A Lille, en quoi des solutions multi modales permettent de mieux répondre aux enjeux de la mobilité durable en milieu urbain ?
Présentation de notre problématique[modifier | modifier le wikicode]
Aujourd’hui, la mobilité fait partie des principaux enjeux de la vie collective et de la vie quotidienne. Elle contribue aussi indéniablement au bon fonctionnement de la société. Pour certains, il est essentiel de restreindre voire de stopper ce phénomène portant atteinte à l’environnement et favorisant la pollution atmosphérique et l’émission de CO2. Pour d’autres, la mobilité est source de développement économique, de liberté et contribue également à l’amélioration de la qualité de vie à condition de ne plus reproduire les erreurs faites dans le passé en ce qui concerne l’urbanisme ou la conception des infrastructures. Toutes ces questions sur la mobilité durable en milieu urbain tiennent une place croissante sur l’avenir de notre société.
Nous avons ainsi choisi de développer la problématique suivante :
''A Lille, en quoi des solutions multi modales permettent de mieux répondre aux enjeux de la mobilité durable en milieu urbain ?''
Afin de répondre au mieux à cette question, nous avons la chance d'avoir l'intervention de deux acteurs majeurs de la mobilité urbaine à Lille : Transpole et la Mairie de Lille
Notre dossier de production[modifier | modifier le wikicode]
Lien vers notre dossier de production sur SlideShare
Notre reportage[modifier | modifier le wikicode]
Nous tenons à remercier chaleureusement M.Olivier DECORNET, Responsable de la Mobilité chez TRANSPOLE, ainsi que la contribution apportée par la Mairie de Lille.
Notre article journalistique sur la problématique[modifier | modifier le wikicode]
Aujourd’hui, à Lille, les acteurs de la mobilité ont pour nouvel enjeu de promouvoir une mobilité durable par la minimisation des déplacements automobiles. Ce nouvel enjeu s’appuie sur le concept de « ville intense » et contribue au dynamisme et au rayonnement de Lille (propos de la Mairie de Lille). Les acteurs de la mobilité cherchent à : Améliorer la mobilité des habitants en leur proposant une mobilité qui repose sur une consommation réduite de l’automobile grâce à l’utilisation de nouveaux modes alternatifs de transport (la marche à pied, le vélo, l’auto-partage et le covoiturage) ; valoriser les centralités existantes et les espaces autour des stations de métro, de bus, de tramway et des gares ; et faire évoluer les comportements individuels en matière de mobilité durable.
En milieu urbain lillois, quelles sont les solutions multimodales mises en place par les acteurs de la mobilité afin de minimiser les déplacements automobiles? Les acteurs de la mobilité proposent plusieurs solutions multimodales (basées sur un plan de déplacement urbain) :
1) Une réduction de la circulation automobile et une promotion des modes actifs (la marche à pied et le vélo)
LE VELO :
Le V’lille offre 1 100 vélos sur 170 stations en libre-service et 3 000 vélos en location longue durée ; comprenant un service de stationnement avec 6 relais et 28 abris à vélos sécurisés. Le service est en connexion avec le réseau de transports en commun de Lille Métropole. En janvier 2013, le service a atteint les 3,6 millions de locations et compte plus de 17000 abonnés annuels. Les acteurs de la mobilité intensifient leur politique en faveur du vélo. En effet, aujourd’hui, les voix cyclables atteignent environ 350 km auxquels s’ajoutent 130 km de voies vertes (contre 200 km il y a 10 ans). Chaque projet de voirie fait désormais l’objet d’une étude spécifique d’aménagement de voie cyclable. Un budget propre d’un million d’euros a été alloué pour accélérer l’extension du réseau.
LA MARCHE À PIED :
La marche à pied se conforme aux politiques urbaines de déplacement et d’aménagement, au même titre que les autres moyens de transports. A Lille, les acteurs de la mobilité veulent créer un cheminement sécurisé et confortable en mettant en place des jalonnements et une signalétique piétonne. De plus, plusieurs aménagements dédiés aux piétons sont mis en place : banc, zones piétonnes et trottoirs aménagés. Les acteurs de la mobilité souhaitent redonner ses lettres de noblesses à la marche à pied.
