En quoi le manque de ressources naturelles impacte-t-il sur la stratégie de production des fournisseurs de matières premières à destination des entreprises de parfumerie et de cosmétique?

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Groupe n° 38[modifier | modifier le wikicode]

Notre campus : Sophia Antipolis

ROLE DANS LE GROUPE
NOM DE L'ETUDIANT(E)
PORTABLE (non obligatoire)
Le référant caméraman
Clarissa Cero
clarissa.cero@skema.edu
Le référant chargé de production
Léa-anna Ahouré
leaanna1.ahoure@skema.edu
Le référant journaliste
Marion Le Nedellec
marion.lenedellec@skema.edu
Le référant post-production
Sarah Loumrhari
sarah.loumrhari@skema.edu
Le jardinier wiki
Stéphane Cornillon
Stéphane Cornillon
Le banquier du groupe
Julien Siu-Kic
Julien.siukic@skema.edu

Présentation de notre problématique[modifier | modifier le wikicode]

En quoi le manque de ressources naturelles impacte-t-il sur la stratégie de production des fournisseurs de matières premières à destination des entreprises de parfumerie et de cosmétique?

Dans le contexte de la dégradation de l’écosystème et de la disparation de certaines espèces végétales naturelles, comment les entreprises réagissent-elles face à la raréfaction de certaines matières premières nécessaires à la production de parfum et de cosmétiques.




Notre dossier de production[modifier | modifier le wikicode]

Notre reportage[modifier | modifier le wikicode]

Notre article journalistique sur la problématique[modifier | modifier le wikicode]

Il s’agit ici de montrer comment les entreprises réagissent et s’adaptent face aux éventuelles manques de ressources naturelles. Dans le contexte de la dégradation de l’écosystème (réchauffement climatique, pollution, disparition d’espèces) nous nous sommes intéressés aux produits naturels qui sont à la base de la conception des parfums et autres produits cosmétiques. Malgré, les progrès réalisés par la science permettant de fabriquer des molécules de synthèses, les arômes naturels restent indispensables. Les molécules de synthèses ne pourront jamais se substituer aux molécules naturelles. Il est important que les entreprises puissent s’assurer un approvisionnement constant afin de pouvoir répondre à la demande des consommateurs.

Suite à notre entretien avec Mme Catherine Peyraud (secrétaire générale du CIRI), nous avons pris connaissance du fait qu’il n’existe pas réellement de pénurie de ressource naturelles dans le secteur des cosmétiques car les quantités utilisées sont minimes. Il s’agit d’un mélange de plusieurs ingrédients naturels et synthétiques. La plupart des parfums (plus de 90%) sont composés de molécules de synthèse. Plus de 1000 brevets sont crées par an. Par conséquent, tous les parfums se ressemblent. Afin de se démarquer de la concurrence, les entreprises de parfumerie reviennent petit à petit vers des ingrédients naturels. L’objectif poursuivi est de se distinguer en se recréant une identité propre, ce qui n’est possible qu’en ayant recours à des produits naturels. En effet, ceux-ci ont plus de saveur.

Le manque de ressources naturelles n’est pas dû à la dégradation de l’écosystème, mais plutôt au comportement des entreprises. En effet, les différentes stratégies de réduction des coûts de production adoptées par celles-ci sont à la base du problème d’approvisionnement et peuvent conduire jusqu’à l’épuisement voir la disparition des ressources. C’est le cas notamment à Grasse où les terres agricoles sont devenues des terrains habitables car les entreprises de parfumerie avaient décidé de s’approvisionner dans des pays où la main d’œuvre est moins élevée, sans se soucier des producteurs locaux. Il est donc difficile de revenir à des productions agricoles (fleurs aromatiques) à Grasse car il n’y a plus de terrains disponibles. De plus, le manque d’intérêt des conditions de vie des petits producteurs (très faibles rémunération, équipements vétustes, infrastructures peu développées) par les fournisseurs ayant un pouvoir de négoce plus important, mènent ceux-ci à délaisser leur production de base au profit d’autres cultures plus rémunératrices.

