Quelles sont les stratégies mises en place par le secteur de la pisciculture française, pour faire face à la raréfaction des poissons fourrages, tout en restant économiquement viable ?

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Présentation de notre problématique[modifier | modifier le wikicode]

poissons fourrages

La problématique que nous avons choisi de développer est la suivante :


Quelles sont les stratégies mises en place par le secteur de la pisciculture française, pour faire face à la raréfaction des poissons fourrages, tout en restant économiquement viable ?

Notre dossier de production[modifier | modifier le wikicode]

Slideshare.jpg
Aide pour les jardiniers wiki au lien suivant


MESSAGE DU PROF : Bonjour,il faut que vous puissiez montrer les enjeux, mais ensuite la problématique centrale serait: comment les entreprises du secteur réagissent face à cette raréfaction, donc quelles sont les stratégies mises en place pour répondre à la raréfaction de ces poissons, tout en restant économiquement viable. En d'autres termes, quelles sont les mises en tensions provoquées par la raréfaction des poissons fourrages dans la gestion des fermes de piscicultures et quelles stratégies mettent elles en place. Votre reportage doit montrer les réponses données par le secteur.

Reformulez bien votre problématique et n'oubliez pas que celle doit être mise en contexte dans votre reportage, il faut que vous compreniez le cadre élargi de la problématique (macro) tout comme les réponses micro données par les entreprises.

Notre reportage[modifier | modifier le wikicode]

Voici le lien de notre vidéo sur le secteur de la pisciculture française et les enjeux et solutions que représente le secteur. Bon visionnage à tous. Nous somme friands de vos retours qu'ils soient bons ou mauvais.


http://youtu.be/MB_o4qLbePA


Nous tenons à remercier chaleureusement Philippe Riera; PDG du groupe Gloria Maris et vice-président du Syndicat Français de l'Aquaculture Marine (SFAM) ainsi que Olivier Poline; président de la plateforme d'innovation Nouvelles Vagues. Nous les remercions pour le temps qu'ils nous ont consacré à réaliser ces interview et à approfondir nos connaissances sur le secteur de l'aquaculture et des solutions qui sont envisagées.

Notre article journalistique sur la problématique[modifier | modifier le wikicode]

Quelles sont les stratégies mises en place par le secteur de la pisciculture française, pour faire face à la raréfaction des poissons fourrage, tout en restant économiquement viable ?

L’aquaculture n’a pas vocation à remplacer la pêche, mais à compléter les apports de celle-ci. Aujourd’hui, la moitié des poissons consommés dans le monde sont des poissons d’aquaculture. Ces derniers sont en perpétuelle croissance et vont représenter une part majoritaire dans notre consommation de produits marins.

L’enjeu que met en relief la problématique des poissons fourrages concerne les espèces de poissons carnivores. Ce sont ces espèces que nous consommons beaucoup en Europe occidentale car elles sont gages de qualité. Ce sont les bars, les daurades, les turbots, les esturgeons, les saumons, les maigres, et les truites, pour ne citer que les espèces élevées en France.

Grâce aux progrès de l’aquaculture depuis 15 ans, pour produire 1 kg de poisson carnivore en élevage il faut lui donner à manger environ 2.5 kg de poissons fourrage au lieu de 10kg à l’origine. Cela reste problématique compte tenu du fait que la demande des poissons fourrage augmente et que les quantités sont limitées. Aujourd’hui, les progrès de l’aquaculture permettent de penser que d’ici 2020, il ne faudra plus qu’1kg de poissons fourrage pour produire 1kg de poisson d’élevage grâce aux diverses substitutions.

graphique aquaculture


L’aliment distribué à ces poissons contient 30 à 40% de produits de poissons issus de la pêche minotière (20 à 25% de farine de poisson et 10 à 15% d’huile de poisson), le reste étant composé de produits végétaux, vitamines et minéraux. La fabrication des aliments pour poissons est d’ailleurs inscrite dans un cadre réglementaire européen et français très exigeant, qui est l’un des plus sûrs au monde.


D’autre part, les poissons d’élevage sont d’excellents transformateurs de ces farines de poissons dont le rendement est ainsi optimisé. Néanmoins et dans le souci d’assurer la durabilité de l’élevage des poissons, plusieurs programmes de recherche sont en cours pour remplacer partiellement ces farines et ces huiles de poissons par des matières premières végétales tout en maintenant les qualités nutritionnelles et organoleptiques des poissons d’aquaculture. Ces recherches ont déjà permis d’obtenir des résultats exploitables, à la fois dans la substitution des farines et dans celle des huiles de poissons.

