En apparence aux antipodes des pratiques éco-responsables, les entreprises du secteur du luxe et plus spécifiquement celles spécialisées en cosmétique parviennent-elles à prendre en considération les enjeux liés au développement durable ?
Problématique[modifier | modifier le wikicode]
Notre problématique est la suivante:
- En apparence aux antipodes des pratiques éco-responsables, comment les entreprises du secteur du luxe et plus spécifiquement celles spécialisées en cosmétique parviennent-elles à prendre en considération les enjeux liés au développement durable ?
Notre dossier de production[modifier | modifier le wikicode]
Notre reportage[modifier | modifier le wikicode]
Voici notre reportage sur la performance durable dans le secteur de la cosmétique de luxe.
Nous tenons à remercier chaleureusement toutes les personnes qui nous ont aidé dans la réalisation de ce reportage et plus particulièrement à l’entreprise Eisenberg.
Notre article journalistique sur la problématique[modifier | modifier le wikicode]
En apparence aux antipodes des pratiques éco-responsables, comment les entreprises du secteur du luxe et plus spécifiquement celles spécialisées en cosmétique parviennent-elles à prendre en considération les enjeux liés au développement durable ?
Enjeu phare depuis une vingtaine d’années, le développement durable concerne désormais tous les secteurs d’activités. Le luxe, souvent considéré comme étant à l’écart de cette problématique n’échappe pourtant pas à cet enjeu. Tour à tour considéré comme inutile, ostentatoire voir injuste, nous pouvons cependant voir l’émergence d’initiatives dans ce domaine. Réalité ou fiction ?
De nos jours, le gaspillage et les inégalités sont largement montrés du doigt par les altermondialistes qui y voient une source d’injustice. Parallèlement, le développement durable est vu comme l’un des enjeux les plus altruistes de notre société, diffusant de nombreuses valeurs comme partage et solidarité. Cependant, les initiatives qui sont réalisées dans ce secteur sont souvent perçues comme hypocrites et très commerciales, n’ayant aucun but de changer les choses réellement. « Green washing », « marketing durable », « blanchiment environnementale » sont ainsi des termes que l’on retrouve dans de nombreux débats actuels. De plus en plus de monde semble prêter attention à ce phénomène tandis que de l’autre côté, de plus en plus de monde souhaite avoir les meilleurs produits cosmétiques et semble prêt à payer le prix pour. Ces derniers sont bien entendu la marque de fabrique des entreprises de cosmétiques de luxe qui bénéficient d’une bonne image de qualité. Cependant, nous remarquons que l’opinion commune oppose radicalement développement durable et luxe, considérant les deux concepts antagonistes comme nous avons pu le voir à travers le micro-trottoir dans notre vidéo. De plus, il est courant de dire que la meilleure qualité de ces cosmétiques est le résultat de longues recherches scientifiques qui font de ces produits les plus innovants du marché mais dont les ingrédients ne peuvent être bios.
Devons-nous alors conclure que ces entreprises ne peuvent entrer sur l’échiquier du développement durable ? Rien n’est moins sûr. En effet, nous pouvons rapidement nous rendre compte de l’existence d’autres variables sur lesquels ces entreprises peuvent agir : packaging, chaîne d’approvisionnement, hygiène des laboratoires, gestion administrative… C’est par exemple le cas de l’entreprise de cosmétiques de luxe Einseberg, basée à Monaco, qui est devenu actrice du développement durable à travers diverses procédures quotidiennes, telles que la création d’un serveur pour éviter l’archivage papier des mails ou encore des packagings respectant les normes environnementales. Ces dernières sont en effet bien présentes dans notre législation et représentent souvent des obstacles majeurs pour ce type d’entreprise. De nombreux contrôles sont organisés, menés par la DGCCRF et l’AFSSAPS, qui soumettent les entreprises à un certains nombres de règles. Nous pouvons alors croire à l’absence de libre arbitre, finalement les entreprises seraient contraintes et forcées d’adopter certains choix, mais il serait erroné de penser cela. En effet, d’une part la législation n’est pas assez persuasive pour pousser ces entreprises à une réelle démarche écologique. Mais surtout, certaines entreprises entreprennent elles-mêmes des contrôles et autres tests pourtant facultatifs. C’est le cas de notre exemple de tout à l’heure : l’entreprise monégasque Einseberg s’inscrit dans cette perspective en réalisant divers test, dont le PA considéré par les professionnels comme étant le plus strict. De tels tests qui restent inconnus des consommateurs peuvent nous prouver la sincérité du propos. Nous pouvons donc voir dans tout cela un engagement du secteur du luxe envers le développement durable sur des problématiques variés telles que environnementales (production du produit), législatives (tests) ou encore sociales (emplois pour les personnes à mobilité réduite). Cette initiative du secteur va même plus loin à nos yeux et essaie de lier de plus en plus les valeurs du développement durable et du luxe telles que la culture de la durabilité, la valorisation de ce qui est rare ou encore l’éthique.
Une question fondamentale demeure : cette volonté de lier un produit de luxe à une problématique aussi importante que le développement durable est-elle pérenne ? Le secteur du luxe peut-il devenir vecteur d’un nouveau système et servir d’exemple à d’autres industries ? Finalement, le luxe reste la valorisation de ce qui est rare et représente un savoir-faire ancestral qui nuirait directement à sa définition si on en venait à changer sa formule. Peut-être devons-nous accepter le fait de ne pas pouvoir changer l’essence même du produit afin de mieux se concentrer sur tout ce qui l’entoure.
Sources :
http://www.latribune.fr/entreprises-finance/publi-redactionnel/abc-luxe/20110223trib000603700/developpement-durable-et-luxe-sont-ils-compatibles-.html
http://fr.wikipedia.org/wiki/Cosm%C3%A9tique
http://www.developpement-durable.gouv.fr/Quand-la-cosmetique-s-engage-dans.html
http://www.eisenberg.com/
Learning log : quels sont nos apprentissages lors de ce cours ?[modifier | modifier le wikicode]
A développer lors de l'amphi de clôture - due date : cet exercice sera réalisé lors de l'amphi de clôture
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