En conclusion, le développement durable est une question de survie pour les entreprises car celles qui n’appliquent pas une démarche durable sont amenées à disparaître. Il est donc nécessaire qu’elles adoptent un comportement responsable vis-à-vis des producteurs notamment, à travers une rémunération descente assurant une relation durable et stable ainsi qu’un respect mutuel sans rapport de force. Par ailleurs, le consommateur détient un pouvoir important, qui peut mener jusqu’à la disparition d’une entreprise. On a pu l’observer lors du scandale qui a mêlé le travail des enfants et l’entreprise NIKE, où les ventes ont énormément chutées. En effet, le consommateur d’aujourd’hui est averti et dispose de nombreux outils (applications scanner smartphone, internet) pour vérifier la traçabilité des produits (origine, composition, conditions de production).

Cela soulève donc la question suivante : Une entreprise peut elle être pérenne sans adopter un comportement responsable ?

Learning log : quels sont nos apprentissages lors de ce cours ?[modifier | modifier le wikicode]

Question 1 :

Julien : Je pense qu’il ouvre notre esprit à une autre vision du management qui ne vise pas directement la performance économique. Ce travail nous a permis d’étudier une entreprise sous un aspect plus humain.

Marion : Ce cours m’a permis de rencontrer des entreprises sur le terrain et en explorer les dessous. J’ai découvert le véritable enjeu du développement durable dans les entreprises que l’on a interrogées et compris combien il était important aux yeux de toutes les parties prenantes de l’entreprise (internes à l’entreprise : employés et externes : clients)

Clarissa : Ce cours m’a permis de constater que le développement durable est une notion stratégique et importante pour les entreprises. Il constitue un réel enjeu. Les entreprises essaient de trouver des solutions alternatives pour tenter de faire coïncider les mentalités et les valeurs de l’entreprise dès le recrutement. Elle influe sur le management et la culture de l’entreprise.

Léa-ana : j'ai pu comprendre avec ce cour à quelle point la notion de performance durable et de responsabilité sociétale est importante et est à prendre en compte dans l'activité et le management de l'entreprise mais aussi dans la société en général

Sarah : Ce cours m’a permis d’aller aux contacts des entreprises de la filière de cosmétique et de parfumerie. J’ai pu approfondir mes connaissances sur la fabrication des cosmétiques et de parfumerie en y intégrant l’enjeu du développement durable.

Stéphane : Ce cours nous permet d’aborder les problèmes de l’entreprise sous un angle différent. Cela nous a fait réfléchir sur les pratiques actuelles des entreprises et sur les changements de comportement qu’elles devraient adopter. Le développement durable est une pratique fondamentale dans notre société actuelle.

Question 2 :

Julien : Plusieurs compétences ont été acquises pour ma part durant cette nouvelle expérience qui m’a été donc très instructive. J’ai pu apprendre comment organiser toutes les étapes pour effectuer un reportage et je peux vous confirmer que cela n’a pas été aussi simple que je le pensais à l’origine. J’ai appris à questionner et diriger un entretien dans le but d’effectuer un montage à postériori.

Marion : Grâce à ce cours, j’ai développé mon réseau et mes compétences relationnelles. J’ai développé mes compétences journalistiques et audiovisuelles. J’ai appris à gérer les difficultés lorsque l’on a rencontré des problèmes au niveau des rendez-vous avec les interviewés ou du reportage avec la caméra.

Clarissa : J’ai appris à faire la distinction entre développement durable, responsabilité sociétale des entreprises, commerce équitable et commerce bio. J’ai notamment acquis des connaissances cinématographiques : utiliser movie maker, faire des plans, réaliser un montage; rédactionnelles et dans le domaine cosmétiques et de la parfumerie.

Léa-ana : Les connaissances acquises sont plus techniques: le montage vidéo (post-production) et plus généralement dans le processus de réalisation d'une interview.

Sarah : Ce que j’ai appris le plus dans ce cours c’est la réalisation d’un reportage, comment filmer et monter une vidéo. Je me rends compte que le montage d’une vidéo n’est pas aussi simple qu’il n’y paraît.

