Les stratégies de marketing éthique ont-elles un réel impact sur le consommateur ?

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Présentation de la problématique[modifier | modifier le wikicode]

La problématique que nous allons développer est la suivante :
Les stratégies de marketing éthique ont-elles un réel impact sur le consommateur ?


Notre dossier de production[modifier | modifier le wikicode]

Notre reportage[modifier | modifier le wikicode]


Nous tenons à remercier chaleureusement (en ordre d'apparition) :

_ Marina Vial et Aurélie Bergonzat (étudiantes de Skema campus Sophia Antipolis)

_ Stéphanie (France Loc)

_ Margot (Electro Dépôt)

_ Bertrand (Décathlon)

Notre article journalistique sur la problématique[modifier | modifier le wikicode]

Quel impact ont les stratégies de marketing éthique sur le consommateur ?


On le sait, vous ne l’entendez pas assez au Journal de 20h ou à la radio dans les embouteillages le matin alors nous vous le répétons : C’EST LA CRISE ! Et oui, plus que d’habitude, nous regardons chaque centime que nous dépensons. Mais il n’y a pas que l’économie qui va mal et chacun de nous est plus ou moins conscient de ses impacts sur l’environnement. Notre bonne conscience nous souffle tous les jours à l’oreille d’acheter des produits « plus respectueux de l’environnement ». Mais arrivés au supermarché, quel choix faire entre les produits onéreux des grands groupes, soi-disant éco-responsables, les marques discounts qui ne se soucient pas de l’environnement et les produits éthiques, plus chers, comme ceux issus du commerce équitable ? D’après les sondages, les produits vendus par les grands groupes paraissent être ceux qui ont le plus de succès auprès des consommateurs. Pourquoi une telle réussite des grands groupes ? Sûrement grâce à leurs stratégies marketing (et on l’espère vu le budget !) mais ce marketing dit éthique a-t-il le même effet sur TOUS les consommateurs ?

Une explosion de publicités « éthiques » de la part des grandes entreprises !

Pouvoir se payer un spot publicitaire est un luxe pour les entreprises, un Award pour une équipe marketing ! Chaque détails et chaque mot employé est vu et revu pendant des mois, dans le but de convaincre les consommateurs d’acheter un produit. Si des secondes en TV coûtent scandaleusement cher, c’est bien parce que les grands groupes pensent que les consommateurs y sont sensibles. En effet, si Kellogg’s, par exemple, se permet de dépenser autant d’argent en secondes publicitaires pour annoncer que « Special K change pour le meilleur » avec une boite de céréales qui se transforme en papillon en carton, c’est qu’en retour, la marque pense augmenter ses ventes car les consommateurs seraient prêts à acheter le produit plus cher – soit disant - plus respectueux de l’environnement ou plus équitable socialement. Mais tant d’investissements sont-ils nécessaires face à des consommateurs de plus en plus informés sur la manipulation autour de ce type de propagande ?

Les grandes marques prennent-elles les consommateurs pour des c*** ?

Si nous prenons l’exemple du logo Mc Donald’s miraculeusement passé du rouge au vert depuis que la plupart des entreprises deviennent plus responsables, sans autant changer sa politique concernant son approvisionnement en matières premières, nous pouvons bel et bien nous poser cette question…

Pour qui se prennent les entreprises en pensant convaincre les consommateurs d’acheter un produit plus cher, par simple prétexte qu’il serait plus éthique alors que les marques ne donnent la plupart du temps pas de preuve concrète sur la totalité de leur pratique ? N’est-il pas un peu trop facile pour les grandes entreprises de justifier le coût élevé de leurs produits par le biais d’un « vaccin reversé aux enfants d’Afrique » ? Fort heureusement, nous, les consommateurs, ne sommes pas tous aussi naïfs que les grandes marques le pensent. Nous ne sommes pas là pour financer leurs coûts faramineux de plans de communication… Ainsi, les consommateurs les plus malins et avertis par l’importance de la durabilité des produits ont l’intelligence d’acheter ces mêmes produits à des producteurs locaux plutôt qu’à de grands groupes avant tout manipulateurs.

