Innovation et raréfaction des ressources dans le milieu de la parfumerie grassoise

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L'équipe[modifier | modifier le wikicode]

  • Nous faisons partie du groupe 101, campus de Sophia-Antipolis
Rôle
Nom de l'étudiant(e)
Le référant caméraman
Dimitri Rivière
Le référant chargé de production
Mélanie Stutz
Le référant journaliste
Marine Quilichini
Le référant post-production
Marline Albert
Le jardinier wiki
Christina Phan
Le banquier du groupe
William Pain

Présentation de notre problématique[modifier | modifier le wikicode]

La problématique que nous avons choisi de développer est la suivante :
Comment la raréfaction des ressources pousse l'industrie de la parfumerie grassoise à innover ?

Grasse, capitale mondiale du parfum, emploie à elle seule 3500 personnes. Cependant, en quelques dizaines d'années beaucoup de choses ont changé ; la faune et la flore bien sûr, mais également l'économie globale et l'apparition des multinationales de la chimie. Nous voulons donc savoir comment, tenant compte de ces facteurs, les parfumeurs grassois arrivent à innover et durer.

Notre dossier de production[modifier | modifier le wikicode]

Image slideshare groupe 101.jpg


Si le lien de l'image ne marche pas, veuillez cliquer ICI

Notre reportage[modifier | modifier le wikicode]

Nous tenons sincèrement à remercier l'entreprise Payan Bertrand, notamment Madame Marie-Eugénie Bouge, Directrice de la Communication et Monsieur Michel Cavallier-Belletrud, Directeur des Matières Premières. Nous les remercions pour leur chaleureux accueil et pour le temps qu'ils nous ont accordé. Nos échanges furent enrichissants, cela fait plaisir de rencontrer des personnes si passionnées par leur travail.

Nous remercions également toute l'équipe pédagogique, en particuliers Christophe Sempels et Dominique Vian pour leurs précieux conseils. Un grand merci aussi aux groupes 41 et 47 ! Enfin, un clin d'œil à Rémy, technicien audiovisuel pour nous avoir "sauvé la vie". ;)

Notre article journalistique sur la problématique[modifier | modifier le wikicode]

Comment la raréfaction des ressources pousse l'industrie de la parfumerie grassoise à innover ?


De nos jours, l'innovation est nécessaire pour toute entreprise qui souhaite se démarquer, ouvrir de nouveaux horizons. Le monde de la parfumerie s'inscrit au premier abord dans le milieu du luxe où la satisfaction du client est primordiale. Cependant, l'innovation ne suffit plus désormais, il faut aussi montrer pattes blanches d'un point de vue environnemental. Le lien entre innovation et environnement nous est donc paru comme un sujet intéressant et central d'un point de vue de la performance durable.


I. Le monde de la parfumerie à Grasse

Grasse est la capitale de la parfumerie, la ville jouissant de senteurs rares et appréciées par la clientèle du monde entier. C’est pourquoi les plus grands sont présents dans la région comme Fragonard, Molinard, ou Galimard. Parmi eux se trouve Payan Bertrand qui depuis près de 160 ans récolte et traite des matières premières aromatiques naturelles pour les industriels de la parfumerie mais aussi des arômes alimentaires. Depuis sa création en 1854, l’entreprise s’est spécialisée dans le traitement de matières premières aromatiques locales (jasmin, rose, feuille de violette…) et a ensuite étendu son expertise aux matières premières d’importation comme le patchouli. Du fait de son histoire et de son traitement unique des ressources naturelles, c’est donc logiquement que nous nous sommes intéressés à cette entreprise pour comprendre le milieu de la parfumerie et les innovations qui en découlent.

II. Les ressources nécessaires

  • Matières premières

Bien que certaines espèces soient cultivées à Grasse, on note une internationalisation des ressources notamment concernant le patchouli, le vétiver et la muscade. En effet, il s’agit d’un projet solidaire qui consiste à aider des régions d’Indonésie à cultiver leur terre de nouveau, suite aux dernières catastrophes naturelles survenues. L'opération consiste à fournir le matériel nécessaire au pays afin de développer la culture des matières premières et ainsi créer de l’emploi. En contrepartie, des partenariats commerciaux sont signés pour que Bertrand Payan puisse utiliser ces cultures. Cette démarche s’inscrit nettement dans une volonté de promouvoir l’entraide dans un contexte durable et éthique. Parmi les différentes zones géographiques de culture, on trouve des cultures biologiques qui prouvent également une forte implication écologique. Ainsi, si l’on considère les ingrédients biologiques et les autres, l’entreprise se constitue une gamme de plus de 300 ingrédients pour la parfumerie uniquement.