2) Un accompagnement au développement du réseau des transports en commun
LE METRO :
Chaque jour plus de 165 000 voyageurs empruntent le métro. C’est pourquoi, la modernisation des lignes 1 et 2 est prévue dès 2013. Les rames passeront de 26 mètres à 52 mètres, dans le but de garantir plus de sécurité, de fluidité et de confort aux usagers lors de leurs déplacements. Ces travaux traduisent un engagement en faveur du développement des réseaux de transports collectifs, pour une métropole durable et solidaire. Les travaux seront effectués durant la nuit et pendant les heures de fermeture, permettant ainsi de ne pas perturber les usagers et les riverains. Le budget alloué à ces travaux sera de 660 millions d’euros. Ce budget conséquent prouve l’implication des acteurs de la mobilité dans une démarche durable.
LE BUS :
Aujourd’hui, le réseau compte environ 281 bus sur les 48 lignes du réseau urbain et 57 bus sur les lignes de soirée. Les bus roulent au gaz naturel. Ils n’émettent ni fumée noire, ni odeur, ni particules. De plus, ils sont deux fois plus silencieux qu’un bus traditionnel. La production du gaz naturelle est réalisée grâce à des déchets verts. On se sert des poubelles de la ville pour le gaz, c’est donc un circuit intégré. Les bus relient également les 6 parkings-relais situés dans la métropole lilloise. Offrant environ 1 500 places gratuites et surveillées, ces parkings sont également en correspondance avec le métro, ce qui crée une complémentarité entre les différents moyens de transport.
3) Une lutte contre l’utilisation individuelle de la voiture grâce à l’auto-partage avec le lilas et le co-voiturage.
L’AUTO-PARTAGE :
L’auto-partage (Lilas sur la métropole lilloise) est un service de location de voitures de courte durée. Il est une alternative à la voiture individuelle. Il est pratique, économique et surtout écologique. Lilas symbolise le développement durable. L’auto-partage est la rencontre entre une volonté politique, des acteurs économiques et surtout des changements d’habitude au quotidien pour des citoyens de plus en plus nombreux à prendre conscience qu’on ne peut plus continuer comme avant.
LE COVOITURAGE :
Le covoiturage équilibre le social, l’environnement et l’économie. Ce moyen de transport permet par exemple de tisser des liens personnels avec ses relations professionnels. Il est aussi écologique, en permettant de réduire les émissions de CO2 et la consommation de carburant ; et de fluidifier le trafic en limitant le nombre de véhicules sur les routes, dans les centres et les parkings. Enfin, il est économique aussi bien pour le covoituriers (division des frais de transport), la collectivité (réduction de la pression sur les installations routières) et pour les entreprises. Les acteurs de la mobilité ont créé un site dédié au covoiturage à Lille. Ils encouragent aussi les travailleurs à utiliser ce moyen de transport.
En milieu urbain lillois, les acteurs de la mobilité proposent donc des solutions multimodales, qui constituent une solution d’avenir pour tous.
Learning log : quels sont nos apprentissages lors de ce cours ?[modifier | modifier le wikicode]
1. En quoi ce cours vous donne-t-il une nouvelle compréhension du business en général ? Et plus largement de la société ?
Contribution de Céline : Ce cours m’a permis une nouvelle compréhension du business et de la société grâce au travail fourni et aux différentes recherches effectuées sur notre problématique.
Contribution de Laura : Ce cours me donne surtout une nouvelle vision de la société, à travers notre thème de la mobilité. Je ne m'était pas rendue compte qu'il y avais de réels enjeux derrière une telle thématique, dont les solutions peuvent permettre de changer nos modes de vie et de réellement moins polluer.
Contribution de Henri : Ce cours m'a permis de comprendre l'importance du développement durable dans le business en général, qui aujourd’hui est un facteur à intégré si on veut réussir.
Contribution de Liouly : Grâce à ce cours, je me suis rendue compte de la place et de l’importance du développement durable au sein de la communauté et des entreprises.
