A l’instar des marques Veja ou Ekyog, certaines entreprises de prêt-à-porter font l’effort de produire écologiquement, pour autant, le fait d'avoir une stratégie orientée vers le respect de l'environnement les rend- elles plus compétitives?

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Présentation de notre problématique[modifier | modifier le wikicode]

A l’heure actuelle, la notion de développement durable n’est plus qu’un simple défi, elle est devenue un enjeu majeur de notre société. L’Homo œconomicus des temps modernes doit désormais intégrer que la sauvegarde de notre monde est un sujet inévitable, dont il faut tenir compte.

Pourtant, l’industrie du textile continue d’être l’une des plus polluantes au monde. Le culte de la délocalisation et de la production à bas prix pousse beaucoup d’entreprises à enfreindre des règles de sécurité basiques. En effet, l’utilisation de produits chimiques, dangereux non seulement pour la santé, mais aussi pour l’environnement, est devenue courante de nos jours.

Malgré ces inconvénients évidents, seul un nombre limité d’entreprises fait l’effort de changer ses méthodes de production afin d’assurer la pérennité de notre planète. Certaines entreprises ont pourtant fait le choix de produire de manière à respecter l’environnement qui les entoure.

En ce sens, à l’instar de Veja ou Ekyog, certaines entreprises de prêt-à-porter, font l’effort de produire écologiquement. Pour autant, le fait d'avoir une stratégie orientée vers le respect de l'environnement les rend-elles plus compétitives?

Notre dossier de production[modifier | modifier le wikicode]

Voici le lien vers notre dossier de production La compétitivité des entreprises de prêt à porter dont les méthodes de production respectent l'environnement

Notre reportage[modifier | modifier le wikicode]


Nous tenons à remercier chaleureusement Sabrina Chérubini Directrice Marketing chez Ekyog pour le temps et les réponses qu'elle nous a apporté.

Notre article journalistique sur la problématique[modifier | modifier le wikicode]

A l’instar de Veja ou Ekyog, certaines entreprises de prêt-à-porter, font l’effort de produire écologiquement. Pour autant, le fait d'avoir une stratégie orientée vers le respect de l'environnement les rend-elles plus compétitives?

Selon un article du centre régional d’observation du commerce de l’industrie et des services paru en Septembre 2012, « La mise en place d'une stratégie environnementale n'est pas une garantie de performance économique pour plus de 82 % des entreprises textiles ».

En effet, la concurrence est rude dans le secteur textile et les entreprises se doivent d’être compétitives. La compétitivité peut d’ailleurs se définir par l’aptitude pour une entreprise à faire face à la concurrence effective ou potentielle. Dans cette optique, mettre en place une stratégie environnementale est un réel défi, surtout au niveau de la production, les intervenants étant nombreux. Si pour l’instant le fait d’avoir une stratégie environnementale ne procure pas d’avantage compétitif aux entreprises de prêt-à-porter, certains projets sont mis en place pour tenter d’inverser la tendance.

Lors de notre interview avec Sabrina Cherubini, directrice marketing et communication chez Ekyog, nous avons compris que, pour ces entreprises qui font l’effort de respecter l’environnement, un problème supplémentaire se pose. La mise en place d’une stratégie environnementale est coûteuse. La main d’œuvre et les méthodes de production sont effectivement plus chères. Dés lors les coûts de production augmentent alors que le prix de vente reste inchangé pour rester attractif. La marge réalisée est par conséquent nettement moindre. Et c’est là tout le problème du secteur textile.

Nombreuses sont les entreprises qui voudraient pouvoir associer qualité, prix attractif et respect de l’environnement. Pourtant, à l’heure actuelle, le respect de l’environnement est perçu comme une contrainte et pas comme une source de profit. Ainsi, du point de vue des entreprises de prêt-à-porter, la mise en place d’une telle stratégie n’est visiblement pas un avantage compétitif à lui seul. Il faut que cette stratégie soit combinée à une campagne marketing efficace, à des coupes de vêtements tendances, ainsi qu’à un prix tout aussi attractif. A l’heure actuelle, mettre en place une stratégie environnementale et éthique dans une entreprise de prêt-à-porter relève d’une conviction personnelle des dirigeants. Ekyog a effectivement mis en place une Charte éthique et une politique managériale valorisante et éthique pour tous les salariés, de même pour la marque Veja.

