Comment concilier préoccupations écologiques et souci de rentabilité dans le secteur des cosmétiques?

De Movilab
Aller à :navigation, rechercher

Groupe n°115[modifier | modifier le wikicode]

Votre campus : LILLE

ROLE DANS LE GROUPE
NOM DE L'ETUDIANT(E)
PORTABLE (non obligatoire)
Le référant caméraman
Kevin KOUENI
gabykevin.koueni@skema.edu
Le référant chargé de production
Olivia VIEYRA
olivia.vieyra@skema.edu
Le référant journaliste
Morgane LE BOURSICAUD
morgane.leboursicaud@skema.edu
Le référant post-production
Paul François PROUVOST
paul.prouvost@skema.edu
Le jardinier wiki
Lucie NGOAN
lucie.ngoan@skema.edu
Le banquier du groupe
Kevin KOUENI
gabykevin.koueni@skema.edu


Présentation de notre problématique[modifier | modifier le wikicode]

La problématique que nous avons choisi de développer est la suivante :
Comment concilier préoccupations écologiques et souci de rentabilité dans le secteur des cosmétiques ?


Notre dossier de production[modifier | modifier le wikicode]

Dossierdeproductiongroupe115.JPG


Aide pour les jardiniers wiki au lien suivant

Notre reportage[modifier | modifier le wikicode]

Nous tenons à remercier chaleureusement Alexis DHELLEMMES, Fondateur d’AVRIL cosmétiques.

Notre article journalistique sur la problématique[modifier | modifier le wikicode]

Melvita, Weleda, Nuxe, Avril, The Body Shop, Lush… la liste des marques de cosmétique bio ou naturelle est longue. Depuis 2005, le marché des cosmétiques bio présente une forte croissance et selon une étude intitulée Organic Personal Care Products Market for Skin Care, Hair Care, Oral Care and Cosmetics - Global Industry Analysis, Size, Share, Growth, Trends and Forecast, 2012 – 2018 de Transparency Market Reasearch, il atteindra 13,2 milliards en 2018. Les marques bios, créatrices de richesses et consommatrices de ressources naturelles mettent un point d’honneur à réduire l’impact environnemental de leurs produits. Elles tentent de concilier 2 aspects importants dans leurs activités : écologie et économie.

Quelles mesures mettent-elles en place afin de réduire l’impact environnemental de leurs produits? Comment parviennent-elles à trouver un équilibre cohérent et viable à long terme entre ces 2 aspects ? Pour nous aider à répondre à ces questions, nous avons rencontré M. Alexis Dhellemmes créateur de la marque Avril, spécialisée dans les cosmétiques bios et naturels. Après une dizaine d’années d’expérience dans les cosmétiques M. Dhellemmes, persuadé de la possibilité et du besoin de concevoir des produits de qualité à un prix accessible tout en préservant l’environnement crée Avril en 2012.

Produire des cosmétiques bios, c’est avant tout une question de réglementation. En effet pour être certifié ou labellisé bio, un produit cosmétique doit répondre à l’une des chartes des labels existants qui garantit à la fois la préservation de l’environnement et la santé des consommateurs. En France les labels les plus connus sont Cosmebio et Ecocert. Ces labels assurent le respect d’un cahier de charges strict indiquant le choix des matières premières, des techniques de fabrication et le respect de certaines valeurs environnementales (les cosmétiques sont exempts de traitements chimiques, d’ingrédients issus de la pétrochimie, de conservateurs, de parfums ou colorants de synthèse). En somme, une réglementation beaucoup plus stricte que celle des cosmétiques classiques (par ailleurs très stricte également) qui entraîne fort logiquement une augmentation des coûts de production et de développement. Comment donc rester concurrentiel sur le marché des cosmétiques?

Des marques comme Avril ont fait des choix forts. En premier lieu, pour se différencier, Avril a décidé de proposer des produits à un prix accessible. Cela passe par un nombre très faible de commerciaux, une communication autour de la marque très limitée, un conditionnement des produits réfléchi qui en plus d’être positif pour l’environnement réduit considérablement les coûts. Pour Avril des prix accessibles vont de pair avec qualité. La réduction des coûts ne se fait pas au détriment de la qualité des produits, c’est un engagement que défend la marque dont les cosmétiques sont certifiés bio par Ecocert.

Le marché des cosmétiques bio tend à continuer sa croissance, la demande est de plus en plus exigeante, l’usage de cosmétiques s’est énormément développé et les consommateurs sont de plus en plus soucieux de préserver leur santé. Face à cela, de plus en plus de marques mettent en place une gamme bio ou par le biais de fusions acquisitions se spécialisent dans le bio. Au vu de ces différents enjeux, auxquels il faudrait ajouter une réglementation de plus en plus accrue, rester compétitif sur ce marché passe par deux points selon Mr Dhellemmes : être réactif sur les formules pour pouvoir proposer en permanence des produits de qualité toujours certifiés par les labels et mettre un point d’honneur sur l’innovation car les consommateurs sont friands de nouveauté.