  • Energie

Payan Bertrand se concentre sur une méthode de distillation à la vapeur. Cette dernière permet d’utiliser la vapeur comme extracteur d’huiles essentielles, c’est à dire que l’on obtient un parfum très concentré. La technique de la distillation à la vapeur est la méthode la plus ancienne. Grâce à ce procédé, il est aussi possible de récupérer l’eau distillée d’orange ou de rose par exemple. En se penchant sur l'utilisation des ressources d’un point de vue quantitatif, on remarque que la parfumerie est un milieu plutôt consommateur. Il faudra ainsi 600 kilogrammes de lavande pour en retirer un kilogramme d’essence.

III. Innovations et parfumerie

Notre entretien avec Payan Bertrand nous a appris bien des choses, et notamment que différentes méthodes de distillation existent. Parmi elles l’extraction par des solvants volatils, l'extraction au gaz carbonique supercritique, l’expression à froid, le fractionnement ou les micro-ondes par exemple. Payan Bertrand est une entreprise qui innove sans cesse et qui a donc pour cela un pôle de recherche et de développement mais pas que. Elle travaille également avec des start-ups dans différents domaines. Son but ? Anticiper et participer aux nouvelles avancées technologiques de demain et s’adapter aux évolutions du métier.


Notre sujet nous a permis de réfléchir aux enjeux environnementaux du secteur de la parfumerie et plus généralement de l'agriculture. Notre confort repose sur la culture intensive d'une multitude de végétaux qui peut mener à un épuisement des ressources du sol. D'une part, préserver des espèces naturelles est nécessaire pour la biodiversité mais cela peut être mauvais pour les sols. D’autre part, produire des matériaux synthétiques consomme énormément d'énergie et contribue à la pollution. Reste à savoir de quel côté l'industrie se penchera pour le futur. La réponse dans quelques décennies.


(P.S.: l'article wiki tient bien dans une page A4 Calibri taille 10)

Learning log : quels sont nos apprentissages lors de ce cours ?[modifier | modifier le wikicode]

  • En quoi ce cours vous donne-t-il une nouvelle compréhension du business en général et plus largement de la société ?


Mélanie Stutz : Ce cours m'a permis de voir le rôle des entreprises notamment dans le domaine du développement durable. En effet, à travers leurs activités, ces dernières peuvent faire bouger les choses si elles le désirent et prendre des initiatives visant à être plus respectueuses de l'environnement, de l'être humain.... Même si cela reste à mon goût trop faible encore, il faudrait vraiment que chaque entreprise joue le jeu.

Marine Quilichini : M’intéressant déjà aux différentes pratiques des entreprises et leur fonctionnement, je dirais que ce cours à confirmé ma vision des choses. Beaucoup de changement sont encore à faire et surtout à faire prendre conscience aux entreprises. Que ce soit au niveau de l’environnement, du social, du politique ou du business model… peu de choses sont mises en place pour du durable ou du respect. Seulement il n’y a pas que les entreprises qui sont « coupables » (exemple : le fonctionnement des amendements du l’Union Européenne…) – réf. Documentaires Michael Moore, documentaire Bruxelles Business). En ce qui concerne la société, je suis désolée qu’elle s’axe sur un individualisme de plus en plus prononcé.

Marline Albert : Avant de commencer ce cours, ma vision de l’entreprise n’était que purement d’un point de vue financier. Je ne savais pas que les entreprises étaient affectées par cet aspect de l’environnement et du développement durable. Ce cours m’a permis de prendre connaissance que les problèmes rencontrés par une entreprise ne viennent pas seulement de son business et de son investissement financier, mais que l’environnement dans lequel elle évolue est très important. Et qu’en général tout le monde et donc la société entière est concernée par les problèmes de demain, et que toutes nos actions on des conséquences sur le futur.