Stéphane : Dans le cadre de ce cours nous avons appris que le développement durable est un enjeu essentiel dans notre société actuelle. Au-delà de ça, nous avons pu comprendre et apprendre toute la démarche journalistique que demande ce type de projet. En passant de la préparation du reportage jusqu’au montage et à la finalisation du reportage.

Question 3 :

Julien : Cette expérience a été très enrichissante pour ma part et non des plus aisés en ce qui concerne l'organisation d'un travail pour le moins assez original et innovant. De mon point de vu, j'ai beaucoup appris avec mes camarades toutes les étapes à effectuer pour créer un reportage vidéo (scénario, montage, questionnements, informations sur l'interviewé...) mais notamment du chef d'entreprise que nous sommes allés voir. J'ai pu très fortement apprécier l'implication qui est la sienne pour mettre en place une forte éthique dans son entreprise, des comportements responsables et l'importance du bien-être chez ses employés au sein de l'entreprise.

Marion : J’ai beaucoup appris de par le travail et son organisation dans le temps qui nous a été imposé : les professeurs nous ont appris à être plus précis, plus rigoureux et plus organisés. J’ai appris de mes camarades car nous avons tous mis en action les qualités que chacun disposait. Enfin, j’ai appris sur le sujet lui-même et les intervenants des entreprises que nous avons interrogées sur notre problématique des enjeux du développement durable en relation avec le management.

Clarissa : Cette nouvelle expérience a été très intéressante mais difficile au début car c’était tout nouveau. J’avais beaucoup d’appréhensions car j’avais très peu de connaissances dans le domaine. J’ai beaucoup appris des interviewés : Mme Catherine PEYRAUD ET Mr Georges FERRANDO. Ce sont des intervenants de qualité qui ont su nous faire partager leur vision (sociologie globale et sur le terrain) du domaine des cosmétiques/parfumerie, tout en nous montrant leur implication sur le sujet au-delà de notre projet. Mr MATOUT a aussi été utile car il nous a informé des différents forums à venir au-delà de notre reportage. Ces différents intervenants nous ont montré qu’il y avait une réelle implication des entreprises sur ce sujet et que ce n’était pas seulement une démarche de « green washing » ou de marketing.

Léa-ana : Cette toute nouvelle expérience d'apprentissage fut enrichissante : les rencontres avec les interviewés nous ont le plus apportées tant que connaissances sur notre sujet d'étude.

Sarah : C’est une nouvelle manière d'apprendre dans le sens ou nous contribuons au cours, la connaissance c’est fait grâce aux interventions des entreprises, les professeurs ont permit de nous encadrer par rapport à notre problématique et de nous éclairer sur le fil directeur de celle-ci.

Stéphane : Cette nouvelle expérience d’apprentissage a été très intéressante. Nous avons rencontré deux interlocuteurs vraiment compétents sur le sujet. La démarche de ce cours a été très intéressante. Cependant je trouve dommage qu’on n’est pas eu plus de temps pour réaliser le projet et que la durée de la vidéo soit limiter à 7 minutes.

Question 4 :

Julien : Je pense que nous avions utilisé le wiki pour 40% de notre projet étant donné que nous avions loué la caméra sur la plate forme pour une durée d'une semaine pour filmer nos interviews. Cela nous a donc été très utile pour notre projet malgré le fait que l'apparente disponibilité sur l'annonce ne reflète pas toujours la réalité.

Marion : Avant d’entreprendre le travail, j’ai lu la plupart des informations du wiki. Je l’ai utilisé à plus de 75%. Cela m’a permis de m’organiser dans le temps grâce au planning et de me renseigner sur le type de reportage grâce à la description des différents reportages qui pouvaient être réalisés.

Clarissa : Le wiki a été utile pour nous donner des idées entre 25% et 50%. C’est un cours riche en information

Léa-ana : Les ressources du wiki ont selon moi été utilisées entre 25 et 50%. Ce qui m'a été le plus utile est la partie concernant le réalisation d'un reportage .

Sarah : Utilisation du wiki : entre 50 et 75% Le plus utile pour moi a été l’article sur le montage vidéo car je devais réalisée le montage et je n’avais jamais fait ça auparavant.