D’autre part, lors d’une étude auprès d’environ 80 consommateurs, nous avons pu nous rendre compte que le sentiment général était à l’indifférence quant à l’impact du secteur textile sur l’environnement. La clientèle n’est pas prête à payer plus cher pour un vêtement écologique, et privilégie la qualité et le design du produit au fait qu’il soit produit écologiquement et de manière équitable. La mise en place d’une stratégie environnementale pour une entreprise textile n’est donc pas un avantage compétitif.

Pour autant, des projets sont menés à différentes échelles afin d’inciter les entreprises textiles à mettre en place une stratégie environnementale. C’est le cas du programme Fibre Citoyenne mis en place par l’ONG Yamana. Ce dernier permet aux entreprises du secteur textile d’intégrer plus facilement les enjeux du développement durable dans leur stratégie, et leur permet d’être plus compétitives. A plus grande échelle, la CCI de Paris participe au projet européen « Optimes » qui vise « à donner accès aux PME du secteur textile à l’information et aux services qui les aideront à transformer le challenge environnemental en opportunités économiques ». Dans la même optique, certaines marques de prêt-à-porter de Luxe sont prêtes à s’engager pour la performance durable. C’est notamment le cas du groupe LVMH qui détient 50% des parts d’Edun, marque de textile écologique et équitable créée par le chanteur Bono.

Il n’est pas exclu que le développement durable devienne à lui seul un réel avantage compétitif sous réserve d’un changement de comportement de la part des entreprises de prêt-à-porter, mais aussi de la part des consommateurs.

Learning log : quels sont nos apprentissages lors de ce cours ?[modifier | modifier le wikicode]

Questions

Q1 : En quoi ce cours vous donne t il une nouvelle compréhension du business en général ? Et plus largement de la société ?

Q2 : Qu’avez vous le plus appris dans le cadre de ce cours ? Pouvez vous formuler les compétences acquises ?

Q3 : Comment avez vous vécu cette nouvelle expérience d’apprentissage ? De qui avez vous le plus appris (de vos pairs ? De l’interviewé ? De vos profs ? …)

Q4 : A quel pourcentage estimez vous avoir utilisé les ressources du wiki et les liens associés (inférieur a 25%, entre 25 et 50%, entre 50 et 75% ? Au delà de 75%) ? Qu’est ce qui a été le plus utile pour vous ? Si faible utilisation, pourquoi ? Q5 : Ce cours a-t-il eu une influence sur vos pratiques collaborative intra et inter groupes dans le cadre d’un projet comme celui ci ? Quel a été l’apport de la bourse de compétences ? Comment les compétences ont-elles circulé ?

Contribution Claire Housiaux

1- Ce reportage m’a appris que les entreprises ont deux fois plus de travail à fournir pour convaincre les consommateurs et tourner cela en avantage grâce à un marketing adapté mais cela n’est pas le cas au départ.

2- J’ai appris à vraiment s’organiser en groupe et à gérer une page wikipédia.

3- Cela a été une expérience très intéressante et m’a permis d’acquérir de nouvelles compétences en assistant au montage et en s’organisant pour le tournage. Je pense que j’ai beaucoup appris des professionnels que nous sommes allés rencontrer qui sont parfois seulement ceux qui nous ont mis en contact avec d’autres.

4- J’ai en effet utilisé les ressources wiki entre 25 et 50% . Le plus compliqué à faire a été le dossier de production. Cela a été difficile d’avoir la discipline de vraiment organiser tout le reportage avant le tournage sans connaître au préalable les réponses des gens.

5- L’organisation de groupe a été assez difficile à gérer en génral. Il y a eu beaucoup d’entraides entre les groupes malgré le fait que la banque Skem n’ai pas été très active cela s’est fait naturellement entre les élèves qui paraissait parfois troublé par le fait de monétiser cet échange.

Contribution de Sophie Perin

2- Le travail d’équipe. Apprentissage du management, de l’écoute des autres.