En définitive, le marché des cosmétiques bios est un marché d’avenir où les sociétés de cosmétique, pour garantir leur impact positif sur l’environnement, doivent respecter des règles établies par des labels indépendants. Des règles beaucoup plus strictes qui entraînent des coûts supplémentaires. Pour rester rentables, ces sociétés s’appuient sur différents éléments. Des multinationales comme L’Oréal profitent de leur notoriété, de leur expertise en cosmétique et surtout de leur réseau de distribution. Des marques moins connues telles qu’Avril font le choix de proposer des produits à des prix plus accessibles en supprimant ou en réduisant les coûts annexes au coût de production (publicité marketing, égérie etc…). Parrallèlement, certaines marques sont accusées de « faire du greenwashing » pour se donner une image écologique à travers leurs procédés de marketing sans véritablement veiller à la protection de l’environnement. Le véritable combat des marques de cosmétique bio et des labels de réglementation reste donc une meilleure sensibilisation des consommateurs, aussi bien sur le concept de cosmétique biologique que sur les bienfaits de leur utilisation.


Sources:

http://www.premiumbeautynews.com/fr/le-marche-mondial-des-cosmetiques,

http://belletoutebio.tictactu.fr/2013/03/26/petite-analyse-des-opportunites-et-menaces-du-marche-de-la-cosmetique-bio/

http://www.youtube.com/watch?v=2eRpuKQmBBY

http://www.encyclo-ecolo.com/Cosm%C3%A9tique_bio

Learning log : quels sont nos apprentissages lors de ce cours ?[modifier | modifier le wikicode]

1) En quoi ce cours vous donne-t-il une nouvelle compréhension du business en général ? et plus largement de la société ?


Olivia : Ce cours m’a permis de me rendre compte de l’effort effectué par certaines entreprises en termes de développement durable. En effet, en ayant choisi de nous intéresser au secteur des cosmétiques, j’ai constaté que la plupart des marques tentent de réduire l’impact environnemental de leurs produits. Cela traduit une prise de conscience générale de la société de l’importance de la protection de l’environnement.

Morgane : En nous proposant de réaliser des reportages, ce cours nous donne une nouvelle compréhension du business et de la société en général. En effet, cela nous a permis de nous confronter à la réalité du monde de l’entreprise et d’ainsi appréhender la mise en application des connaissances acquises en cours.

Kevin : En nous confrontant à des professionnels du monde du business, ce cours nous permet de nous imprégner autant que possible des réalités de ce milieu, et de nous rendre compte des contraintes actuelles auxquelles il faut faire face et particulièrement en matière de compétitivité. En ce qui concerne la société, on se rend compte qu’elle est en constante évolution et qu’elle réagit bien à l’innovation et au nouveau concept.

Lucie : Ce cours m’a donné une nouvelle compréhension du business en général ; dans le sens où nous avons pu voir concrètement les enjeux auxquels un entrepreneur dans le secteur des cosmétiques biologiques peut être confronté. Plus largement, les entreprises ont conscience de l’intérêt des consommateurs vis-à-vis du développement durable, et dans notre cas de l’écologie.

Paul François: Ce cours nous a permis d’être au contact de professionnel du secteur des cosmétiques biologiques. Dans ce sens nous avons pu découvrir les différentes stratégies mises en place pour concilier préoccupation écologique et souci de rentabilité. Plus précisément ce sujet nous à permis de constater que les différentes techniques marketings traditionnelles (publicité, égérie, promotion) n’était pas forcément efficientes pour les produits biologiques, et donc que la société dans son ensemble réagis d’avantage au bouche-à-oreille et à la qualité des produits.


2) Qu’avez-vous le plus appris dans le cadre de ce cours ? pouvez-vous formuler les compétences acquises ?


Olivia : Etant chargé de la production, j’ai pu améliorer mes capacités organisationnelles. J’ai également appris davantage sur le développement durable et ses enjeux.

Morgane : En premier lieu, ce cours nous a permis de mieux comprendre la notion de développement durable. Et en second lieu, cela nous a permis d’en comprendre les enjeux et de découvrir comment était appliquée cette notion en pratique par les entreprises.

Kevin : Dans le cadre de ce cours, ce que j’ai le plus appris est clairement la notion de développement durable et les différents aspects qu’il peut prendre. Les compétences acquises dans le cadre de ce cours sont organisation, travail d’équipe, respect des délais, techniques de tournage et de montage, esprit de synthèse.

