Bottom of the pyramid & industrie optique

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Présentation de notre problématique[modifier | modifier le wikicode]

La problématique que nous avons choisi de développer est la suivante :
"Le bottom of the pyramid : un nouveau social business pour l'industrie optique ?"

Notre dossier de production[modifier | modifier le wikicode]

"http://www.slideshare.net/AudreySayegh/performance-durable-dossier-de-production-groupe-114"

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Document complet et détaillé, en plus le document est bien présenté, ce qui ne gache rien.
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Notre reportage[modifier | modifier le wikicode]


Nous tenons à remercier chaleureusement
Sam Bounemeur : Dirigeant de la société CAB'Qual
Paul Morlet : Dirigeant de la société Lunettes pour tous
Le responsable du projet 2.5 new vision generation Essilor.

Notre article journalistique sur la problématique[modifier | modifier le wikicode]

"Le bas de la pyramide : un nouveau social business pour l'industrie optique ?"

Pourquoi cette question est importante?

Le Bas de la Pyramide ou Bottom of the pyramid (BoP) concerne les populations pauvres qui n’ont pas accès aux biens et aux services que le marché peut proposer à cause de leurs bas revenus. Pour une entreprise, le bas de la pyramide est un enjeu important : dans un premier temps aider les populations les plus démunies à trouver une place et un rôle dans l’économie de marché et dans un second temps l’approche bottom peut être une opportunité de marché afin de réaliser du profit. En effet, il représente un marché conséquent dans un contexte où les marchés sont de plus en plus saturés. Pour ce faire, il faut les intégrer en tant que consommateurs et acteurs non négligeables sur le marché. L’intérêt initial est le fait que le bas de la pyramide représente 4 milliards de personnes correspondant à un chiffre d’affaire potentiel de 5 000 milliards de dollars. L’industrie optique est de ce fait une mine d’or pour des entreprises telles qu’Essilor.

Pourquoi toutes les entreprises ne se ruent-elles pas vers cette part du marché ?

Tout d’abord, la notion de « BOP » reste encore assez méconnue chez la plupart des salariés des entreprises. Ensuite, parmi la minorité des entreprises, rares sont celles qui savent comment convertir cette opportunité en réalité économiquement viable et créer ainsi un social business. De plus, d'importants risques sont à prendre en compte : économiques, techniques, stratégiques, le risque social externe (image, renommée) et celui interne (RH). Enfin, les deux obstacles majeurs reconnus par les entreprises connaisseuses ou non sont la connaissance du client et de la distribution. En effet, apprendre à connaître un terrain, s’adapter à la population et identifier le besoin de celle-ci est un mécanisme pouvant prendre un temps sous-estimé par certains.

La stratégie marketing et de distribution est donc à réadapter : bien que le prix des lunettes soit abordable, il est difficile de répondre avec pertinence aux besoins de ces personnes. Les problèmes des personnes vivant avec moins de 2$ par jour sont complètement différents des clients traditionnels des opticiens payants leurs paires de lunettes à plus de 100 euros. Repartir d’un produit existant et l’adapter à ce nouveau marché est très souvent une approche difficile. Selon une de nos personnes interviewées, « il faut partir du besoin des clients ». Il faut se réapproprier cette base fondamentale de l’action commerciale, et prendre le temps nécessaire pour écouter le client et comprendre ses besoins. Le dialogue doit donc être établi pour réussir à trouver le besoin réel des populations locales afin d’éviter de vendre un produit inutile et sans consommateur. C’est la clef pour que l’entreprise joue un rôle important dans le bas de la pyramide.

De plus, faire la promotion d’un produit parmi cette population est complètement différente d’une promotion pour des clients traditionnels. Il ne s’agit plus de montrer aux clients que cette paire de lunettes est mieux que les autres, mais il faut tout simplement expliquer à quoi elle sert et quelle valeur elle peut apporter à celui qui la possède. C’est donc un marketing social très complexe pour les entreprises qui sont soumises aux exigences culturelles mais également pour les consommateurs qui ont peu de moyens et ne peuvent donc pas faire « d’erreurs » dans leurs achats. Essilor est une bonne illustration du nouveau social business que l’industrie optique des BoP peut offrir.

