Comment agir aujourd'hui sur la production de viande pour qu'elle soit garantie demain ?

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Présentation de notre problématique[modifier | modifier le wikicode]

La problématique que nous avons choisi de développer est la suivante :

Comment agir aujourd'hui sur la production de viande pour qu'elle soit garantie demain ?

Cette problématique s'articule autour de 4 axes:

  • L'état des lieux de l'industrie de la viande et les habitudes de consommations
  • Les différents modèles économiques de l'industrie de la viande
  • Les alternatives éco-responsables et durables pour ce secteur
  • L'action du consommateur : le consommateur peut-il influencer la production de viande ?

Notre dossier de production[modifier | modifier le wikicode]

Lien vers le dossier de production : http://www.slideshare.net/ehueber/dossier-de-prod-slide-share

Notre reportage[modifier | modifier le wikicode]

Notre article journalistique sur la problématique[modifier | modifier le wikicode]


Quel avenir pour la viande rouge ?

Si le scandale de la viande de cheval a rappelé aux consommateurs qu’il était nécessaire de s’interroger sur notre consommation de viande et sur sa provenance, il est impératif de se questionner sur l’industrie de la viande bovine et sur ses enjeux. En effet, dans une économie où l’on recherche sans cesse l’efficience et la qualité, l’industrie bovine ne semble pas totalement correspondre à ces critères !

Le gaspillage énergétique est l’un des fléaux majeurs de cette activité lorsque l’on compare l’énergie consommée pour la production d’un kilo de viande avec l’énergie rapportée. Ainsi la production d’une tonne de blé consomme seize fois moins d’eau que la production d’une tonne de bœuf. Face à ces constatations, on ne peut que s’interroger quant à l’intérêt d’avoir autant d’espaces agricoles et de ressources naturelles consacrés à cette production bovine. Effectivement, si l’on dédiait une partie de ces terres et de ces ressources à la production de céréales, certes nous consommerions moins de viande mais nous serions capables de nourrir plus de personnes sur cette planète !

Par ailleurs, une autre question se pose lorsque l’on réfléchit à l’accessibilité à cette denrée. En effet, est-ce que tous les pays ont accès à la viande rouge de façon égale ? Peuvent-ils tous en produire ? Parmi les pays producteurs exportateurs de viande bovine on retrouve majoritairement les Etats-Unis, le Brésil, l’Inde, l’Australie, l’Europe et l’Argentine. Cependant, la qualité de la viande varie d’un pays à l’autre. En effet, par exemple en Inde les bovins abattus sont des buffles car l’abattage de la vache, animal sacré, est interdit. La viande bovine, très peu consommée par les indiens, est alors exportée sous forme congelée malgré de nombreuses contraintes sanitaires.

D’autre part, d’un point de vue financier l’accès à la viande rouge peut être également limité ! La raréfaction des terres agricoles, entrainée par l’augmentation de la population mondiale, provoque une réduction de la production de la viande engendrant une augmentation des prix. Face à une telle situation, des personnes aux revenus moyens et faibles préfèrent alors consommer une viande à bas coût et de mauvaise qualité provenant de l’autre bout du monde plutôt que de ne pas en consommer du tout.

Suite à ces constatations, la solution pourrait commencer par le fait de consommer moins de viande mais en consommer de meilleure qualité. Cela débute en faisant vivre son tissu social, en allant chez le boucher au coin de la rue qui travaille avec des producteurs locaux, qui connaît ses produits et sait comment les sublimer. Il est essentiel de soutenir ces personnes dans leur démarche qualitative vis-à-vis de l’environnement mais également de sa propre santé. Les qualités nutritives d’une viande seine sont en effet reconnues c’est pourquoi des spécialistes de la santé recommandent de consommer moins mais mieux. Ainsi, si tout le monde mangeait de la viande seulement une à deux fois par semaine on commencerait réellement à apporter une solution durable aux problèmes de l’industrie de la viande.

Malgré tout, si vous n’arrivez pas à vous passer des protéines animales, une autre solution s’offre à vous : l’entomophagie. Pratique très courante en Afrique, Asie et Amérique du Sud, le fait de manger des insectes est encore très peu apprécié dans les pays occidentaux. Cependant, si l’on passe outre nos schémas culturels et notre peur du nouveau, l’entomophagie semble être une solution très prometteuse aux difficultés de l’industrie de la viande. En effet, très nourrissants les insectes représentent une source de protéine très riche et la production d’insectes est une activité rentable ! Les insectes ne prenant pas beaucoup de place, on pourrait en produire une grande quantité sur une toute petite surface. Ceci ajouté aux économies en eau et en nourriture pour animaux, il semble que ce soit une solution efficace ! Alors fermez les yeux, pensez à votre steak, croquez et souriez, vous sauvez la planète !

Source : [1]

Learning log : quels sont nos apprentissages lors de ce cours ?[modifier | modifier le wikicode]

Matthieu Ventelon
"Ce cours, et surtout ce projet de groupe, était un exercice totalement inédit pour moi. Le travail d’investigation demandé sur un sujet d’actualité liant performance de l’Entreprise et développement durable m’a permis d’une part, d’approfondir mes connaissances sur l’industrie bovine, et d’autre part de réaliser avec mon groupe une enquête exigeante et sérieuse sur le sujet, qui pourrait faire prendre conscience aux gens de ses enjeux. A la fin, nous obtenons un reportage dont nous pouvons être fiers."

Edouard Hueber
"Une approche différente pour un apprentissage approfondi. C'est ainsi que je résumerai ce cours. Traiter une problématique de performance durable par un reportage est vraisemblablement le moyen le plus pertinent pour les étudiants. Un contact avec les professionnels ainsi qu'une prise de conscience des enjeux apportent une réelle expertise sur ce sujet que nous maîtrisons alors. Ce projet de groupe apporte un regard averti et critique sur un sujet d'actualité qui fait désormais partie de notre réflexion quotidienne."

Aurélia Gérard
"Ce projet a été enrichissant sur différents points : un apprentissage sur la préparation en amont (dossier de production) du projet final qui est la vidéo, une approche différente et plus concrète d’une problématique actuelle qui nous touche grâce à l’interview de professionnel et de personnes lambda dans la rue, des connaissances nouvelles sur l’industrie bovine et les enjeux qui l’entoure. La création d’un reportage est stimulante pour apprendre d’une part et permet de sensibiliser davantage d’autre part."

Mathilde Ibañez
"Le fait d'approcher et d'approfondir un sujet par la réalisation d'une vidéo et d'un reportage a été tout nouveau pour ma part et c'est une façon ludique de nous pencher sur un sujet sérieux qui nous tient à cœur. Grace à ce projet nous avons rencontré des professionnels qui nous ont parlé de leur métier et nous ont donné leur point de vue sur les problèmes que rencontre l'industrie de la viande. Cela a été une expérience très enrichissante et je suis fière du travail effectué par notre groupe."

Pierre-Antoine Waxin
"Nous avons eu ici l'opportunité de prendre part à un cours novateur utilisant plateforme participative et monnaie parallèle pour nous faire prendre conscience d'autres moyens de travail et d'échanges. C'est je pense dans cette même optique qu'un support vidéo doit être rendu. C'est une façon pertinente de rendre un travail de groupe où se mêlent curiosité, découverte, émulation, esprit critique et cohésion."

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