Nous pouvons toutefois notifier une bonne avancée grâce à ces « manipulateurs » : ces publicités abrutissantes et bourreuses de crâne que nous emmagasinons à longueur de journée nous font prendre de plus en plus conscience de l’importance du développement durable. Les entreprises en ont également conscience, certes, à la seule différence qu’elles sont obligées de répondre à nos inquiétudes via un marketing éthique de peur de perdre leur place sur le marché bien plus que par un réel engagement social et environnementale.

Cette étude nous aura donc permis d’y voir plus clair sur ce nouveau marketing, et d’en conclure que beaucoup de progrès sont attendus pour satisfaire un plus grand nombre de consommateurs.

Learning log : quels sont nos apprentissages lors de ce cours ?[modifier | modifier le wikicode]

Voici nos réponses au questionnaire :



Question 1 :


Aliénor Courtois : Ce cours permet de nous mettre en contact directement avec les professionnels qui appliquent au jour le jour une stratégie de développement durable, ce qui change aussi notre point de vue sur le sujet. Pour moi c'est donc une nouvelle compréhension de la manière de fonctionner des entreprises de nos jours.


Karim Moussaif : Ce cours nous donne une nouvelle compréhension du business du fait qu'il nous oblige à entrer en contact avec le monde du travail et à y rechercher des informations qui nous sont utiles. De plus, il nous permet de nous tenir informer des enjeux managériaux de notre époque.


Sophia Rebouh : Ce cours donne une nouvelle compréhension du business en général car il met en relation deux notions importantes du business qu’on n’aurait pas pensé à mettre en relation de base. Il permet également de se rendre compte, lors des entretiens avec les professionnels, que la notion de performance durable est au cœur des stratégies de management de nombreuses entreprises bien que l'on n'en soit pas au courant.


Fanny Pillard : Ce cours m’a permis de voir que les préoccupations des entreprises évoluent en même temps que celles de la société. J’ai pu me projeter dans ma vie future dans le sens où le côté « durable » d’une entreprise y est primordial pour son bon fonctionnement. En effet, dans notre société, les gens se soucient de plus en plus de la durabilité des projets. Nous avons pu le confirmer à travers les cours que nous avons suivis et les réponses aux interviews que nous avons effectuées.


Audrey Legros : Ce cours m’a permis de m’intéresser à une autre forme de business qui tourne autour du développement durable et de son impact à la fois sur les entreprises et sur les consommateurs.



Question 2 :


Aliénor : Ce que j'ai le plus appris dans ce cours, c'est le fait de faire un montage vidéo et d'interviewer des professionnels.


Karim : J'ai appris à avoir une meilleure gestion de mon temps et à travailler efficacement en groupe mais aussi je me suis plus intéressé à l'informatique grâce à mon rôle de jardinier.


Sophia : _ Ce cours m'a permis de développer mes compétences en montage vidéo. _ Le contact avec les professionnels.


Fanny : J’ai appris dans le cadre de ce cours à travailler davantage en groupe. Bien que nous ayons déjà effectué de nombreux travaux en groupe au sein de SKEMA, celui –ci m’a semblé plus concret et plus complexe de par le respect des dead-lines et des consignes précises. J’ai également beaucoup appris sur le thème que nous avions choisi d’étudier : le marketing éthique. En effet, j’ai pu observer les différentes entreprises qui l’utilisaient et me faire une propre opinion à ce sujet. Voulant travailler dans ce secteur, j’ai pu réfléchir sur les techniques à employer ou non, en entreprise.


Audrey : J’ai appris à travailler en groupe à un rythme assez élevé du fait de la proximité des dead-lines entre elles.



Question 3 :


Aliénor : Je l'ai très bien vécu. J'ai trouvé cette forme d'apprentissage différente des méthodes utilisées habituellement et plus interactive.


Karim : J'ai bien aimé cette expérience. Elle nous a obligé à aller chercher de nous-mêmes des informations en équipe.


Sophia : Cette expérience a été très intéressante car les méthodes de travail étaient différentes, le travail d'autonomie impliqué par cette matière ainsi que l'originalité du travail a fourni rendent également cette expérience très intéressante.