Est-ce une opportunité rentable pour les entreprises qui s'y sont lancées ?

Se lancer dans un projet touchant les BoP demande, de la part des entreprises, plusieurs années afin de réussir à atteindre un point où la rentabilité serait positive (au moins égale à 0 ou atteignant un point mort). En effet, les consommateurs inclus dans le BoP n'ont que très peu de moyens afin de se payer une paire de lunettes. Le plus gros challenge reste à leur montrer pourquoi ils en auraient besoin et à quel point cela pourrait leur changer la vie. Prenons l'exemple d'un artisan indien travaillant des tapisseries et présentant une mauvaise vue de près. Sans lunettes, la qualité de son travail est détériorée et sa vie (qu'elle soit professionnelle ou extra-professionnelle) en est affectée ! Essayez donc de retirer des lunettes à un myope ne serait-ce qu'une journée ! Une fois les premiers clients satisfait, l'entreprise doit étendre son champ d'action à plusieurs villes afin de convaincre toujours plus de personnes. Le chemin de la rentabilité est donc assez long pour pouvoir espérer des profits à somme positive. Il s'agit d'un marathon où les moyens économiques, de communication et sanitaires doivent s'agréger pour pouvoir créer une demande suffisante et pérenne.

Sources: Enea Consulting, Care France, Essilor, Interviews.

Learning log : quels sont nos apprentissages lors de ce cours ?[modifier | modifier le wikicode]

Pendant toute la durée de la création de notre reportage, que ce soit en phase d'avant-production/pendant/post-production, nous avons dû faire face à certaines difficultés et apprendre de nos erreurs pour aller de l'avant.


Dans un premier temps, nous avons dû réfléchir et faire fonctionner nos méninges pour trouver une idée de sujet et de problématique qui sorte des sujets "bateaux" traités et retraités. Nous voulions trouver un thème qui nous intéresse et qui stimulerait notre créativité et notre motivation. Nous avons donc fait chacun un travail autonome de recherche puis de mise en commun qui nous a énormément appris sur le plan de la culture générale et concernant les thèmes de la performance durable, qui n'est pas uniquement centrée sur l'écologie et le recyclage.


Ensuite, et cela a été l'un des plus importants apprentissages de ce cours, l'organisation! Il a fallu tout mener à la baguette afin que notre travail et nos étapes soient réalisées dans les délais. Cela n'a pas été chose aisée que de concilier nos emplois du temps différents, nous avons donc du faire preuve de prévoyance et d'organisation. Nous avons appris à nous attaquer aux priorités pour ne pas être dépassés par le travail.


Chaque membre de notre groupe a également pu développer ses qualités personnelles et se challenger afin de réussir les objectifs fixés: dépasser sa timidité pour prendre des rendez-vous, se renseigner sur le codage du wiki, améliorer les qualités rédactionnelles et orales ... Nous avons pu travailler en équipe, s'entraider dans les tâches plus compliquées à réaliser et surtout passer ensemble des moments agréables lors du tournage du reportage. Un travail est toujours plus agréable à réaliser avec de la bonne humeur, de la motivation et du sérieux.


Enfin, nous avons réussi à ne pas nous laisser impressionner par les difficultés que demande un tournage: la météo, les aléas de l'environnement (les voitures, les piétons, les pigeons), le cadrage, les interviews, les aléas de la technologie. Mais surtout la synthétisation ! Couper des scènes n'a pas été simple car tout nous semblait important mais finalement nous avons réussi à nous focaliser sur l'essentiel.


Pour conclure, nous avons appris de manière ludique les enjeux de notre société actuelle et les possibles solutions que les entreprises essayent de trouver. Aller à la rencontre d'acteurs de cette société a été particulièrement enrichissant pour nous-mêmes et pas seulement pour le reportage que nous devions tourner.

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