Stéphane : Etant le jardinier Wikipédia, je me suis servi entre 50 et 75% des ressources du Wikipédia. Les articles étaient très utiles pour effectuer mon travail.

Question 5 :

Julien : Durant ce cours, j'ai pu apprendre à être patient avec mes camarades, essayer de canaliser l'énergie du groupe, motiver les troupes et essayer de prendre les initiatives qui pourrait nous faire avancer dans notre travail.

Marion : Notre travail a été collectif car chacun a apporté ses connaissances et ses compétences afin de réaliser au mieux notre projet. Nous avons échangé avec d’autres groupes pour le prêt de la caméra et des compétences journalistiques.

Clarissa : Il nous a été très utile pour nous fournir le matériel ayant servi au tournage et acquérir des connaissances cinématographiques (movie maker et en montage).

Léa-ana : Ce cour a permis de favoriser les relations et collaborations inter groupes (que nous n'avons pas l'habitude de pratiquer dans les travaux ordinaires en équipe que nous pouvons avoir dans d'autres matières). La bourse de compétences a encouragé la démarche d'échange inter groupes.

Sarah : Même si chacun avait un statut désigné, nous avons fait en sorte de s’entraider Pour chaque tâche à effectuer. L’entraide entre les groupes nous a permis de réaliser notre reportage grâce à la caméra prêtée par exemple.

Stéphane : Nous nous sommes tous entraider lors de ce projet de groupe. L’entraide était le mot d’ordre.

Question 6 :

Julien : Il aurait été souhaitable pour nous comme pour d'autres groupes de pouvoir allonger la durée de la vidéo afin de ne pas répondre que partiellement à cette dernière, ce qui a été le cas je pense dans notre projet.

Marion : Je regrette le fait de ne pas avoir eu plus d’échanges avec le professeur afin de parfaire notre problématique et notre sujet et afin d’avoir plus d’informations sur la réalisation à faire en général.

Clarissa : La création d’une page wikipédia est une idée très intéressante et innovante. Le fait que ce soit sur internet le rend accessible à tous et tout à tout moment. Néanmoins, je préfère avoir du papier dans les mains pour les cours.

Léa-ana : Les + : -apprentissage de compétences techniques (réaliser une vidéo d'investigation) - Gérer le travaille en équipe - Aller à la rencontre de professionnelles

Les - : -Difficultés pour le respect des deadlines. D'autant plus qu'il peut être difficiles d'obtenir des rendez-vous avec certains professionnelles ( qui dans certains cas annulent au derniers moment même si rdv prévu depuis plusieurs semaines) . -Matériel (qui dépend de la qualité de la vidéo finale) qui peut être difficile à se procurer. - la skem bank: au-delà de favoriser l'échange inter groupe, je n'ai pas trouvé d'utilité finale (par exemple le fait d'avoir beaucoup de skems n'apporte a priori aucune plus value)

Sarah : Ce serait bien de laisser davantage de temps pour réaliser le reportage car même Si les rendez-vous sont donnés, certaines entreprises peuvent annuler au dernier moment.

Stéphane : J’ai trouvé ce cours très intéressant, cependant j’ai quelques critiques à émettre. Je pense que le format de la vidéo n’est pas très adapté par rapport au sujet et travail de fond que nous devions effectuer. Je pense qu’il faudrait rajouter du temps à la vidéo pour permettre d’avoir des réponses de meilleures qualités et de pouvoir vraiment traiter le sujet en profondeur. Je trouve la banque de skems un peu inutile. Je ne pense pas que ce système incite plus les aides entre les différents groupes.

Feedback final du professeur[modifier | modifier le wikicode]

Votre problématique devient de plus en plus précise au fur et à mesure du reportage. Les questions posées permettent de rythmer et approfondir le sujet. Le film est propre, simple, mais pas assez dynamique. Il est trop figé, statique. Plutôt que de mettre les questions, parfois longues, à l’écran, inclure l’interviewer dans le montage aurait permis plus de dynamisme et de rythme.
Votre conclusion est pertinente et bien en lien avec votre reportage et la problématique. L’article vient bien compléter votre analyse. Beau travail !

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