dont nous ne sommes pas habitués.
Feedback final du professeur[modifier | modifier le wikicode]
Vous êtes restés à un niveau trop descriptif. De plus, vous ne vous basez que sur une seule entreprise. Ce n’est pas un reportage, il n’y a pas d’introduction, de mise en situation ni de conclusions et recommandations.
La thématique est traitée sous un angle très opérationnel, très peu stratégique et managérial. Votre article journalistique est plus documenté, plus fouillé, mais les conclusions restent vagues. Pourquoi ne pas avoir élargi les informations abordées dans le cadre de votre reportage ?
La qualité de l’image n’est pas très bonne, l’image est floue et mal cadrée. C’est intéressant d’ajouter des images de reportage durant l’interview. Globalement, cela manque de dynamisme et de rythme soutenu.