Banques et développement durable, une nouvelle économie verte-ueuse : le modèle bancaire s’intègre-t-il dans une démarche durable ?

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Présentation de notre problématique[modifier | modifier le wikicode]

La problématique que nous avons choisi de développer est la suivante :
Banques et développement durable, une nouvelle économie verte-ueuse : le modèle bancaire s’intègre-t-il dans une démarche durable ?
Nous traiterons cette problématique en nous intéressant tout particulièrement aux microcrédits.

Notre dossier de production[modifier | modifier le wikicode]

Notre reportage[modifier | modifier le wikicode]


Nous tenons à remercier chaleureusement:
- Mr Didier GRIMMELPONT, directeur de la Caisse Solidaire du Crédit Mutuel Nord Europe
- Mme Nagède DEWILDE, chef de service aide et action sociales du CCAS de Lomme
- Mme Aurélie JOURNEL, conseillère en économie sociale et familiale au CCAS de Lomme

Notre article journalistique sur la problématique[modifier | modifier le wikicode]

D’une commune opinion, le développement durable est associé aux notions d’environnement, d’écologie, d’économie verte … Mais cela s’avère bien réducteur, tant la portée d’un tel concept est incommensurable. Une dimension essentielle, mais bien souvent omise, a fait l’objet de notre enquête : la solidarité. Plus particulièrement nous nous sommes interrogées sur le financement responsable dont l’un des outils fondamental est le microcrédit. Le déploiement du microcrédit est relativement récent (dans le sillage du succès de la Grameen Bank impulsée par Muhammad Yunnus) et promu par les IMF (Instituts de Micro finance). Les IMF sont des organisations qui offrent des services financiers à des personnes à faibles revenus qui n’ont pas accès ou difficilement accès au secteur financier formel (banques classiques). Aujourd’hui, ces instituts tirent principalement leurs ressources de subventions et de dons. Or ce type de financement, soumis à des aléas politiques et administratifs, vient contrarier leur développement. Parallèlement, seuls quelques enseignes bancaires à l’instar du Crédit Mutuel, de la Banque postale et de la Caisse d’épargne ont souhaité soutenir des initiatives en ce sens. Comme nous le précisent nos interlocutrices du CCAS de Lomme, les autres établissements ne semblent pas « intéressés » ou n’ont pas souhaité s’exprimer en faveur d’un quelconque partenariat.

Pourquoi cette question est importante? Les défis/challenges et mise en contexte ? Peut être illustré par un exemple ou votre vidéo.
A l’heure où la croissance est en berne, où les organismes de financement deviennent frileux et les projets personnels se voient bien souvent réfrénés, solidarité et deuxième chance prennent tout leur sens. Il en va donc du devoir des banques de troquer leur politique de rentabilité au profit d’une politique d’investissements a priori moins rémunérateurs mais plus altruistes. De plus, il est indéniable que la confiance dans les banques est mise à mal en raison de leur choix d’investissement passés et de la sévérité de leur politique actuelle. C’est ainsi, qu’un jeune couple dont les difficultés financières sont avérées, peut facilement se voir refuser l’octroi d’un prêt pour l’achat d’un véhicule dans le système classique. Ce véhicule serait tout simplement le moyen pour eux de retrouver un emploi et de se réinsérer, à la fois professionnellement et socialement. Le microcrédit va alors pouvoir apparaître comme la solution. Toutefois, préalablement une étude sur l’ensemble des aides et subventions accessibles est réalisée. On recourra alors au microcrédit si aucune aide ne peut être envisagée et si ce microcrédit répond à l’un des objectifs suivants : faciliter et promouvoir la mobilité, l’emploi et la santé. Il permet également aux plus vulnérables une alternative à la spirale du surendettement (amorcée par le crédit revolving) car les conditions d’octroi sont strictes et chaque dossier fait l’objet d’une attention et d’une analyse toute particulière. Et ce, même si les sommes allouées ne peuvent dépasser les 3000 euros, remboursables au maximum sur 36 mois.