Contribution de Margot : Ce cours m’a permis de mieux comprendre les nouveaux enjeux auxquels sont confrontés les entreprises. Je vois donc le business ainsi que la société sous un nouvel angle d’approche.
2. Qu’avez-vous le lus appris dans le cadre de cours ? Pouvez-vous formuler les compétences acquises ?
Contribution de Céline : Ce cours m’a permis d’apprendre à travailler en équipe, à savoir m’organiser et m’a responsabilisé. J’ai également beaucoup appris sur le développement durable en général
Contribution de Laura : Ce cours m'a permis à gérer les problèmes que l'on rencontre lorsque l'on est en équipe : trouver des moments pour se réunir, trouver des terrains d'ententes, répartissions du travail... Aux niveaux des compétences, j'ai surtout appris à faire face à la caméra, à poser ma voix, et à faire un montage vidéo.
Contribution de Henri : Grâce a ce cours j'ai pu acquérir des compétences en travail d'équipe, j'ai pu voir la difficulté de se faire filmer et de jouer un rôle qui est plus difficile que ce qu'on imagine.
Contribution de Liouly : J’ai appris à travailler en groupe, à créer une synergie en réunissant des idées différentes mais complémentaires. Les compétences acquises : travail en groupe, préparation d’une interview, notions de "comment filmer" et du montage.
Contribution de Margot : J’ai appris à travailler en équipe c’est à dire à garder mon calme face aux différents problèmes ayant pu subvenir au cours de ce projet. J’ai aussi appris à m’organiser et à m’adapter aux autres ce qui n’est pas toujours facile. En termes de compétences, je sais maintenant faire un peu de montage vidéo et comment mener une interview.
3. Comment avez-vous vécu cette nouvelle expérience d’apprentissage ? De qui avez-vous le plus appris (de vos pairs ? De l’interviewé ?...)
Contribution de Céline : Cette nouvelle expérience d’apprentissage a été très enrichissante et motivante. J’ai appris de tous les gens avec qui j’ai pu travailler, que ce soit mon groupe, les gens que nous avons interviewé, les professeurs, mais également les gens des autres groupes avec qui nous étions en interaction.
Contribution de Laura : J'ai bien vécu cette expérience, étant donné que nous étions un groupe plutôt soudé et organisé, avec une vrai dynamique. J'ai surtout appris de M. Olivier Decornet, notre interviewé principal, qui a vraiment pris le temps de tout nous expliquer en détail, et c'était vraiment intéressant. J'ai également pu apprendre auprès des membres de mon groupe, mais aussi des autres groupes.
Contribution de Henri : Cette nouvelle expérience d'apprentissage était un réel plaisir pour moi, c'est une 1er pour moi de travailler de cette façons , tourner une vidéo, participer a sa réalisation. J'ai beaucoup appris des mes camarades
Contribution de Liouly : J’ai apprécié cette expérience. Le travail de groupe n’est pas facile car il n’est pas toujours réparti de façon égale. Il faut donc trouver des solutions bénéfiques à tous et garder son calme. J’ai beaucoup appris de mes collègues, des interviewés et des professeurs.
Contribution de Margot : J’ai adoré cette nouvelle méthode d’apprentissage qui est beaucoup plus ludique et plus enrichissante qu’un banal cours en amphithéâtre. J’ai le plus appris en terme de connaissances de l’interviewé mais j’ai aussi appris de mes camarades qui avaient certaines compétences que je ne possédaient pas.
4. A quel pourcentage estimez-vous avoir utilisé les ressources du wiki et les liens associés (inférieur à 25%, entre 25 et 50%, entre 50 et 75%, au-delà de 75%) ? Qu’est-ce qui a été le plus utile pour vous ? Si faible utilisation, pourquoi ?
Contribution de Céline : Je pense avoir utilisé les ressources du wiki et liens associés entre 25 et 50%. Le wiki en général a été très utile car très complet, malgré le fait que j’ai eu quelques difficultés à m’en servir au début, par exemple pour trouver les informations recherchées.