Lucie : En tant que jardinier wiki, ce cours m’a permis d’en apprendre plus sur le fonctionnement d’un espace collaboratif et son application. Les compétences acquises sont d’une part le travail en équipe, la réactivité et de l’autre tout ce qui découle de la création d’un article wiki.

Paul François : En temps que responsable post-production j’ai pus me former et développer des compétences liées au montage et au séquençage vidéo. Cette compétence me sera très utile j’en suis sur pour travailler dans le cadres d’un emploi en marketing. De plus à travers le démarchage que nous avons mis en place pour trouver des individus à interviewer j’ai pus développer des compétences relationnelles en rapport avec la vente.


3) Comment avez-vous vécu cette nouvelle expérience d’apprentissage ? de qui avez-vous le plus appris (de vos pairs ? de l’interviewé ? de vos profs ?...).


Olivia : Cette nouvelle méthode d’apprentissage était intéressante. Cependant, elle demande beaucoup de temps. Il a été également difficile de trouver des chefs entreprises à interviewer dans les délais impartis. J’ai le plus appris du chef d’entreprise que nous avons interviewé.


Morgane : Cette nouvelle expérience d’apprentissage s’est avérée efficace et intéressante puisque nous avions un rôle actif dans la réalisation du reportage. Cela demandait plus d’investissement de notre part que le fait d’assister à un cours magistral ce qui nous a permis de nous sentir plus impliqués. Je pense que nous avons à la fois appris de nos pairs (à travers l’échange et le partage de compétences), de l’interviewé (apport pratique) et des professeurs (apport théorique).

Kevin: Cette nouvelle expérience d’apprentissage fut pleine d’enseignements. Le fait de réaliser un reportage par nos propres moyens fut difficile, exigeant et contraignant mais au final très enrichissant. Avoir l’obligation de tenir un rôle plus participatif dans le cours, comme le demande souvent les professeurs, m’a permis d’apprendre beaucoup plus qu’avec un cours magistral. J’ai autant appris de mes pairs (avec le partage des compétences et le travail en équipe) que de l’interviewé (les réalités du monde du business) et de mes profs (outre la découverte du monde du développement durable, les compétences techniques et théoriques nécessaires à la réalisation d’un tournage).

Lucie : Cette nouvelle expérience d’apprentissage a été très enrichissante. Ceci dans la mesure où nous sommes réellement « actifs », il ne s’agit plus seulement d’acquérir des connaissances théoriques en assistant à cours. Cela nous a tous poussé à faire une démarche individuelle qui a ensuite été couplée à un travail de groupe où chacun propose ses compétences. J’ai appris aussi bien de mes pairs (partage et entraide via SKEM banque) que de mes professeurs (mise en place d’un article wiki, vidéo, connaissances sur le développement durable) et de l’interviewé (apport pratique).

Paul François : Cette expérience de l’apprentissage est plus ludique que les travails de groupes traditionnels. Elle permet également de mieux maitriser les tenants et les aboutissants du sujet, et d’être réellement en immersion dans le monde qui entour le projet. Cependant ce projet demande aussi beaucoup plus de travail personnel et soulève des contraintes de temps importantes. J’ai le plus appris de l’interviewé il nous à réellement fait découvrir à la fois les contraintes liées à la production de produit biologiques et en même temps les stratégies mises en place pour surmonter ces contraintes.



4) A quel pourcentage estimez-vous avoir utilisé les ressources du wiki et les liens associés ? qu’est-ce qui a été le plus utile pour vous ? si faible utilisation, pourquoi ?


Olivia : J’ai utilisé les ressources du wiki à plus de 75%. En effet c’est grâce à ces ressources que j’ai pu en apprendre plus sur le développement durable et mieux comprendre ce qui était attendu de nous. Ces ressources m’ont également permis de réaliser les différentes tâches, dossier de production, synopsis, article…

Morgane : Les ressources du wiki ont été utiles au début de l’apprentissage puisque cela permettait de mieux comprendre le sujet et de savoir quel type de reportage nous devions effectuer. Ainsi je pense avoir utilisé les ressources du wiki à hauteur de 50 ou 75 %.

Kevin: J’estime avoir utilisé le wiki à hauteur de 50/75%. Ce qui a été le plus utile pour moi, au-delà des consignes à respecter, fut les conseils techniques en matière de tournage et de montage.

Lucie : J’ai utilisé les ressources wiki à hauteur de 75% - 80%. Les liens associés (mise en ligne de la problématique, mise en ligne de la vidéo…) m’ont d’abord été indispensables afin d’assurer mon rôle de jardinier mais aussi afin de cerner davantage la notion de développement durable.