Cependant, comme les stocks de poissons fourrage étaient surexploités et que la population humaine explose (+ 100 millions d'individus par an), des quotas ont été instaurés afin d’assurer la pérennité de l’écosystème marin.

De nos jours, en parallèle de la croissance à deux chiffres du secteur aquacole, sont en train de naitre des inquiétudes sur la qualité de l’alimentation utilisée pour nourrir ces poissons d’élevage. De très nombreuses idées reçues se répandent à cause de certains pays du monde qui ne sont pas soumis à une réglementation exemplaire. Le secteur français, qui est gage de qualité, a du mal à mettre en avant ses labels durement obtenu face à des législations très strictes. Aujourd’hui, le nouvel enjeu de la pisciculture française est de se démarquer sur les marchés tout en mettant en avant ses différents labels qualitatifs, face aux différents acteurs aquacoles mondiaux, afin de rassurer le consommateur.

Learning log : quels sont nos apprentissages lors de ce cours ?[modifier | modifier le wikicode]

1. En quoi ce cours vous donne-t-il une nouvelle compréhension du busines en général ? Et plus généralement de la société ?

Réponse de Prune : Je pense qu’il est vraiment intéressant de rentrer à l’intérieur d’une entreprise pour y faire un reportage. Cela m’a permis d’approfondir mes connaissances dans un domaine en particulier (celui de la pisciculture) mais surtout, de mieux appréhender toute la chaine organisationnelle des entreprises en général.

Réponse de Mathilde : Grâce à ce cours nous avons pu aborder ou découvrir des sujets peu connus et pourtant déterminants dans la société actuelle. D’une manière plus générale, nous avons mieux compris en quoi les problématiques de performances durables sont des questions clés pour les acteurs économiques aujourd’hui.

Réponse de Théo : Ce cours m’a montré la réalité des enjeux économiques/sociétaux dans certains domaines et l’importance de les prendre en compte pour le futur

Réponse d'Alexandre : Ce cours permet une compréhension plus précise du monde du développement durable en voyant un ensemble de démarche directement faite en entreprise. On parle souvent de développement durable comme étant un sujet sous développé dans notre société et l’on s’aperçoit que certains acteurs essayent de faire bouger les lignes.

Réponse de Bastien : Ce cours m’a permis de redécouvrir le monde du journalisme, avec toutes difficultés qu’on ne soupçonne pas. Je ne peux pas dire que ce genre de reportage nous permet de mieux comprendre le business car mis à part les chefs d’entreprise avec qui nous avons eu la chance d’échanger à plusieurs reprises, le business n’apparait à aucun moment.

En revanche, on découvre certain fonctionnement de la société parce qu’effectivement, que ce soit le travail en groupe ou le management de projet, ce type cours a été pour moi une première. J’en retiens d’excellents souvenirs et j’espère qu’il va perdurer. En plus, on a pu découvrir de nombreux sujets de sociétés qui ne sont pas forcément abordés par des étudiants et dont on parle aujourd’hui grâce à ce cours.


2. Qu’avez-vous le plus appris dans le cadre de ce cours ? Pouvez-vous formuler les compétences acquises ?

Réponse de Prune : J’en ai forcément beaucoup appris sur le sujet que mon groupe à traité. A savoir les enjeux actuels dans la pisciculture française quant à l’alimentation des poissons d’élevage. Mais les vidéos mises en ligne m’ont également permis de découvrir des notions nouvelles ou méconnues pourtant cruciales dans certains domaines d’activité. D’autre part, je pense avoir acquis des compétences en termes d’esprit de synthèse et de montage audiovisuel.

Réponse de Mathilde : J’en ai forcément beaucoup appris sur le sujet que mon groupe à traité. A savoir les enjeux actuels dans la pisciculture française quant à l’alimentation des poissons d’élevage. Mais les vidéos mises en ligne m’ont également permis de découvrir des notions nouvelles ou méconnues pourtant cruciales dans certains domaines d’activité. D’autre part, je pense avoir acquis des compétences en termes d’esprit de synthèse et de montage audiovisuel.

Réponse de Théo : J’ai appris surtout des compétences de montage vidéo.