Fanny : J’ai trouvé le système du wiki très intéressant et complet. Ce fut enrichissant d’avoir une nouvelle base de travail. De plus, j’ai préféré réfléchir sur un scénario de vidéo plutôt que de faire un power point comme dans la plupart de nos travaux à rendre à l’école. Je pense avoir appris en majorité des interviews. En effet, notre sujet reposant sur de nombreuses controverses, les avis étaient très différents et cela nous a permis d’avoir une vue d’ensemble sur un échantillon de la société dans laquelle nous évoluons.


Audrey : J’ai bien apprécié l’originalité de cette expérience et j’ai pris beaucoup de plaisir à réaliser ce projet.



Question 4 :


Aliénor : Je pense avoir utilisé le wiki à 50%. En effet, je pense que c'est le jardinier de notre groupe qui a le plus utilisé le wiki et c'est pour cela que certaines parties restent dans l'ombre pour moi. Ce qui m'a été le plus utile sont les consignes clairement expliquées sur le wiki.


Karim : Je pense avoir utilisé le wiki à 80% car, étant jardinier de mon groupe, je passe beaucoup de temps sur le wiki aussi bien pour tenir à jour notre page de groupe que pour lire les différents articles qu’il contient.


Sophia : Le jardinier est celui qui a le plus souvent utilisé le wiki, ainsi je pense avoir utilisé 60% des ressources du wiki. Le tableau récapitulatif des échéances était une très bonne idée, car ainsi on a pu être au courant à tout moment des travaux à faire.


Fanny : J’estime mon utilisation du wiki et autres liens associés à moins de 25%. Le plus utile pour moi fut les consignes de travail ainsi que l’emploi du temps guidant ce projet. En effet, je n’ai pas ressenti le besoin de l’utiliser davantage lors de mon travail. J’ai préféré utilisé Internet en général pour procéder à des recherches.


Audrey : Je pense avoir utilisé le wiki à 30%. Je ne consultais le wiki que pour suivre les différentes consignes pour notre projet.



Question 5 :


Aliénor : Oui, ce cours nous a permis de travailler réellement en groupe pour faire la vidéo. Entre les groupes, l'entraide a été forte. Lorsqu'on avait des questions il y avait toujours un groupe près à nous aider.


Karim : Cette expérience nous a permis d'être autonomes et de travailler efficacement en groupe mais aussi avec d'autres groupes en nous rendant des services mutuels.


Sophia : Ce cours m'a permis une fois de plus de confronter les avis et perceptions de chacun, ainsi il faut savoir être à l'écoute tout en sachant faire passer ses idées.


Fanny : Ce projet ne m’a pas fait changé mes pratiques collaboratives que ce soit inter ou intra groupes. Nous n’avons pas utilisé la bourse de compétences. Je n’ai pas trouvé cela nécessaire car si nous avions besoin de renseignements, nous les demandions à nos camarades, en dehors des cours, en cas de problème sans vouloir de « skems » en retour, et inversement. Je ne considère pas que l’entraide doive avoir un prix.


Audrey : Je n’ai pas vraiment changé ma façon d’interagir avec d’autres groupes étant donné que j’aime l’entraide qui nait de ce genre de projet.



Question 6 :


Aliénor : Je pense qu'il devrait y avoir plus de cours d'explication avant le lancement du projet et également un sujet plus attractif que celui de cette année, qui est, certes, dans l'ère de notre société mais pas extrêmement motivant.


Karim : Il faudrait un peu plus de suivi (comme des cours en TD) car parfois les explications données en amphi ou sur le wiki sont un peu floues.


Sophia : Je pense que la chose à améliorer est le contact avec nos professeurs gérants. Il aurait fallut mettre en place au moins une session de travaux dirigés.


Fanny : J’ai trouvé ce système de wiki intelligent, complet et ce projet intéressant. Cela dit, je ne pense pas qu’il soit nécessaire d’autant appuyer sur la qualité audiovisuelle du reportage car il n’est pas toujours évident de se fournir le matériel demandé. Le fond me paraît bien plus important que cela. Par ailleurs, n’ayant pas utilisé le système de banque en ligne, je ne le trouve pas nécessaire à ce projet.


Audrey : Je pense que le système de skems est hors contexte dans ce genre de projet car bien que ce soit un moyen de nous obliger à nous entraider, la plupart des groupes n’y ont pas eu recours car nous estimons que l’on n’est pas forcé de monnayer pour nous aider mutuellement.

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