Dimitri Rivière : Ce cours nous donne une nouvelle compréhension du business car il nous a permis d’intégrer la notion de performance durable. En effet, nous avons appris que performance durable et business peuvent s’allier. Par exemple, dans le cas de la parfumerie, il devient nécessaire de conserver les ressources rares qui s’amenuisent chaque année. Dans notre cas, l’entreprise Payan Bertrand a mis en place une politique de sourcing qui permet la récolte dans plusieurs endroits dans le monde. La société n’a pas encore adopté entièrement la performance durable, mais elle est de plus en plus impliquée car elle se met en danger (hausse des catastrophes naturelles).

Christina Phan : La société doit évoluer et il est nécessaire de remettre en question les modes de vie et de consommation actuels. Cependant, ce cours ne m'a pas donné une nouvelle compréhension de la société mais il m’a permis d’avoir des exemples concrets de changement. Car penser c’est bien, agir c'est mieux. La dimension « durable » peut être une réelle valeur ajoutée.

William Pain : Voulant m’orienter vers la finance de marché, ce module m’a permis de découvrir de nombreux aspects du développement durable (pas seulement les enjeux écologiques), dont certains peuvent être appliqués au monde de la finance, qui après la crise souffre - à tort pour la plupart des acteurs - d’une image de la recherche du profit à tout prix sans aucune éthique.


  • Qu’avez-vous le plus appris dans le cadre de ce cours ? Pouvez-vous formuler les compétences acquises ?


Mélanie Stutz : J'ai pu tout d'abord pu approfondir mes connaissances concernant le développement durable et le lien qui existait avec le management, notamment grâce aux ressources misent à notre disposition sur le wiki et à travers notre reportage, me permettant d'avoir un exemple concret de ce qui se faisait concernant le développement durable et management. De plus, j'ai pu découvrir les techniques permettant de réaliser un reportage, ce qui fut intéressant

Marine Quilichini : Personnellement j’ai découvert le monde et le fonctionnement de la parfumerie qui n’est pas en soit un de mes sujets de prédilection. En termes de développement durable j’ai pu approfondir des notions et découvrir des zones géographiques touchées par la déforestation autre que l’Amazonie etc… Les techniques de reportage et de dossier de production m’étaient totalement inconnues donc c’est une nouvelle découverte. Sinon, en tant que journaliste cela m’a plus de voir si j’étais capable de m’exprimer convenablement devant une caméra.

Marline Albert : Dans les médias on nous parle souvent des problèmes environnementaux mais les solutions proposées pour ces problèmes ne sont jamais mises en avant. Grace aux recherches effectuées dans le cadre de ce cours, j’ai appris à mieux connaitre les différentes solutions qui existent comme par exemple l’économie circulaire qui m’a beaucoup intéressée. Et qu’on est tous acteur de ce changement, que chacun à son niveau peut faire un petit effort pour faire changer les choses. Plus particulièrement, dans le cadre de notre reportage j’ai appris des choses sur le monde de la parfumerie que je ne connaissais pas auparavant, comme le sourcing utilisé pour assurer l’approvisionnement en matières premières ou encore le fonctionnement d’une entreprise de parfumerie. Et d’un point de vue technique, j’ai été confronté aux difficultés de faire un montage vidéo. Cela m’a donc permis de découvrir un nouveau domaine et c’était une expérience enrichissante et compliquée.

Dimitri Rivière : Dans le cadre de ce cours j’ai appris que peu d’entreprises intègrent la performance durable. Nous avons choisi le monde de la parfumerie qui est en danger car elle utilise des ressources rares. J’ai été le caméraman, donc j’ai également appris à filmer et réaliser un reportage.

Christina Phan : J’ai surtout appris que le développement durable ne s’inscrit pas uniquement dans une démarche écologique mais également économique et sociale.

William Pain : Via la réalisation du reportage, j’ai découvert le milieu de la parfumerie, milieu sur lequel je ne me serais sans doute jamais penché autrement. Le temps limité pour l’ensemble du module m’a aussi permis de consolider la gestion d’un projet étape par étape en respectant les limites de temps.