Réponse d'Alexandre : Connaissant peu le thème du sujet (voire pas du tout) il a été intéressant de développer ses connaissances sur le sujet traité. De développer un projet audiovisuel avec l’interview et tout ceci en groupe. En tant que jardinier wiki j’ai pu appréhender le fonctionnement d’un outil collaboratif et de découvrir le wiki.

Réponse de Bastien : J’ai pu retrouver certaines bases en lien avec le montage video. Cependant, j’ai manqué de temps pour pouvoir les développer. J’ai également pu développer ma culture générale sur l’un des problèmes majeurs qui touche notre planète, la surpopulation planétaire.


3. Comment avez-vous vécu cette nouvelle expérience d’apprentissage ? De quoi avez-vous le plus appris (de vos pairs ? de l’interviewé ? de vos profs ?...)

Réponse de Prune : C’était une expérience enrichissante, bien que pas évidente. N’ayant pas eu beaucoup de temps, il était compliqué de mobiliser tout le groupe pour pouvoir avancer sachant les nombreux autres groupes auxquels on est rattaché pour d’autres matières. Toutefois il est intéressant de travailler collectivement, chacun apporte un travail complémentaire à l’autre. De plus, nous avons eu la chance d’avoir des interviewés haut placé et compétents dans le domaine qui ont su répondre parfaitement à notre problématique. C’était un travail agréable et très instructif grâce à eux.

Réponse de Mathilde : Cette expérience à était très surprenante et enrichissante. Je n’avais jamais eu à réaliser un reportage et travailler sur ce genre de projet dans des temps si court est très formateur. Je me suis souvent sentie dépasser par les délais et par les méthodes de post-production mais j’ai beaucoup appris de mes pairs. Concernant le sujet traité en lui-même, c’est de nos deux interviewés que j’ai le plus appris car ils ont pris soin d’expliquer les choses de manière abordable.

Réponse de Théo : J’ai le plus appris du sujet car c’est un domaine dans lequel je ne connaissais rien. Le défis de trouver un sujet et de bien le comprendre/ faire comprendre a été réellement intéressant. De plus la rencontre avec le professionnel a été également très enrichissante.

Réponse d'Alexandre : Cette nouvelle expérience a été enrichissante tant sur le travail en groupe que sur le contact direct avec le monde des entreprises. De plus l’apprentissage m’a permis de développer mes connaissances sur un sujet peu connus aux enjeux mondiaux directement avec des acteurs du secteur. Les profs peuvent changer les méthodes d’apprentissage des cours, ce qui est positif.

Réponse de Bastien : J’ai nettement plus appris des chefs d’entreprise que nous avons rencontrés, mais le travail en groupe sur des sujets aussi pointus nous fait échanger une quantité importante d’informations. Donc je pense avoir appris également beaucoup de mes camarades. Il ne faut pas oublié que sans nos professeur rien de tout ça n’aurait été possible…


4. À quel pourcentage estimez-vous avoir utilisez les ressources du wiki et des liens associés (inférieur à 25%, entre 25 et 50%, entre 50 et 75%, au-delà de 75%) Qu’est-ce qu’il a été le plus utile pour vous ? si faible utilisation pourquoi ?

''Réponse de Prune'' : 50-75%. Le portail wiki nous a apporté beaucoup d’informations dont on a eu à se servir souvent. Je l’ai trouvé clair et il a été un pilier pour développer notre projet. De plus, je trouve que c’est un moyen attractif d’échanger avec les autres élèves sur la Skem Bank.

Réponse de Mathilde : J’estime avoir utilisé le wiki pour environ 40%. En effet, je suis souvent allé chercher quelques conseils pour la problématique, le dossier de production et l’article wiki afin de m’assurer des attentes de nos professeurs.

Réponse de Théo : L’utilisation principale que j’en ai faite était essentiellement pour le cadrage lors du tournage. Utilisation à moins de 25%. Lire les articles sur le wiki n’est pas très motivant (format d’écriture et disposition) on passe du temps a chercher les éléments qui sont parfois « cachés »

Réponse d'Alexandre : Entre 50 et 75 %. Les ressources wiki m’ont permis aider dans le rôle de jardinier, avec les conseils pour mettre en ligne, ajouter une photo, mettre en page etc. Mais aussi d’approfondir mes connaissances sur l’économie circulaire en fonction de notre problématique.