3- Cette expérience a été enrichissante et j’ai beaucoup appris de Sabrina Cherubini sur les projets de la marque Ekyog.

4- Inférieur à 25%, faible utilisation due au manque de besoins.

5- La circulation des compétences était une bonne idée mais pas forcément utile dans le cadre de ce projet (manque de temps pour réaliser le reportage).

Contribution de Julie Couet-Lannes

1- Ce cours m’a permis de réaliser qu’on ne pouvait plus faire du business comme on le faisait jusqu’alors. Nous ne pouvons plus avoir pour seul objectif le profit sans prendre en compte les externalités négatives de nos activités. Il est important je pense que chaque entreprise intègre une dimension de développement durable . Et plus largement que chaque individu l’intègre au quotidien.

2- Le travail d’équipe, la répartition des tâches et l’organisation pour respecter les deadlines.

3- Cette expérience a été enrichissante et j ai beaucoup appris de mes partenaires. Chacun avait son domaine de compétence et nous apprenait énormément. Cependant j’ai trouvé les deadlines trop courtes, pas adaptées aux aléas du quotidien.

4- Inférieur à 25%, je n ai été sur le site que pour consulter le calendrier et voir ce que les autres groupes proposaient.

5- Nous n’avons quasiment pas échangé avec les autres groupes… et la bourse de compétences ne s’est pas avérée très utile malheureusement.

Contribution de Marie-Laure Vinet

1- Ce cours nous a permis d’appréhender le business de manière différente, aussi bien par son contenu (prise en compte du développement durable) que par sa pédagogie (mener un projet en groupe, interviews, questionnements…)

2- Le travail d’équipe.

3- Ça a été une expérience enrichissante, un peu stressante à cause des deadlines. J’ai surtout appris de l’interview de la chargée de marketing chez Ekyog.

4- Inférieur à 25% car je n’en ai pas ressenti la nécessité, mis à part le calendrier.

5- Ce cours nous a permis de mener un projet en équipe, donc nous avons beaucoup échangé au sein du groupe, peu avec les autres groupes. La bourse ne s’est pas vraiment avérée utile pour nous, les compétences peuvent s’échanger de manière directe, sans passer par une plateforme collaborative.

Contribution de Pauline Trento

1- Cela nous permet d’étudier d’une manière différente et d’avoir une compréhension plus diverse de la matière notamment en faisant des interviews avec des personnes extérieures au cours. De plus, ce cours nous permet d’étudier le développement durable mais également en le liant avec le domaine qu’on souhaite avec le choix de notre problématique.

2- En tant que chargée de post-production, j’ai pu développer davantage mes compétences avec le logiciel Imovie notamment. Le fait de voir d’autres vidéos m’a appris des notions nouvelles que je ne connais pas.

3- J’ai beaucoup appris des personnes que nous avons interrogés pour notre vidéo, notamment la personne de chez Ekyog.

4- Inférieur à 25%. Je n’étais pas jardinier wiki donc je l’ai peu utilisé.

5- Durant la première phase du cours, il y a eu des échanges avec les autres différents groupes. Néanmoins, cela s’est assez diminué durant les semaines qui ont suivis. Les compétences ont surtout circulé au sein du groupe mais assez peu au sein des autres groupes à mon sens.

Contribution de Lauriane Genty

1- Grâce à ce cours j’ai pu appréhender une nouvelle dimension du business. En effet, on a pu se rendre compte qu’il était important dans la stratégie de certaines entreprises d’intégrer les problématiques du développement durable.

2- Ce cours m’a permis d’apprendre à travailler en groupe et de découvrir des notions de tournage ainsi qu’un nouveau logiciel : imovie.

3- Cette expérience a été très profitable. En effet j’ai beaucoup appris grâce à l’interview de la responsable d’Ekyog.

4- Je n’ai pratiquement pas utilisé les ressources du wiki car je n’étais pas jardinier wiki.

5- Oui ce cours a eu une influence sur mes pratiques collaboratives intra groupes mais peu dans mes pratiques collaboratives inter groupes car nous avons peu échangé avec les autres groupes.




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