  • Comment avez-vous vécu cette nouvelle expérience d’apprentissage ? De qui avez-vous le plus appris (de vos pairs ? de l’interviewé ? de vos profs ? etc. )


Mélanie Stutz : Pour moi, cette nouvelle expérience d'apprentissage a été satisfaisante, j'ai trouvé cela enrichissant et plus vivant que les autres cours. En effet, j'ai beaucoup aimé le fait que l'on soit acteur et non spectateur dans ce cours, ça nous a permis de nous investir d'avantage et de découvrir une autre manière d'apprentissage beaucoup plus intéressante et motivante. De plus, j'ai appris aussi bien de mes pairs, le travail en groupe nous a permis de nous compléter, que de la personne que nous avons interviewée. En effet, à travers l'interview réalisée, j'ai pu constater que le lien entre développement durable et management détenait une place primordiale de nos jours et que, aussi bien dans le milieu dans la parfumerie, les secteurs cherchaient à mettre en place des solutions innovantes concernant ces domaines.

Marine Quilichini : Lors de la présentation de cette nouvelle activité j’étais fortement emballée et pensais réaliser une vidéo géniale. Cependant dans la mise en pratique j’ai trouvé cela frustrant. J’ai le plus appris grâce à mes recherches et à la personne que nous avons interviewée.

Marline Albert : Cette expérience était pour le moins unique. Au-delà de l’aspect académique, ce cours nous fait voir et penser un sujet différemment. Il est évident que faire une interview vidéo est une idée innovante qui au début me faisait fait peur car ça sortait de l’ordinaire mais qu’au final j’ai beaucoup apprécié. Honnêtement, j’ai appris beaucoup de choses grâce à Internet et aux cours mis sur Movilab. Et sur la problématique que nous avons traitée j’ai appris des choses grâce à l’interview que nous avons eue.

Dimitri Rivière : Cette nouvelle expérience m’a permis de vivre un travail de groupe. Nous avons dû nous répartir les tâches, partager nos connaissances et les mettre en œuvre de façon à être productifs. Nous avons appris que la performance durable est intégrée par quelques entreprises, qu’elle ne se réduit pas à la raréfaction des ressources, mais qu’il s’agit aussi d’un facteur humain (ex : relation entre les employés).

Christina Phan : L'active learning rend les choses plus intéressantes et vivantes. De nature curieuse et énergique, je suis ravie que vous ayez proposé ce mode d'apprentissage ; je n'aurais sans doute pas supporté 4 heures de cours classiques sur l'histoire et les enjeux du développement durable ! Par le biais de notre reportage, j’ai surtout appris de mes recherches personnelles et des intervenants de Payan Bertrand. J'ai pu comprendre davantage le fonctionnement du milieu des parfums et des arômes et connaître certaines réalisations en termes de performance durable.

William Pain : Contrairement aux autres travaux de groupe que nous avons à réaliser ce semestre, la forme était différente et je pense que cela rend le module un peu plus intéressant (personnellement le développement durable n’est pas le sujet qui m’attire le plus). La personne qui m’a le plus appris est sans doute la personne que nous avons interviewée, elle nous a en effet expliqué clairement le milieu de la parfumerie et ses enjeux.


  • A quel pourcentage estimez-vous avoir utilisé les ressources du wiki et les liens associés (inférieur à 25%, entre 25 et 50%, entre 50 et 75%, au-delà de 75%) ? qu’est ce qui a été le plus utile pour vous ? si faible d’utilisation ? Pourquoi ?


Mélanie Stutz : Concernant l'utilisation des ressources disponibles sur le wiki, j'estime les avoir utilisés entre 50 et 75%. En effet, ces dernières m'ont permis de mieux cerner le sujet et de mieux comprendre ce que l'on attendait de nous. Je pense que ce système est intéressant et utile car il m'a permis d'avoir accès à toutes les informations nécessaires au bon déroulement de ce cours, j'ai pu avoir accès à un panel de ressources, ressources qui, pour certaines, je n'aurais pas forcément regardé si elles n'avaient pas été mises à ma disposition (ex: les techniques de tournages, les plans pour le cameraman qui m'ont permis d'obtenir des informations dans ce milieu qui était jusque là inconnu pour moi).