Réponse de Bastien : Personnellement, je n’ai pas eu à utiliser le wiki car notre jardinier wiki à été exemplaire. Donc je pense avoir utilisé simplement 5 à 10 % des ressources disponibles.


5. Ce cours a-t-il eut une influence sur vos pratiques collaboratives intra et inter groupe dans le cadre d’un projet comme celui-ci ? quel a été l’apport de la bourse de compétence ? comment les compétences ont-elles circulées ?

'''Réponse de Prune : Je pensais que la bourse des compétences serait plutôt une contrainte, mais au contraire nous avons su l’utiliser à bon escient. Cela permet d’aider ou d’être aider par d’autres groupes, ce qui est plutôt plaisant. Rencontrer d’autres élèves pour prêter du matériel ou pour aider avec le montage de la vidéo par exemple, nous a permis de rencontrer de nouvelles personnes, de discuter de différents sujets et de donner notre avis et dans l’autre sens, d’avoir un avis extérieur sur notre problématique ce qui est très enrichissant.

Réponse Mathilde : Non, j’ai continué à travailler en groupe de la même manière. En revanche j’ai peut être pris plus de temps pour échanger avec les autres groupes afin de partager des compétences et des connaissances. En effet, ce cours nous a permis de travailler en groupe mais aussi entre groupe en partageant expérience, connaissance et réseau.

Réponse de Théo : Non, j’aime travailler en mode projet et en groupe donc tout cela a été très profitable. Grace à la skem-banque j’ai pu faire profiter mes connaissances a d’autres groupes et les autres groupes nous ont fait partager leur compétences.

Réponse d'Alexandre : Ce cours a permis d’être en lien avec d’autres groupe pour partager des compétences, des contacts, des avoirs-faire. La bourse de compétence est une idée pratique et facile, cependant je regrette la manque d’implication des groupes ayant posté certaines compétences. J’ai plus eut l’impression d’un outil fictif plutôt qu’aide à proprement dit. C’est dommage.

Réponse de Bastien : La skem bank a été d’une très grande utilitée car elle nous a permis de nous rassurer sur de nombreux point qui restait sans solution. On a pu avancer sereinement et sans problème. Cette expérience m’a aussi permis de travailler mon aisance au sein des groupes de travail. Je trouve essentiel d’avoir des expériences comme celle-ci au sein de l’école avant de découvrir le monde de l’entreprise.

6. Quelles sont vos critiques et suggestions d’amélioration pour ce cours ?

Réponse de Prune : Ce que je trouve un peu dommage est qu’on n’ait pas pu plus profiter des expériences des autres. Je trouve intéressant de constater le travail des autres groupes et de connaitre les différents sujets qui ont été choisis. On a juste eu l’occasion de voir les 5 premières vidéos choisis.

Réponse de Mathilde : Commencer le cours plutôt pour permettre aux étudiants d’avoir plus de temps pour préparer le dossier et le reportage. Et pour les années à venir montrer au début du cours les trois meilleures vidéos de cette année pour leur donner un aperçu du résultat attendu. Car beaucoup d’entre nous n’avions pas très bien compris les attentes des professeurs dès le début.

Réponse de Théo : Débuter le cours dès la rentrée pour maximiser le temps de préparation, d’entretien et de montage.

Réponse d'Alexandre : Globalement ce cours sous une forme journalistique permet de développer ses compétences d’aller de l’avant, de manager un projet de cours et d’être pro actif. C'est un cours utile qui nous permet d’être en lien direct avec le monde des entreprises et avoir une vision concrète des choses malgré des promotions de certaines entreprises. Il faudrait à l’avenir débuter ce projet bien plus tôt pour accroître les possibilités de plusieurs interview et ce qui rendra le travail global de plus grande qualité, au lieu de seulement certains groupe.

Réponse de Bastien : Il faut impérativement commencer plus tôt dans l’année ce cours, car les délais sont trop cours. Ce cours aurait dû être un des premiers cours de l’année afin de nous laisser le temps de maîtriser nos points faibles.


Problématique intéressante et bien présentée. Montre bien ce qui est fait et les enjeux de la pisciculture. Beaucoup de données intéressante. Par contre, ne remet pas trop en question la position du secteur sur les farines animales. Et il aurait été intéressant d'avoir des chiffres sur l'évolution de la pêche des poissons fourrage et sur quand ils risquent d'atteindre la limite des stocks renouvelables. Mais vous répondez bien à la problématique initiale.[modifier | modifier le wikicode]




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