Paul François : Entre 50% et 75%, en effet il était souvent nécessaire de ce reporter au wiki pour vérifier que le sujet, notre projet et les différentes procédures mise en place était conforme au cadre du cours. Le calendrier du projet a été à mon sens le plus utile, il permettait d’articuler notre projet dans le temps, fixer les différentes étapes et dans le même temps nous fournir des liens pratiques pour achever les différentes étapes.


5) Ce cours a-t-il eu une influence sur vos pratiques collaboratives intra et inter groupes dans le cadre d’un projet comme celui-ci ? quel a été l’apport de la bourse de compétences ? comment les compétences ont-elles circulé ?


Olivia : Nous avons échangé des services à travers les plateformes mises en place.

Morgane : Ce cours nous incitait à partager les compétences entre les différents groupes, ce qui s’est avéré utile pour notre groupe puisque nous avons, par exemple, ainsi pu obtenir une caméra. D’un point de vue intra-groupe il était également intéressant de mettre les compétences de chacun à profit en fonction des différents postes.

Kevin: Ce cours a eu une influence sur mes pratiques collaboratives, comme toute nouvelle expérience. Dans le cadre de l’inter groupe, la bourse de compétences fut très utile et essentielle à la réalisation de notre reportage. Les contacts ont été très vite faits avec d’autres groupes pour un échange de compétences.

Lucie : La mise en place de SKEM Banque nous a permis d’échanger nos compétences et ressources, ce qui nous a aidées au bon déroulement de notre reportage. Au sein de notre groupe, la bourse de compétences nous a permis de mieux définir nos rôles et ainsi d’avoir une meilleure complémentarité.

Paul François :Ayant de bonne connaissance du monde agricole, j’ai pus aider un autre groupe qui travailler sur « l’impact du cours des matières premières sur les agriculteurs », en leur fournissant des contacts à interviewé, et en les aidant sur la compréhension du cours des matières premières (physique, et marché à terme). Dans le même temps nous avons pus leur emprunter du matériel vidéo et audio nécessaire à la finalisation de notre projet. La bourse des skems nous a permis donc de déployer un réel coworking avec un partage des compétences ce que nous n’aurions pas fait dans une autre situation. Ce partage des taches m’a paru très intéressant dans le sens où j’ai eu l’impression de faire découvrir un univers inconnu (l’agriculture) à un autre groupe. Du point de vu des compétence en inter, même si nous nous somme répartis les rôles (producteur, cameraman, etc.) nous avons décidé de nous entraider tout au long du projet ce qui a permis de conserver une bonne ambiance dans l’équipe tout au long du projet, et de finaliser plus vite toute les taches à réaliser.


6) Quelles sont vos critiques et suggestions d’amélioration pour ce cours ?


Olivia : Pour améliorer ce cours il serait avantageux de mettre à disposition des étudiants une liste de contact pour les interviews.

Morgane : Il me semble que la principale difficulté de cet exercice était de trouver une personne à interviewer dans un laps de temps assez limité. Ainsi, peut-être serait-il intéressant de mettre à disposition des élèves un certain nombre de ‘contacts’ à interviewer. Les élèves pourraient également ajouter des personnes de leur réseau à cette base de données.

Kevin: Malgré les multiples mails des professeurs et leur remarquable réactivité, j’ai eu l’impression qu’il n’était pas assez présent dans l’accompagnement du projet. Je pense que la nécessité de faire plus d’amphi, même s’ils ne sont pas inter campus est importante. Aussi, les compétences techniques (tournage, montage etc.) et l’exigence au niveau des problématiques, même si ce fut appréciable, étaient un frein à la réalisation de ce reportage. Encore une fois un meilleur accompagnement des professeurs, en parallèle du wiki est recommandée.

Lucie : Comme nous avons rencontré des difficultés à trouver une personne à interviewer dans les délais qui nous était impartis ; la mise en place d’une certaine base de personnes à contacter par secteur pourrait être une bonne chose.

Paul François : La mise en place d’un annuaire de professionnel susceptible de ce faire interroger serait d’une grande aide. Même si le démarchage constitue un apport d’un point de vu professionnel, il peut constituer un réel challenge au vu de la deadline.



Votre feedback - Groupe 115[modifier | modifier le wikicode]

La problématique est intéressante et l’investigation bien menée. La conclusion est percutante et démontre d’une bonne analyse du sujet. Bravo pour le travail réalisé.

Soutenir Movilab

Vous pensez que nous allons dans le bon sens ? Si vous en avez l'envie nous vous invitons à nous rejoindre ou à faire un don.