Marine Quilichini : J’estime avoir utilisé les ressources du wiki à 60%. Ce qui était utile est d’avoir concentré touts les modes d’emplois nécessaire à la réalisation de notre travail car sans cela la tâche aurait été encore plus complexe. Le plus utile a donc été les explications et les consigne pour le travail à réaliser.

Marline Albert : Je pense avoir utilisé le wiki à 60%. Les instructions données pour la réalisation de notre reportage étaient très claires et bien expliquées. Et le Schedule mis sur la page d’accueil du cours nous aide à avoir la notion du temps et à respecter les délais. Les informations et cours sur le développement durable ne sont pas assez mis en avant sur le site, je me suis beaucoup référée à Internet pour mes recherches.

Dimitri Rivière : Je pense avoir utilisé environ 20% des ressources du wiki. Effectivement cela est peu mais en étant cameraman je n’ai pas eu besoin de trop utiliser le wiki. Il m’a surtout aidé pour chercher des ressources pour écrire l’article final. Ce qui a été utile pour moi c’est l’aide des professeurs autour de la problématique qui est la base du travail.

Christina Phan : Je dirais autour de 60%. En tant que jardinière, les instructions liées au codage ont été d'une grande aide. J’ai aussi beaucoup utilisé la rubrique concernant la production audiovisuelle ainsi que le calendrier. En revanche, je n’ai quasiment pas utilisé les ressources wiki liées au développement durable, trop généralistes à mon goût.

William Pain : Je pense avoir utilisé 25 à 30 % des ressources du wiki, lors de mes recherches j’ai surtout utilisé internet dans son ensemble sans me limiter aux liens présents sur le wiki (même si au final certains se recoupaient). Le planning est la ressource que j’ai le plus utilisé, afin d’être sûr de rendre les différents travaux dans les temps.


  • Ce cours a-t-il eu une influence sur vos pratiques collaboratives intra et inter groupes dans le cadre d’un projet comme celui-ci ? Quel a été l’apport de la bourse de compétences ? Comment les compétences ont-elles circulé ?


Mélanie Stutz : Ce cours a eu une influence sur mes pratiques collaboratives, mais plutôt au niveau de l'inter groupe. En effet, dans notre groupe chacun avait des connaissances dans un domaine, ce qui nous a permis de nous completer et c'est pour cela que cela n'a pas beaucoup influencé mes pratiques collaboratives intergroupes. Nous n'avons donc pas énormément eu besoin de faire appel aux connaissances des autres groupes pour mener à bien notre projet.

Marine Quilichini : Personnellement je n’ai pas changé mes habitudes et mes techniques de travail en groupe. Cependant ce projet à permis une communication régulière entre les membres afin de réquisitionner leur avis qu’ils soient au niveau du contenu ou du côté plus créatif. Evidemment, certains sont toujours plus actifs que d’autre. Par rapport à la bourse de compétences, je ne m’en suis pas occupé mais je pense que cela a été difficile. Il me semble que beaucoup d’entre nous ne s’en soit pas servi ou peu. Etant déjà 6 dans le groupe, les compétences étaient déjà variées et complémentaires.

Marline Albert : Ma façon de travailler en groupe est presque le même que dans les autres projets de groupe. Néanmoins, le fait que certains membres soient moins actifs que d’autres m’a affectée plus pendant ce projet de groupe car tous nos rôles sont interconnectés. Nous n’avons pas beaucoup utilisé la bourse des compétences, mais c’est essentiellement parce que nous étions déjà six dans le groupe, donc chacun avait des compétences à apporter. De plus, pour tout ce qui est du montage video, des logiciels associés je me suis adressée à mes proches et mes amis qui s’y connaissaient dans la matière parce qu’ils étaient à proximité et que je leur avais déjà demandé de l’aide auparavant. C’était donc plus facile avec eux.

Dimitri Rivière : Ce cours nous a permis de bien collaborer entre les membres du groupe. Concernant les collaborations avec les autre groupes, celle-ci ont été limitées car le site Skem Banque était parfois indisponible. De plus, chaque groupe a pu se débrouiller avec peu de collaborations car avec nos relations, chacun avait les ressources nécessaires pour réaliser à bien son projet.