Contribution de Laura : Je pense avoir utilisé le wiki en dessous des 25%. Je suis le jardinier wiki, et ayant été très attentive lors de l'amphi de formation, et ayant obtenu de l'aide de mes camarades lorsque j'en avais besoin, je n'ait pas eu besoin d'aller consulter tous les liens relatifs à ce sujet. J'ai été voir un peu les autres liens par curiosité, pour voir ce que les autres membres de mon groupe (comme le caméraman par exemple) aller devoir acquérir comme compétences.
Contribution de Henri : Entre 25-50% on a pu trouver des informations intéressantes dans le wiki
Contribution de Liouly : Entre 25% et 50%. Les ressources du wiki sont essentielles pour les étudiants et regorgent d’informations. Il est vrai que nous n’avions pas le réflexe de nous en servir. Nous avions tendance à faire des recherches sur Google, outil qui nous est familier.
Contribution de Margot : J’ai peu utilisé les ressources du wiki, à moins de 25%, car j’ai plutôt préféré rechercher les informations par moi même.
5. SKEMBANK : Ce cours a-t-il eu une influence sur vos pratiques collaboratives intra et inter groupes dans le cadre d’un projet comme celui-ci ? Quel a été l’apport de la bourse de compétences ? Comment les compétences ont-elles circulé ?
Contribution de Céline : La bourse de compétences a été une très bonne expérience, nous avons pu faire plusieurs échanges avec d’autres groupes, ce qui a été très intéressant et nous a permis d’avancer grâce aux autres groupes, ce qui est un système totalement nouveau pour nous.
Contribution de Laura : Ce cours ne m'a pas fait changer sur mes pratiques collaboratives. J'ai remarqué que beaucoup de groupes mettaient des "fausses" compétences, ou alors ne donnais jamais l'argent demandé en échange de la réponse apportée. Ce sont donc surtout les autres membres qui ce sont intéressés à la SkemBank.
Contribution de Henri : Très peu de compétences ont été échangés.
Contribution de Liouly : Skembank nous a permis de travailler en collaboration avec les équipes adverses. Néanmoins, nous avions tendance à faire nos propres recherches de notre côté (rapidité, simplicité). Nous utilisions la Skembank en dernier recour.
Contribution de Margot : Oui j’ai plus collaboré qu’à mon habitude. Cependant la théorie est plus facile que la pratique. En effet nous avons acheté et vendu des compétences mais elles n’ont pas toujours été mises en exécution (problème de temps).
6. Quelles sont vos critiques et suggestions d’amélioration pour ce cours ?
Contribution de Céline : Je pense que ce cours aura été une très bonne expérience, cependant il occasionne une charge de travail assez conséquente.
Contribution de Laura : Le support de rendu de ce cours est vraiment différent, et c'est intéressant et motivant. Cependant, j'ai trouvé que l'on passait plus de temps à filmer, et monter la vidéo, et à paniquer à cause des deadlines, plutôt qu'à réellement s'intéresser à notre sujet. Faire un reportage demande beaucoup d'investissement, et avec tous le autres projets à rendre pour les autres cours, il faudrait peut-être voir à trouver un moyen pour simplifier la chose.
Contribution de Henri : /
Contribution de Liouly : Les suggestions d’amélioration : respecter les consignes annoncées en début de cours car plusieurs vidéos ont repris des vidéos déjà existantes ou des ; les délais sont très courts.
Contribution de Margot : Le travail de montage est très long et certaines personnes se sont permises d’utiliser des séquences vidéo avec des droits d’auteur et elles n’ont pas été pénalisé alors que d’autre on fait l’effort de ne pas en utiliser. Pour améliorer ce cours il faudrait donc respecter les règles du jeu.
Commentaire du professeur[modifier | modifier le wikicode]
Problématique bien posé. Bonne recherche. Décrit bien les différents moyens de transport. Reporrtage vivant. Mais ne répond pas directement à la question: comment peut on articuler la multi-modalité en ville. Bon article, mais n'apporte pas beaucoup par rapport au reportage, et reste descriptif.