Quels sont les éléments de réponses (éléments de votre investigation personnelle ou retour sur les messages clés de votre reportage vidéo).
Certes peu d’établissements bancaires ont souhaité soutenir les initiatives de CCAS, d’organisations telles que la Croix Rouge, qui œuvrent au quotidien pour aider les populations les plus défavorisées. Toutefois et comme tient à le souligner Mr Didier Grimmelpont, directeur de la caisse solidaire du Crédit Mutuel Nord Europe, son engagement est fait en tout désintéressement financier et n’est que l’écho aux valeurs et à la RSE que prône le Crédit Mutuel. C’est pourquoi, la Caisse solidaire n’a pas pour objectif un développement commercial de ses activités et donc ne cherche pas à proposer des produits bancaires classiques, elle n’a pas un véritable souci de rentabilité de ses actions, elle n’exige pas la domiciliation des salaires en cas d’octroi de prêt et par-dessous tout, n’a pas mis en place une communication stratégique sur ses actions. Nos interlocuteurs du CCAS et de la Croix Rouge ont corroboré ces propos. Ils mettent en exergue le coopération et la réactivité de la Caisse solidaire. Seul un dossier de financement présenté par le CCAS de Lomme s’est vu refusé depuis le début du partenariat en 2007. De plus, c’est aujourd’hui fort d’un réseau diversifié et complémentaire que la Caisse Solidaire est en mesure d’apporter les solutions aux problèmes formulés. Ainsi le comité de crédit se compose d’un garagiste solidaire et d’un gérant d’auto-école, prêts à intervenir rapidement et à faire des propositions attrayantes défiant toute concurrence.

A l'avenir, quelles nouvelles questions votre sujet soulève-t-il ?
Comme précédemment évoqué, les IMF rencontrent des difficultés à lever des fonds auprès de tiers. Une alternative consiste donc à se constituer des ressources en interne et à recourir à l’autofinancement. Pour cela, elles ont tendance à pratiquer des taux d’intérêts élevés pour dégager des marges de rentabilité plus élevée. Il est donc à craindre que cet engouement soit nuisible à leur objectif premier : aider les plus démunis et que les IMF les plus importantes ne se tournent davantage vers une population capable de supporter un coût de crédit élevé et qui donc dispose de plus de revenus.

Nos sources
https://www.lamicrofinance.org/section/faq
http://encyclopedie-dd.org/encyclopedie/terre/5-5-l-economie-solidaire/l-economie-solidaire-une-maniere.html
http://fr.wikipedia.org/wiki/Muhammad_Yunus
http://www.reseau-alliances.org/item/1292-la-region-nord-pas-de-calais-la-fondation-bnp-paribas-et-ladie-inaugurent-a-roubaix-une-nouvelle-agence-de-ladie-dediee-au-microcredit.html
http://www.linternaute.com/argent/banque/conseils/0610-microcredit.shtml
http://www.consoglobe.com/developpement-durable-banques-communiquent-trop-3709-cg


Learning log : quels sont nos apprentissages lors de ce cours ?[modifier | modifier le wikicode]

1) En quoi ce cours nous donne-t-il une compréhension du business en général ? et plus largement de la société ?

Ce cours a permis à quatre d'entre nous de découvrir le lien qui existe entre les banques et le microcrédit.
Au travers du reportage Christel a découvert le fonctionnement de cet outil qu'est le microcrédit, qui lui était jusqu'alors inconnu.
Pour Cassandra, une notion qui est aussi vaste amène à s'intéresser à diverses problématiques actuelles, à aller au-delà des a priori et à adopter une position critique.
Anaïs au travers de ses études antérieures, avait déjà appréhendé la notion de développement durable. Néanmoins, grâce à ce reportage, elle a eu l'opportunité de voir plus concrètement ce qu’il en est sur le terrain. Elle a notamment été surprise par l’approche désintéressée de certaines banques dans leur prise de conscience de la notion de développement durable.
Aurélie pense que ce cours s'avère intéressant dans la mesure où en tant que futurs managers, nous aurons à prendre en compte ces nouvelles revendications économiques et sociétales.
Selon Claire, la notion de développement durable est très répandue mais bien souvent très réduite à l’environnement. Elle a donc eu l'occasion d'élargir sa vision du business en général en essayant d’imbriquer la notion de DD et c'est ainsi que nous avons donc réussi à mettre en relation les banques et le développement durable.