Christina Phan : Ce cours n'a pas influencé mes méthodes de travail, l'organisation, la gestion du temps et la communication étant à mon sens les points les plus importants. Et comme dans n'importe quel projet en équipe, les compétences au sein du groupe sont variées et complémentaires. Cela explique certainement pourquoi la bourse de compétences n'a pas été d'une grande utilité.

William Pain : Je ne pense pas que ce cours a influencé mon attitude vis-à-vis du travail en groupe, mis à part la forme du travail à rendre, la démarche reste globalement la même. J’étais responsable banquier, mais la bourse d’échange n’a pas été très utile. En effet en étant déjà six dans un groupe il y a déjà largement de quoi faire en termes d’échange de compétences.


  • Quelles sont vos critiques et suggestions d’amélioration pour ce cours ?


Mélanie Stutz : Personnellement, j'ai beaucoup aimé l'idée innovante et vivante de l'enseignement de ce cours. J'ai aussi apprécié l'idée de faire un reportage car je n'en avais jamais fait auparavant et j'ai aimé ce travail. De plus, il m'a permis de rencontrer des personnes que je n'aurais surement pas connues et contactés (le directeur des matières premières de chez Payan Bertrand) si on avait pas du faire un reportage. Toutefois, je trouve qu'il aurait fallu développer un peu plus les consignes (le fait qu'il fallait interviewer plusieurs entreprises notamment) et surtout nous laisser plus de temps, car entre la prise de contact avec les entreprises, le rendez-vous, le tournage et le montage, j'ai trouvé ça trop court.

Marine Quilichini : Le principe est génial et je me suis réjouie quand je l’ai découvert. Cependant dans la faisabilité, il aurait fallu que le cours commence plus tôt dans l’année afin qu’on est plus de temps pour s’organiser… je me suis sentie frustrée de ne pas avoir pu faire mieux car on aurait vraiment pu faire quelque chose de passionnant. Dommage qu’on ait tellement d’échéances dans les autres matières et donc a la fin cette vidéo a parut plus un contrainte qu’autre chose. Dommage.

Marline Albert : L’idée de travailler sur une video est géniale et innovante. Même si au début on hésite un peu, il s’avère que c’est un exercice intéressant. Cependant, le temps imparti est trop cours, peut être qu’il faudrait commencer le cours dès début septembre pour laisser le temps aux élèves de faire la vidéo. Et peut être qu’il faudrait faire un cours magistral pour parler plus explicitement du développement durable et des différentes choses qui existent. Car, quand on ne connaît pas le sujet, même faire des recherches sembles compliqué car on ne sait pas vraiment par où commencer.

Dimitri Rivière : Le principe est plutôt bien car il permet de collaborer entre les membres du groupe, ce qui créé des relations. Il faut se répartir les tâches et chaque poste est important, il nous permet d’enrichir nos compétences. Dans mon cas, étant caméraman, j’ai appris à bien filmer. Je pense qu’il faudrait à l’avenir stimuler les échanges et améliorer le site Skem Banque.

Christina Phan : J’aurais aimé avoir plus de temps ! En effet, bien que nous ayons respecté les consignes et délais, j'ai l'impression d'avoir baclé certaines choses. C'est dommage mais avec les imprévus et les autres travaux à rendre, nous ne pouvions faire autrement. Sinon, pour conclure, Movilab est une excellente plateforme de travail.

William Pain : Le principe est intéressant, cependant le temps est relativement limité et les autres travaux (dans les différentes matières) freinent la réalisation du reportage, qui avec plus de temps serait sans doute mieux, autant que dans le fond que dans la forme (le temps est trop limité pour trouver au moins un interlocuteur crédible, surtout en sachant que certains décident de se rétracter à la dernière minute).


Votre feedback - Groupe 101[modifier | modifier le wikicode]

La problématique est intéressante. Toutes les parties prenantes ne sont pas présentes dans votre investigation, les clients notamment. Il est clair qu’il était quasiment impossible de les identifier car les entreprises grassoises n’auraient pas été coopératives pour révéler le nom de leurs clients. Peut –être qu’un micro trottoir aurait mis en évidence que le consommateur est très éloigné de ces considérations, ou non d’ailleurs. Vous avez aussi souffert de n’interviewer qu’une seule entreprise. La complémentarité de l’article par rapport à la vidéo n’est pas évidente.

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