2) Le plus appris dans le cadre de ce cours. Quelles sont les compétences acquises ?
Pour Christel, les compétences acquises sont celles qui concernent la réalisation d’un reportage : la qualité de l’image, du son, la post production, etc.
Anaïs semble être frustrée de ne pas avoir réellement appris de nouvelles choses.
Pour Claire et Aurélie, ce cours leur a permis d'en apprendre davantage sur le rôle et le fonctionnement du micro-crédit. Elles ne savaient pas que des banques telles que le Crédit Mutuel ou la Banque Postale s'étaient engagées dans de pareilles activités.
Claire et Cassandra ont développé des compétences organisationnelles et « techniques ». Ce fut une nouvelle façon d’appréhender un sujet, au travers d’un support nouveau. (wiki, mise en ligne de vidéo sur youtube).

3) Comment avez-vous vécu cette nouvelle expérience d’apprentissage ? De qui avez-vous le plus appris ?
A l'unanimité, Monsieur Grimmelpont, l'interviewé, nous a beaucoup appris. Ces propos étaient clairs et concsis, nous permettant ainsi de bien comprendre en quoi le microcrédit consiste et il a répondu à nos questions en toute sincérité. Cette nouvelle expérience d’apprentissage est innovante mais présente une charge de travail importante.
Pour Claire ce fut intéressant mais trouve que les délais étaient trop restreint pour aller au bout de notre projet et le perfectionner.

4) A quel % estimez vous avoir utilisé les ressources du wiki et les liens associés ( 25%, 25-50%, 50-75%, sup 75%) ? Qu'est ce qui a été le plus utile pour vous ? si faible utilisation, pourquoi ?
Christel pense avoir beaucoup utilisé le wiki (50-75%) cependant elle trouve la structure du wiki non fonctionnelle : on s’y perd vite et les informations sont souvent difficilement à trouver.
La non fonctionnalité de cet outil a aussi été soulignée par Anaïs, qui elle pense n'y avoir eu recours qu'à hauteur de 25%.
Pour Aurélie, l'ergonomie du site est à modifiée, elle suggère de limiter le nombre d'informations disponibles.
Claire a utilisé les ressources wiki pour trouver des idées de sujets, a parcouru les nombreux sites mis à disposition. Elle estime avoir utilisé pour la première partie du projet la wiki à 50%-75%. Par contre par la suite elle ne l’a pas utilisé si ce n’est pour voir les explications pour chaque délivrable.
Cassandra en tant que jardinier wiki, a été amené à utiliser le wiki à hauteur de 75%. Elle a parfois rencontrer des difficultés à effectuer certaines tâches, comme l'inclusion du dossier de production. Les explications devraient être plus développées.

5) Ce cours a-t-il eu sur vos pratiques collaboratives intra et inter groupes dans le cadre d un projet comme celui-ci ? Quel a été l’apport de la bourse de compétences . Comment les compétences ont-elles circulé ?
Pour Aurélie, l'idée de collaborer avec les autres groupes s'avère intéressante. Cette démarche s'inscrit bien dans la philosophie du cours. Néanmoins, le site de la Skem'Banque présente lui aussi des problèmes d'ergonomie. Elle suggère de séparer le mur des compétences et la Skem'Banque à proprement parler.
Aussi, et ce point est souligné par l'ensemble des membres du groupe, comme nous n'avions pas la possibilité de rentrer directement en contact avec les groupes après une transaction, nous devions chercher les membres du groupe sur le Wiki pour pouvoir ensuite leur envoyer un mail, ce qui n'est pas pratique. L'organisation générale du cours et notamment des outils mis à disposition seront à revoir pour l'an prochain. Le concept de skem bank a été apprécié par Christel car les échanges ont permis de faciliter un peu la réalisation du reportage.

Commentaire du professeur[modifier | modifier le wikicode]

Bon sujet, bonne investigation. Qualité technique (son, luminosité), peu mieux faire, mais Interview intéressante! Par contre l'article ressemble un peu à la vidéo sur le fond.

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